Pourquoi lire
« Le Livre d'Urantia »

(Témoignages des lecteurs)
Témoignage 1 écrit par Santiago Kneeland

J’étais las d'aller à la messe, de m’asseoir dans ces grands édifices. J’étais fatigué de regarder ces gens qui n’étaient vraiment pas là pour chercher Dieu, mais plutôt pour échapper à l’enfer, aussi longtemps qu’ils seraient là tous les dimanches. Je ressentais un grand vide et, surtout parce que mon coeur n’était pas en accord avec plusieurs des choses que j’entendais. C’est là que j’ai demandé à Dieu de m’aider à Le trouver. 

Ce fut un périple de 5 ans, à partir de mes 14 ans jusqu’au moment où j’atteignis mes 19 ans. Pendant cette période, toutes mes croyances furent détruites et j’ai dû tout reconstruire. J’ai rencontré et étudié sur toutes les religions du monde, leurs rituels et surtout, leurs significations. En fin de compte, j’ai réalisé que le coeur de toutes les religions et de toute vie religieuse, était leurs valeurs, et elles étaient toutes semblables.

C’est à cette période de ma recherche, en 1999, que j’ai suivi un cours en géométrie sacrée. Ce cours nous encourageait à partager nos pensées et à participer avec des textes ou des citations que nous apportions. Un de mes collègues a sorti un gros livre bleu très épais, et qui ne portait d’autre inscription que «Le Livre d’Urantia». Il en lut un paragraphe et j’en fus époustouflé. J’ai alors demandé à mes parents de me le procurer pour la Noël. Comme de fait, je l’ai reçu en décembre et j’ai commencé à le lire le premier jour du millénaire. Ma quête pour trouver Dieu était terminée, mais ma compréhension sur Lui et sur l’univers ne faisait que commencer. 

Quand les gens me demandent comment j’ai trouvé «Le Livre d’Urantia», je leur dis toujours que c’est le livre qui m’a trouvé.

Ça fait 7 ans que je lis le livre et, à chaque fois que je lis un chapitre, je trouve les mots exacts que je recherche. Il est devenu une communion vivante avec Dieu et toute sa création, et il parle non seulement dans les mots, mais dans mes expériences de vie. Bon ou mauvais, tout ce qui se produit dans ma vie est une leçon à apprendre et une opportunité de croissance. Cela m’amène une étape plus près de Dieu et m’aide à Le comprendre mieux.
Le livre a voyagé partout avec moi et m’a révélé quelque chose de nouveau chaque fois que j’en avais besoin. Il a amené des personnes chaleureuses dans ma vie et m’a donné l’opportunité de discuter, de parler, de partager et de grandir avec elles. Il m’a enseigné que tant que les valeurs et les buts de mon coeur sont remplis de vérité, de beauté et de bonté, tout ce que je fais est la volonté du Père. Il m’a également enseigné à chérir les bénédictions avec joie et bonheur dans ma vie, et surtout d’apprécier la croissance spirituelle qui résulte des périodes difficiles.

«Le Livre d’Urantia» m’a apporté une communion personnelle avec Dieu et sa vaste création. Il a ouvert mes yeux et mon coeur à la beauté et à la connaissance de ce que nous sommes tous, au but de notre existence tout entière. Il m’a enseigné que les valeurs et les buts sont ce qui nous lie en tant que fraternité des enfants de Dieu, ce qui nous fait prendre part au royaume des cieux.
À la tombée du jour, je remercie Dieu de m’avoir apporté ce livre et m’en réjouis.

«Tidings», numéro 23, Avril 2007, page 6
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Témoignage 2 écrit par Samuel Heïne

Mon grand-père paternel était juif allemand et a donc été incarcéré pendant plusieurs années dans les camps de concentration nazie d’Allemagne. Un beau jour avec deux amis, ils sont parvenus à s’évader et aussitôt tous les trois ont immigré en Belgique.
Mon grand-père qui était atteint d’une infection pulmonaire a été recueilli dans un couvent catholique en Belgique dans le but d’y être soigné. Ma grand-mère paternelle, qui était orpheline de père et de mère d’origine espagnole était destinée à vouer sa vie au Christ dans ce couvent et à soigner mon grand-père. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais je pense que vous avez compris que peu de temps après leur rencontre, ils s’unirent et eurent treize enfants, dont mon papa qui fut le dernier de leurs enfants.
Je suis donc né en juin 1974 en Belgique dans cette famille profondément large d’esprit et croyante. Mon papa faisait la prière à table avant de manger et nous lisions chacun à notre tour un nouveau chapitre de la bible. Nous n’adhérions à aucune structure religieuse officielle, néanmoins mon père étant passionné de comparaison religieuse, je me souviens durant mon enfance avoir visité bon nombre d’organisations différentes.
Mon frère et moi avons perdu notre maman lorsque j’avais trois ans, et suite à cela mon père est venu s’installer à l’île de la Réunion et s’est remarié peu de temps après avec une Réunionnaise d’origine de l’Inde. De l’âge de trois ans à l’âge de seize ans j’ai été éduqué à l’île de la Réunion où se trouve un magnifique multiculturalisme. Il y a dans cette île une communauté indienne, chinoise, musulmane, africaine, et européenne. Tout ça pour vous dire à quel point cette richesse multiculturelle, philosophique et religieuse a influencé de façon déterminante l’avenir de ma vie concernant mes rapports avec Dieu.
Ayant toujours été introspectif et solitaire, à l’âge de seize ans j’ai fait part à mon père de mon souhait d’aller dans le sud de la France à l’école du Merle qui forme des bergers ovins transhumants et j’ai d’ailleurs effectué ce métier durant sept années. Ces années de gardiennage et d’élevage, m’ont permis de beaucoup réfléchir, observer, et lire. J’ai toujours personnellement cru en Dieu et j’ai eu des communions étroitement vivantes avec lui, néanmoins une impulsion interne m’a toujours poussé à résoudre le pourquoi et le comment de l’existence. Ma première grande révélation a été la découverte de l’oeuvre écrite de Sri Aurobindo et des textes théosophiques.
Malgré cela, énormément de livres sont passés entre mes mains sans jamais être intuitivement satisfait. En 1999, j’ai décidé d’arrêter mon métier de berger afin de pouvoir revenir vivre à l’île de la Réunion, car cet endroit me manquait. C’est sur cette île que j’ai appris mon actuel métier de vendeur-poissonnier et que j’y ai rencontré ma compagne Adélaïde qui est d’origine de l’Inde du Sud. D’action en réaction au fil de mes lectures, j’ai découvert «Le Livre d’Urantia» en feuilletant, le livre «La vie des maîtres» de Spalding dans une librairie ésotérique de l’île. J’ai immédiatement noté l’adresse de l’association de Paris sur un bout de papier et me suis débrouillé tant bien que mal à entrer en contact avec l’association française des lecteurs du «Livre d’Urantia».
À l’époque, nous avions créé avec Adélaïde dans le cadre associatif un centre de lecture des diverses visions philosophiques et religieuses. Après en avoir informé l’Afllu, (Association française des lecteurs du «Livre d’Urantia»), nous avons reçu gracieusement et gratuitement de leur part dix livres d’Urantia.
La découverte de ce livre a été pour moi le plus grand cadeau que Dieu m’a donné après sa parcelle de divinité qui se trouve en moi. Dès la réception des livres, je me suis empressé de lire la table des matières et j’ai tout de suite su intuitivement, que, j’avais trouvé ce que je cherchais. Nous étudions en famille «Le Livre d’Urantia» depuis à peu près sept ans et nous grandissons jour après jour vers de nouvelle compréhension et application.
J’espère sincèrement que le mouvement fraternel urantien sera pour l’avenir, le facteur émergeant d’un monde nouveau. Voilà donc pour cette petite histoire qui nous montre que tout dans nos vies nous amène à ce que nous devons recevoir.

«Tidings» numéro 24, Mai 2007, page 6 
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Témoignage 3 écrit par Tamila Ragimova

Je m’appelle Tamila Ragimova, je suis née dans un pays de l’ancienne Union soviétique, dans la ville de Baku, la capitale de l’Azerbaijan. Baku est situé sur la péninsule de la Mer Caspienne, séparée de la Russie par les Monts Caucases. Azerbaijan est maintenant un pays indépendant et ses frontières touchent l’Iran, l’Arménie et la Georgie.

Azerbaijan est historiquement un pays islamique, mais, dans l’Union soviétique depuis la révolution de 1917, l’enseignement des religions fut prohibé, conséquemment je n’ai reçu aucune éducation religieuse. Dans ma famille, nous célébrions seulement les fêtes islamiques et chrétiennes, parce que mon père était azerbaijanais et ma mère était russe.

En Azerbaijan, les coutumes islamiques n’étaient pas aussi fortes qu’en Iran, mais la liberté des femmes était très restreinte; plusieurs choses et coutumes de la ville de Baku ne me plaisaient pas; c’est pour cette raison que je désirais fortement aller vivre dans une autre ville, mais ce n’était pas facile à réaliser, étant une fille vivant dans un pays  islamique.

Du côté de mon père, nous descendions des rois d’Iran, de la dynastie Qadjar de Perse, mais je n’étais pas au courant de cela avant d’avoir atteint mes 30 ans. Dans ma famille, nous sommes trois filles et je suis la plus âgée. Ma mère a subi des troubles du système nerveux à l’âge de 42 ans et la maladie l’a terrassée pendant 5 ans. Finalement mais lentement, la maladie l’emporta. En même temps, je terminais mon collège avec mention honorable et suis entrée à l’université pour étudier la physique.

Depuis ma tendre enfance, j’étais une personne spirituelle plutôt que matérialiste, et je démontrais du talent dans la littérature, la poésie, l’art, la géographie, l’histoire mais, soudainement, je décidai d’étudier la physique qui est une science très complexe. À l’âge de 18 ans, je voulais connaître le secret de la formation de l’univers, je voulais découvrir qui nous sommes et le pourquoi de notre existence.

J’ai lu plusieurs livres scientifiques sur le sujet pensant que la théorie de la relativité pourrait répondre à ces questions. Maintenant, je comprends que ma décision fut motivée par mon Ajusteur de Pensée et d’autres êtres célestes, qui m’ont orienté vers ces études pour me développer et me faire progresser parce que l’étude de la physique et des mathématiques développe l’esprit et la logique de la pensée.

Dès mon enfance, j’étais une enfant sensible et je n’avais qu’une pensée en tête: «Je dois développer mon pouvoir de décision et ma force intérieure.» J’ai développé constamment ma volonté, pensant que «je ne peux pas être esclave de mes désirs, je dois faire mes choix avec mon esprit». C’est comme si je pressentais que bientôt j’apprendrais que «la maîtrise de soi est la mesure de la nature morale d’un homme et l’indice de son développement spirituel». {LU 1609.4}

Maintenant, je comprends que mes gardiens ont bien pris soin de moi et m’ont guidée vers le développement intégral de la personnalité humaine. Dans ma jeunesse, j’avais une discipline rigide, je pratiquais la gymnastique rythmique comme le font les sportifs professionnels, prenais soin de ma mère malade, éduquais mes jeunes soeurs pendant que je continuais mes études en physique.
Dans les années 1970, je terminais mes études en physique avec spécialisation dans les semi-conducteurs et, enfin, je pouvais trouver une raison de partir de Baku. À cette même période, m’est «apparue» la possibilité d’obtenir un doctorat à l’Académie des sciences de Moscou.
L’expérience de la vie à Moscou fut extraordinaire, parce qu’après 10 ans d’études, je demeurais dans une résidence d’étudiants au doctorat ou vivaient des gens de toutes les parties du monde, j’ai appris à connaître les coutumes et la culture des gens d’Europe, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et de presque tous les pays de l’Union soviétique.
J’ai compris que tous les êtres humains sont égaux, qu’il y a beaucoup de personnes bonnes et intègres, indépendamment de leur pays d’origine. J’ai aussi appris que, partout dans le monde, il y a des gens qui s’intéressent primordialement aux choses matérielles, au pouvoir et à se sentir supérieur aux autres. Malgré que ces gens aient l’intelligence pour cacher ces défauts, on peut fréquemment ressentir leur égoïsme.

Après mon doctorat en physique et en mathématiques des semi-conducteurs, j’ai essayé de demeurer et vivre à Moscou, mais je n’ai pu me trouver un emploi parce que je ne possédais pas ma propre maison à Moscou, c’était la situation à ce moment là, mais je ne voulais absolument pas retourner vivre à Baku et franchement, il n’y avait pas de solution.

Encore une fois, la solution est tombée du ciel, se «concrétisant» dans mon mariage avec un Colombien demeurant à la même résidence que moi à Moscou et j’ai dû venir vivre en Colombie, dans la ville de Medellin.

Le mariage ne dura pas longtemps parce qu’il y avait incompatibilité totale, mais j’ai beaucoup aimé la vie en Colombie, les gens, les relations sociales, le climat et tout.

J’ai obtenu un emploi comme enseignante en physique à l’université d’Antioquia très rapidement et j’ai commencé à enseigner des cours même si je parlais très peu l’espagnol.

À l’université, j’ai fondé un laboratoire en physique des semi-conducteurs et me suis plongée corps et âme dans la recherche sur la formation et les propriétés physiques des semi-conducteurs. J’ai eu la chance de participer fréquemment à des congrès nationaux et internationaux et de travailler de concert avec différentes universités de Colombie, d’Amérique et d’Europe.

Jusqu’en 1996, j’étais une personne dite normale, c’est-à-dire une physicienne «normale», qui connaissait tous les concepts des énergies que la physique gère, les autres termes tels bioénergie et spiritualité me faisaient rire, parce que la physique ne s’occupe pas de ces classes de concepts, c’est-à-dire que je pensais comme tous les physiciens «normaux»; les énergies que la physique ignore n’existaient pas, ni les «mondes parallèles» ni les «êtres célestes», etc.

Alors, en 1996, la Providence divine m’a touchée d’une manière toute particulière qui a changé toute ma vie. J’ai eu des maux de tête sévères et je ressentais une froideur profonde dans ma tête, j’ai dû enseigner des classes avec un passe-montagne sur la tête alors que la température à Medellin était de 30e C.

Tous les examens médicaux, le TACO, la résonance magnétique et tous les autres tests ont démontré que je n’avais aucune maladie, mais les douleurs ont continué.

La médecine générale ne pouvait me guérir, alors j’ai commencé à rechercher d’autres modes de traitement. J’ai visité divers médecins en médecine douce et des personnes qui guérissaient par d’autres méthodes, mais les douleurs persistèrent pendant une période d’un an. 

C’est à ce moment là que j’ai découvert un monde spirituel surprenant que je n’avais pas connu auparavant, j’ai commencé à lire les livres d’Elena Blavadskaya, la Bible, le Coran, Alan Kardec, les Mayas et beaucoup d’autres, j’ai aussi pratiqué des régressions, mais aucune de ces nouvelles connaissances n’ont pu satisfaire mon désir de connaître la vraie réalité cosmique.

Un jour m’est «apparu» «Le Livre d’Urantia»,que je me suis empressé d’étudier sérieusement.
Il décrivait un monde totalement différent de tout ce que m’avait enseigné la physique et de tout ce que j’avais appris pendant cette dernière année avec mes maux de tête.
Ce livre eut une grande influence sur moi à cause de l’information qu’il contenait ainsi que par la forme scientifique de l’information qu’il véhiculait sur la formation et l’administration de l’Univers des Univers. Comme pour beaucoup d’autres personnes, la première partie du livre m’a semblé très compliquée, mais cependant n’est-il pas naturel que «la révélation se voit toujours limitée par la capacité des hommes de la recevoir». {LU 1007.1}

Je crois que, pendant l’année durant laquelle j’ai eu des maux de tête, je me préparais pour cette découverte cruciale dans ma vie que fut «Le Livre d’Urantia».

L’information et les enseignements contenus dans ce livre sont le plus grand progrès dont l’humanité a bénéficié, c’est un progrès dans la connaissance humaine, beaucoup plus grande que tous les progrès scientifiques et technologiques qu’a eue la planète Terre au 20e siècle.

La plupart de l’information contenue dans «Le Livre d’Urantia» est arrivée sur Terre auparavant et est incorporée dans la Torah, la Bible, le Coran, les parchemins de la Mer Morte, les écrits égyptiens, la connaissance gnostique et beaucoup d’autres, mais «Le Livre d’Urantia» présente la même information, seulement pour l’humanité du 21e siècle.

Beaucoup de personnes ont de la difficulté à en comprendre le contenu, c’est essentiel d’avoir un esprit et une âme préparées, de posséder un esprit inquisiteur et une âme dénudée d’égoïsme afin d’être capable de discerner ses enseignements, pour la raison que Jésus nous a enseignée: «Méditez-bien ces paroles dans votre coeur pendant que chacun de vous en découvre le véritable sens.» {LU. 1876.5}

«Le Livre d’Urantia» est l’évènement le plus important qui est apparu dans ma vie, j’ai compris que, pendant longtemps, les êtres célestes ont pris soin de moi et ils m’ont guidée avec patience, m’aidant peu à peu à améliorer ma volonté, ma logique de pensée, la force de mon âme, ma capacité d’enseigner les autres, ma pédagogie, m’apportant finalement à l’étape de la compréhension de toute l’information contenue dans «Le Livre d’Urantia» parce que «… la venue du royaume dans le coeur des hommes comme un développement graduel…» {LU. 1860.6}

Je suis très reconnaissante envers mon Ajusteur, envers mon père céleste Michaël de Nébadon et envers tous ces collaborateurs qui m’ont appris, avec beaucoup d’amour et de patience, à surpasser les problèmes de ce monde et à acquérir un esprit qui aspire maintenant à tirer profit de cette vie pour gagner la survie éternelle, parce que «À quoi sert de conquérir le monde, si l’on perd son âme.»

«Tidings», numéro 25, Juin 2007, page 5
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Témoignage 4 écrit par Olga Lopez

Enfant, j’étais très intéressée à connaître la vérité à propos de tout. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j’aime tant lire. J’avais 13 ans à peu près, lorsque mon père acheta ‘’Jonathan Livingston le goéland’’ de Richard Bach. Ce roman fut une révélation pour moi, me montrant que la vie est une longue route vers la perfection et que la perfection est un but de vie. Depuis ce temps, j’ai pris la décision de ne plus faire partie de la masse et de voler haut, quelles que soient les conditions. Je voulais connaître les réponses aux grandes questions de la Vie : Qui suis-je? Pourquoi suis-je ici? Où est-ce que je vais?

Dans ces temps-là, j’étais très intéressée par les phénomènes paranormaux et les objets volants non identifiés, et ces intérêts m’ont dirigée vers les livres de Benitez. Il est un prestigieux investigateur des objets volants non identifies dans mon pays. Curieusement, lorsque son plus grand roman ‘’Caballo de Troya” (Cheval de Troie) fut publié (1984), je n’étais pas intéressée par ce qu’il avait à dire sur Jésus. J’ai toujours cru en Lui et sa divine nature, mais dans un ordre d’idée très informel, loin des dogmes catholiques. En fait, Jésus a toujours été comme un vieil ami pour moi. Mais j’ai continué à lire sur le ‘’channeling’’, la parapsychologie, la philosophie orientale, etc. et j’avoue que rien ne me satisfaisait pleinement.

En 1982, intéressée par le sujet, j’ai lu “Sueños” (Rêves), un petit roman écrit par Benitez.
Ce livre consiste en une série de courts chapitres indépendants les uns des autres, parlant du Paradis, Havona et plusieurs concepts du «Livre d’Urantia». Dans ce livre, j’ai vu pour la première fois le nom ‘’Urantia’’. Ce livre a capté mon intérêt et, désirant en apprendre davantage, j’ai lu un autre livre de Benitez sur ‘’La rébellion de Lucifer’’ et ‘’Le testament de St-Jean’’ où il explique un peu plus les concepts les plus importants du «Livre d’Urantia».

En 1995, j’étais définitivement intéressée par tout cela. Un an plus tard, j’ai vu dans une librairie le premier “Caballo de Troya” (Cheval de Troie) et soudainement je fus intéressée à le lire. Ce fut une expérience bouleversante pour moi. C’était le Jésus que j’ai toujours senti comme étant le ‘’vrai’’ Jésus! J’ai acheté la partie suivante de la saga (jusqu’à la 4e) et je les ai lues, les unes à la suite des autres, dans un très court laps de temps. Je me suis sentie presque désespérée de savoir qu’il n’y avait plus d’autres parties publiées et je voulais en apprendre davantage sur le ‘’vrai’’ Jésus!

En 1996, j’ai eu accès à l’Internet au travail, et quand j’ai testé l’explorateur d’Internet, j’ai inscrit le mot ‘’Urantia’’ (je ne savais pas pourquoi à ce moment-là). Cette recherche m’amena sur le site web de la Fondation Urantia et plusieurs autres pages m’ont ouverte à un nouveau monde. Dès le début, il était clair dans mon esprit que je voulais partager les enseignements de ce Livre avec les autres lecteurs, et je l’ai fait, non seulement en Espagne, mais aussi du Nord au Sud de l’Amérique. J’ai acheté mon propre exemplaire quelques mois plus tard et, depuis ce temps, je suis une lectrice assidue, assistant à toutes les conférences que je peux et consacrant une grande partie de mon temps libre à servir la 5e révélation.

Comme Groucho Marx, j’ai toujours dit que je n’appartiendrais à aucune organisation dont je serais membre, mais dès le premier moment où «Le Livre d’Urantia» m’a trouvée, je savais qu’il y avait un groupe auquel je voulais appartenir – la famille des lecteurs du «Livre d’Urantia», servir une famille élargie : tous mes frères et soeurs humains.

«Tidings», numéro 27, Septembre 2007, page 5
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Témoignage 5 écrit par Francine Fortin

Mon expérience au sein des groupes d’études

À l’âge de 50 ans, les questions existentielles m’ont frappée de plein fouet. ‘’Qu’est-ce que je fais ici? Quel est le sens de ma Vie? Y a-t-il une vie éternelle? ‘’ Et pour ces questions fondamentales, je me suis tournée vers Dieu. ‘’Existez-vous? Si oui, alors montrez-moi le chemin qui me mènera vers vous.‘’.


Ayant toujours vécu ma Vie, remplie de bonnes valeurs, je ne me suis rarement tournée vers Dieu de cette manière. Jamais, auparavant, je ne m’étais questionnée sur Lui. Mais à cet instant, à l’aube de

la cinquantaine, je L’ai priée de se manifester à moi. Et comme le confirme si bien le dicton : ‘’faites attention à ce que vous souhaitez’’, Dieu m’a entendu et réalisé mon souhait sincère.


Lors de mon anniversaire, «Le Livre d’Urantia» me fut offert par ma grande amie Line, qui a toute ma confiance. La dédicace de Line qui se lisait comme suit : « Ma chère Francine, l’important n’est pas qui nous sommes, mais bien qui nous voulons devenir. Ce n’est pas où nous sommes, mais où nous voulons aller. 50 ans dans la vie ne sont qu’un clin d’oeil dans l’éternité » a éveillé ma curiosité. Ce livre qui était pour moi si mystérieux semblait m’appeler, car je croyais fermement qu’il répondrait à toutes mes questions.


Dieu m’avait entendu, je n’en avais plus de doute. Remplie d’attentes et de hâtes, me voilà, par un beau jour du mois de juillet, débutant sa lecture.


Horreur! Après une semaine de lecture d’une centaine de pages, je me retrouve perdue. Je n’y comprends rien. Tous ces termes introuvables dans le dictionnaire et des concepts inexplicables!


J’étais décontenancée et surtout bien triste de constater mon incompréhension. Pire, je me trouvais nulle et embarrassée de ne rien comprendre.


J’ai donc contacté Line pour plus d’éclaircissements. C’est alors qu’elle me dirige en me parlant des groupes d’études, constitués de lecteurs se regroupant toutes les semaines pour mieux comprendre et étudier le Livre. Elle m’a aussi conseillé de lire plutôt sur la Vie de Jésus avant de débuter avec le groupe d’étude qui n’avait lieu que l’automne suivant. Ce que je fis et qui me combla de joie.


J’ai joint le premier groupe d’étude Véritas chez des hôtes extraordinaires : Pierre et Lise Routhier. Et ainsi débuta l’une des plus merveilleuses expériences de ma vie, et pour ceux qui me connaissent, ce n’est pas peu dire!


Après quelques années, ayant déménagé, je me suis joint au groupe Le Pont chez un hôte merveilleux : Guy Vachon. Et dernièrement au groupe Le Phare de la Rive-Sud avec des hôtes formidables : Lucianno Camellini et Dominique Marchessault.


Après 9 ans, depuis le début de ma lecture du «Livre d’Urantia», de concert avec mes groupes d’études, je constate combien mes pensées sont éclaircies et combien ma compréhension s’est grandement élargie.


Je sais que je n’aurai pas assez de temps sur Urantia pour tout comprendre, expérimenter et assimiler les enseignements de cette magnifique révélation, car à toutes les fois que je relis un passage connu, j’en apprends davantage. Mais pour ce que je comprends de ces enseignements, je m’applique à le vivre ici, sur Urantia, le reste sera pour ma Vie éternelle. Ma Vie s’est transformée grâce à ces enseignements, sans parler de ma proximité avec Notre Père. Sans les groupes d’études, je sais maintenant que j’aurais été grandement retardée et que je me serais privée de l’essentiel en laissant le livre de côté, car il est certain que je l’aurais abandonné et aurait cherché Dieu, ailleurs.


Pour moi, le groupe d’étude est vraiment nécessaire à ma compréhension du livre. Il est complémentaire et nécessaire à sa lecture. Grâce à l’expérience personnelle de tous les lecteurs d’un groupe d’étude, ce Livre, qui au début se dévoilait intellectuel est devenu une expérience essentielle et enrichissante rehaussant


Ce que je constate toutes les semaines, c’est le grand respect de tous les lecteurs. Surtout au début, illettrée comme je l’étais, jamais je n’ai été embarrassée de poser des questions et toujours j’ai été respectée et on y a bien répondu. Jamais je n’ai senti que je dérangeais, bien au contraire, les lecteurs expérimentés ont toujours répondus à mes interrogations, quelles qu’elles soient, et ce, pour leur grand plaisir.


Quel bonheur, aujourd’hui, de pouvoir enfin partager ma compréhension avec les lecteurs de mon groupe. De pouvoir bénéficier de leurs expériences et de partager nos points de vue différents à travers des échanges enrichissants. Nous sommes toujours heureux de nous retrouver, un soir par semaine, dans le calme, et la fraternité.


Je considère les groupes d’études, comme un répit, une oasis de paix dans nos vies qui ne sont pas toujours de tout repos. Un endroit unique pour nous recueillir dans la spiritualité, pour prier et pour parler et mieux comprendre Dieu et tout son Univers.

Entourée de lecteurs visant un but commun, dans la demeure d’hôtes accueillants et chaleureux, le temps d’une soirée passe toujours trop vite. J’aurais beaucoup de difficulté à m’en passer et mon souhait pour vous tous qui me lisez, est que vous ayez aussi ce grand privilège de faire partie d’un groupe d’études comme les miens.


http://www.urantia-quebec.ca/media/other/605043Reflectivite_MAI2013.pdf

Témoignage 6 écrit par Jerry Prentice

Au Canada, le nord-ouest de l’Ontario est réputé pour la fraicheur de son climat, même le printemps. Et plus particulièrement au printemps de 1974 où je me trouvais à ce moment-là dans un petit appartement à Thunder Bay, Ontario. Vivre en ville n’est pas une situation normale pour moi, mais, pour des raisons au-delà de l’ampleur de ce récit, j’y étais et, à part la pratique du banjo, je n’avais pas grand-chose à faire. Lors d’une de mes fréquentes randonnées dans les rues couvertes de neige dans un quartier prédominant de collets bleus, je fus surpris de découvrir que, tout près de l’endroit où je demeurais, il y avait un petit magasin d’aliments naturels. Au milieu de la matinée d’une journée d’hiver, je pataugeais dans la neige fondante et noircie pour aller voir ce qu’ils avaient à offrir, réalisant peu les merveilles que j’y trouverais.

Je suis entré dans la petite boutique emmurée de tablettes et de bacs de noix et de fruits séchés, de sacs de fèves, de grains et de toutes sortes de délices saines et appétissantes. Derrière le comptoir, en face de la porte, était l’attraction principale, une jolie dame aux cheveux doux et aux yeux noirs, arborant un sourire angélique. Par ce matin froid d’hiver, j’étais une des rares âmes à s’aventurer dans la fraicheur humide jusqu’à ce petit comptoir inédit dont j’étais le seul client. Il y avait déjà un bout de temps que j’avais adressé la parole à quelqu’un, encore moins à un ange, alors la conversation s’est entamée. Vu que c’était une boutique d’aliments naturels, la conversation fut surtout à propos de bonne nutrition, épicée d’autres sujets plus importants. Nous avons parlé pendant environ deux heures. Vers la fin de la conversation, et comme j’étais à me retirer de la chaleur de l’échange – non parce que j’étais saturé, mais parce que je ne voulais pas ennuyer mon interlocutrice, j’ai dit, «Ce que j’aime vraiment, ce sont les noix de pignon, mais je parie qu’il n’y en a pas à cent kilomètres à la ronde.» L’ange sourit, passa la main sous le comptoir et produit un sac plein à craquer de noix de pignon déjà écalées. Je fus impressionné. Nous avons passé quelques minutes de plus en conversation plaisante et alors, je me suis excusé un peu à reculons et continuai ma route. 

Ne voulant pas paraître trop agressif, plusieurs jours se passèrent avant que j’arrête de nouveau à cette boutique. Une fois de plus, je fus reçu par ce sourire angélique. Nous avons parlé d’aliments, mais aussi de culture organique, de la vie dans des climats plus cléments – un sujet de conversation régional – et de quelques sujets plus importants de la vie. Quelque part dans la conversation, j’avais parlé de mes dix ans au centre de la Floride et mentionné que j’aimais les mangues, de nouveau hasardant qu’il n’y en avait probablement pas dans la région – c’était à l’époque où elles n’étaient pas disponibles dans la majorité des magasins, plus spécialement dans le nord de l’Ontario. Elle a souri de nouveau, a tendu la main sous son comptoir magique et m’a présenté une belle mangue rouge-or, mûre et appétissante! Je commençais à me demander si j’étais dans un conte de fées, et si la porte de cette boutique n’était pas un portail sur une autre dimension. La façon dont le temps s’écoulait lorsque j’étais là semblait supporter cette théorie.

La fois suivante que j’ai traversé cette porte, environ une semaine plus tard, mes responsabilités à Thunder Bay approchaient leur fin et ma tolérance pour une telle vie civilisée approchait sa limite. À ce temps-là de ma vie, le printemps déclenchait en moi un désir de changer d’endroit. Parfois, je faisais plus de kilométrage par l’auto-stop que la plupart des gens en conduisaient en automobile – l’année précédente, j’avais accumulé plus de 48 000 kilomètres. La vie citadine pesait lourd sur moi et la route m’appelait. L’amie que j’avais trouvée dans la boutique d’aliments naturels était mon réconfort et, pendant ce court laps de temps, ma seule attache. Ce jour-là, nous avons parlé pendant des heures d’endroits lointains, de nos rêves, de nos philosophies de la vie, de Dieu.

Plus tard, alors que la conversation s’étirait en longues périodes de silence, ses yeux me scrutant, elle m’offrit une autre surprise. «Il y a une ferme organique et une commune près de Tampa, en Floride, que j’ai toujours voulu visiter, mais je n’ai personne avec qui voyager.»
Je pouvais voir son sourire grandissant et, par la lueur dans ses yeux, que les miens avaient répondu à sa question, même avant que j’aie parlé. «Tu en as un maintenant», lui ai-je dit sans hésiter. «Quand?» Son sourire s’adoucit, elle baissa les yeux et, pendant un instant, a semblé absorbée par ses pensées. Elle m’a alors regardé, les yeux brillant de défi, et, de dessous ce comptoir magique qui avait produit ces délices mondaines, elle sortit un grand livre bleu. «Et tu devrais lire ceci.», dit-elle.

En novembre 1975, je me réchauffais devant le poêle à bois d’une coopérative d’aliments naturels tout juste du côté nord de Taos, au Nouveau-Mexique. J’arrivai tout juste par autostop de la vallée San Luis dans le sud du Colorado. La dame derrière le comptoir me fit signe qu’elle voulait me parler. J’ai hissé mon sac à dos sur l’épaule. Il était chargé de linge d’hiver et de ce livre bleu que je transportais toujours. J’avais essayé de le lire de temps à autre, mais ne pouvais tout simplement pas accepter l’univers comme étant une bureaucratie géante et compliquée. Je ne pouvais non plus me départir du livre. Je souris et acquiesçai à la demande de la dame derrière le comptoir et n’ai pu m’empêcher de me demander quelle magie elle cachait sous son comptoir. Elle dit : «Cherchez-vous un endroit où demeurer?»

J’acquiesçai de nouveau. «Il y a un endroit à Las Tablas si vous voulez demeurer là?»
Las Tablas est un village isolé, à l’ombre des montagnes dans la vallée de la rivière Tusas relié à la route US 285 par des chemins non pavés juste au sud de Tres Piedras, Nouveau-Mexique. En ces temps-là, et peut-être encore aujourd’hui, les «Gringos» n’y étaient pas bienvenus. C’est pourquoi le propriétaire californien de quelques arpents de terre et d’une caserne en briques de boue séchée de trois mètres par six mètres avait des problèmes à trouver un gardien. J’étais seul, armé, me sentant antisocial, et j’avais des années et plusieurs kilomètres de pratique à permettre et imposer la coexistence. J’acceptai alors de demeurer là.

Les villageois et moi-même en arrivâmes à un respect mutuel, même une affection gardée en certains cas. Les conditions étaient idéales. L’eau provenait d’une crique, la chaleur de bois mort récolté, et la nourriture m’était apportée. Tout ce que j’avais à faire était de transporter de l’eau, ramasser du bois, cuisiner de temps à autre, et lire; et il y avait ce gros livre bleu. J’avais lu l’introduction plusieurs fois, mais me perdais dans ce qui suivait. J’ai décidé de commencer avec l’histoire d’Urantia. Cette partie, je pouvais la comprendre. Une fois commencé dans ce fascicule, j’avais de la difficulté à m’arrêter pour entretenir le feu. J’ai lu jusqu’à la fin et fus ensuite capable de retourner et de le lire complètement à partir du début. À l’exception de deux voyages à Taos, d’aller chercher du bois et de l’eau, et d’une journée à remplacer un piston du camion d’un voisin, j’ai mangé, dormi et lu.

Au milieu de janvier 1976, j’avais fini de lire le livre du début à la fin. Le printemps me retrouva sur la route de nouveau, ma perception aussi fraîche que l’air cru des montagnes Rocheuses, une perception qui a continué à se rafraîchir.  Comme bien d’autres lecteurs, à mesure que je lisais, relisais et maturais, je passais à travers les différentes phases de compréhension de la révélation et des techniques et du zèle concernant sa dissémination. Avec Carrie en 1992, alors que nous assistions à une conférence NCA à Chicago, nous avons visité le 533, et pour la première fois, je suis entré en contact avec une organisation de lecteurs. Nous avons été impliqués de plusieurs façons avec la Fondation et l’AUI depuis. Nous travaillons maintenant à l’Université du Dakota Sud et vivons sur quelques arpents de terre près de Vermillion. Nous sentons toujours l’appel de la route au printemps, mais j’ai abandonné l’appel de l’auto-stop pour un moyen de voyage plus équitable – bien que moins éducationnel — de voyager. Maintenant, pour répandre les enseignements de ce gros livre bleu, j’aime mes étudiants, leur enseigne et les aide de toutes les façons possibles.

Occasionnellement, l’opportunité se présente de parler directement de philosophie, de religion et de Dieu. Mais seulement très rarement leurs besoins nécessitent de présenter «Le Livre d’Urantia» et de dire : et vous devriez lire ceci. 

«Tidings», numéro 29, Novembre 2007, page 5
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Témoignage 7 écrit par Colette Pelletier

«Le Livre d’Urantia» est arrivé dans ma vie en 1991 par l’intermédiaire d’une personne qui est devenue, par la suite, très importante dans ma vie et dans mon quotidien. En effet, l’homme qui m’a introduit à «Le Livre d’Urantia»  est devenu mon mari. Voici donc mon histoire.

Je me trouvais, à cette période du début des années 1990, dans une attente du bonheur.

Dans une tourmente de ruptures, de coupures, de deuil et de tristesse, j’ai lancé un cri au ciel. Déçue de l’amour humain, j’ai décidé d’aimer Dieu, ayant la certitude de ne pas connaître ainsi de déception. Et c’est au double de ma demande que Dieu a répondu. Il m’a envoyé deux cadeaux : un amour avec qui partager ma vie terrestre et un Livre, une Révélation, pour me guider vers Lui et remplir ma vie spirituelle. Dieu sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. Aussi nous envoie-t-il toujours des cadeaux formidables. Mais ses cadeaux sont toujours là, et gratuits de surcroît. Il nous suffit de les demander.

Toutefois , mes cadeaux s’accompagnèrent de deux exigences porteuses de bonheur.

1 – L’homme de ma vie attendait de moi un engagement total que nous devions sceller par les liens du mariage. Cette exigence me demanda mûre réflexion pour en arriver à une prise de décision fort difficile en ces temps modernes de divorce et de séparation.

2 – Au cours de notre cheminement vers l’union de nos deux destinées, la dimension spirituelle devint un sujet de discussion. Cet homme, qui prévoyait devenir mon mari, vivait une spiritualité émanant des enseignements de «Le Livre d’Urantia» . Convaincu de l’idée que la spiritualité est le meilleur ciment entre deux êtres, il me présenta cet énorme et épouvantable livre qui interrogea mon scepticisme et menaça mon courage. Il voulait que je le partage avec lui. Quel choc! À titre d’un ultime acte d’amour envers lui, il me demanda de lire ce livre, et à partir du début, s’il vous plaît. Bizarre! Jamais je n’avais rencontré quelqu’un osant exiger une telle chose! J’étais bouleversée. Mais, comme sa requête demandait considération, je commençai sérieusement à y réfléchir et décidai d’acquiescer à sa demande.

Le début de la lecture fut pénible. Le niveau intellectuel du texte me dépassait. En tant que femme, ma conception de la spiritualité n’était pas assouvie. Je me demandais: Qu’est-ce que ça va changer à ma vie quotidienne de connaître les fonctions de toutes ces personnalités célestes ainsi que la colossale structure du cosmos. Je perdais ma motivation et ma lecture ralentissait.

Avec le support incessant de mon ami, je continuai ma lecture. Soudain, l’engouement s’est concrétisé et la passion de connaître m’a envahie pour ne plus me quitter. Ensuite, ce fut une deuxième et une troisième lecture. Depuis, le Livre fait partie de ma vie.

«Le Livre d’Urantia» changea complètement ma vie.

1 – Il m’apporta nombre de réponses à mon questionnement sur la mort. Car, depuis plusieurs années et en raison de mon travail dans un centre d’accueil pour personnes âgées, la mort fait partie de mon quotidien.

2 – J’ai trouvé ou retrouvé la foi. Mon âme et mon esprit religieux, que j’avais endormis par manque d’intérêt, de stimulation ou de connaissances, ont connu une résurrection avec la découverte de la beauté, de la grandeur de la vie éternelle et mon désir d’y participer.

3 – La découverte que le salut apporté par Jésus réside dans sa vie, dans ses enseignements, non dans sa passion, son sang et sa mort, fut pour moi une révélation et une libération. Les exigences du salut placées dans l’observation de dogmes et de rituels tombèrent et je compris enfin où se situe le vrai sens du message évangélique de Jésus, le vrai sens de «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.»

4– J’ai enfin trouvé le sens de la vie, de ma vie. J’ai trouvé la raison et la destinée de mon passage sur terre et de mon comportement social. En prenant conscience que Dieu veille sur ses enfants par l’établissement de son ministère paternel, j’ai alors éprouvé le sentiment d’une sécurité réconfortante.

5 – J’ai perdu la peur de la fin du monde que les religions, les sectes et même les médias s’ingénient à nourrir chez nous, pauvres mortels. De plus, cette révélation m’a sécurisée sur ma propre mort, en me révélant que c’est ma personnalité survivante qui est protégée par mon ange gardien et mon Ajusteur de Pensée durant mon sommeil dans l’attente de ma résurrection. Que c’est sécurisant de savoir et de comprendre que rien n’est laissé au hasard ; que chacun de nous qui L’accepte comme Père est né de nouveau et assuré de la survie.

Après avoir été chanceuse de découvrir cette Révélation, je ne peux que souhaiter aux humains de la découvrir à leur tour. Je prie pour que les sceptiques et les indifférents acceptent de faire partie de la grande famille des enfants de Dieu. Je souhaite que ma foi devienne assez vivante pour que mes attitudes et ma joie de vivre influencent, par l’exemple, ceux qui doutent afin de les inciter à s’engager sur le chemin qui les mènera vers Dieu.

«Tidings», numéro 30, Décembre 2007, page 6
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Témoignage 8 écrit par Julian McGarry

Mon tout premier contact avec «Le Livre d’Urantia» fut en 1993 quand je suis entré dans ma bibliothèque publique locale à Perth, en Australie occidentale et comme d’habitude, je suis allé directement à la section «religion». 

Là, droit devant mes yeux, je vis cet énorme volume bleu couvert rigide, avec un nom intrigant, mais sans nom d’auteur. Je l’ai rapidement feuilleté et fus attiré par les titres fascinants des chapitres. J’ai immédiatement décidé de l’emprunter. J’ai fini par l’emprunter trois fois de suite.

À ce point-ci, je dois expliquer pourquoi j’ai toujours recherché des livres sur la religion quand j’allais à la bibliothèque. Ma recherche de la vérité spirituelle a commencé quand j’étais jeune garçon, à l’âge de 10 ans. Ma mère, qui a été élevée catholique, était également une  chercheuse spirituelle et avait examiné une série de religions, comprenant le Bouddhisme tibétain et la spiritualité chrétienne. J’avais l’habitude de lire tout ce qu’elle amenait à la maison. Je l’accompagnais souvent à des réunions et j’assistais à des groupes tenus à notre maison.

Durant mes années d’adolescence, un homme très aimable, de l’organisation des témoins de Jéhovah, est venu frapper à notre porte, et à l’âge de 16 ans, j’ai commencé à étudier la Bible avec lui. J’ai soulevé toutes sortes d’objections imaginables à ce qu’il enseignait, mais après deux ans, je suis devenu convaincu que ces personnes détenaient la vérité. Très vite, je suis devenu un «pionnier», ce qui voulait dire que je faisais du porte-à-porte pendant au moins 100 heures par mois.

À l’âge de 21 ans, j’ai rencontré ma première épouse qui est née et avait été élevée en tant que témoin de Jéhovah. Nous avons eu trois beaux enfants, ce qui par la suite voulait dire que je devais faire moins de travail de porte-à-porte et plus de travail payant. Je suis resté un membre dévoué de cette organisation pendant les huit années à venir. C’est alors cependant, que j’ai commencé à trouver des contradictions et des incongruités dans leur dogme. Donc, je me suis mis à questionner les aînés de mon église locale aussi bien qu’à écrire une lettre explicative au «conseil d’administration» de l’organisation à New York, décrivant mes découvertes. On m’a averti de ne pas discuter de mes doutes avec personne, y compris mon épouse, ce qui a posé une énorme contrainte sur notre mariage. Mes doutes se sont rapidement transformés en convictions fortes et la situation était devenue très sérieuse.

J’ai reçu un ultimatum des aînés de ne pas souffler un mot de mes croyances à personne, autrement je serais excommunié de l’organisation. Dans ma conscience, je ne pouvais pas être en accord avec ceci, au point qu’en septembre 1983, j’ai été formellement dépouillé de mon titre de membre «de la vérité». Mon épouse a continué en tant que témoin de Jéhovah, mais dans ces circonstances difficiles, il était impossible de maintenir la viabilité de notre vie de couple. Nous avons divorcé plusieurs années après et j’ai commencé à explorer les enseignements d’autres églises chrétiennes.
Mon Dieu devenait plus grand! Cependant, je devais bientôt être désillusionné par les attitudes vis-à-vis la vérité que je découvrais. Chacun avait son propre «isme» et quelqu’un qui pensait différemment d’eux n’était pas bien vu.
En 1990, j’ai vécu une période difficile, un genre de «dépression nerveuse», pendant laquelle je suis devenu très fâché contre Dieu et dégoutté de l’étroitesse d’esprit de la religion organisée. J’ai mis Dieu et la religion de côté et j’ai décidé de commencer à m’amuser. C’est alors que j’ai rencontré ma deuxième épouse. J’ai également décidé de retourner à l’université et d’étudier la psychologie et l’histoire. Cependant, en dépit de tout ce qui m’était arrivé, je ne pouvais pas sortir Dieu hors de mon système. C’est juste avant d’entrer à l’université que j’ai découvert «Le Livre d’Urantia» dans ma bibliothèque locale. J’ai étudié à plein temps à l’université pendant 6 années, ce qui me laissait peu de temps pour mes recherches religieuses. Néanmoins, j’ai rencontré des personnes spirituelles non chrétiennes et je me suis rendu compte que Dieu était beaucoup plus grand que je ne l’avais jamais imaginé. 
J’avais presque oublié «Le Livre d’Urantia», quand, en novembre 2003, j’ai trébuché sur un exemplaire tout neuf dans un magasin de livres, quelques années après ma graduation.

J’ai acheté le livre et commencé à lire en le dévorant. Je suis alors déménagé en Tasmanie avec mon épouse et nos deux enfants où j’ai commencé ma propre pratique privée de psychologie clinique. J’ai commencé un groupe de lecteurs du «Livre d’Urantia» avec un autre couple proche et suis entré en contact avec ANZURA. Je viens tout juste de participer à mon deuxième congrès du LU et j’ai rencontré des personnes qui m’inspirent vraiment. Je peux dire avec profonde conviction que «Le Livre d’Urantia» a, d’une manière ahurissante, élargi et agrandit mon concept de Dieu. Je me sens tellement béni que Dieu ait récompensé ma recherche continue de la vérité.

«Tidings», numéro 31, Janvier-Février 2008, page 6
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Témoignage 9  écrit par Rob Reno

Autour de l’âge de quinze, j’ai commencé à me demander s’il y avait un Dieu. Ma recherche spirituelle a commencé par l’étude du bouddhisme. Par la suite j’ai demandé, «qui était cette personne Jésus et qu’avait-il enseigné?» J’avais déjà rejeté le christianisme dû à la contradiction philosophique de la doctrine d’expiation. J’ai essayé d’apprendre à méditer, mais sans grand succès. J’ai même expérimenté la projection astrale, mais en vain, et j’ai appris que ce n’était pas une façon efficace d’atteindre la croissance spirituelle.

À ce point dans ma vie, mon concept de Dieu ou de la déité était un certain grand quelque chose, un absolu impersonnel, ou un certain «non-individu» mystérieux reflété dans le Bouddhisme zen. J’avais eu seulement de vagues idées de ce que cette chose appelée le vrai moi pouvait être ou de la façon dont je pourrais approcher trouver et éprouver cette réalité de moi-même. Dans mes études, je pouvais certainement voir le fil commun de ce que je percevais pour être une vérité les relier, mais je ne voulais pas savoir seulement de façon intellectuelle ; je voulais avoir une expérience personnelle avec Dieu. Mon dilemme était, comment une personne peut-elle connaitre un absolu impersonnel, ou réaliser son «moi impersonnel»? C’est par le biais de concepts et des enseignements du «Livre d’Urantia» que ce gouffre entre l’idée du Dieu absolu et personnel rempli d’affection parentale infinie et divine que le lien a été synthétisé dans une seule et même réalité. Maintenant, je vois clairement que ce concept duel du divin est manifeste dans toutes les grandes traditions religieuses.

J’étais prêt à partir pour l’Inde afin de trouver un gourou. Heureusement, avant de m’embarquer  dans cette aventure j’ai découvert «Le Livre d’Urantia».Un jour, tout en recherchant dans les librairies les derniers ouvrages sur des études religieuses, j’ai trouvé «Le Livre d’Urantia» qui reposait sur une étagère. J’ai lu la table des matières et ma première pensée a été : ceci est juste un autre travail «nouvel âge» pseudoreligieux, psychologie de culture moderne du «je me sens bien, vous vous sentez bien» platitudes comme «ma vérité est ma vérité et votre vérité est votre vérité» relativement parlant, mais tout à coup mes yeux sont tombés sur la section de la signification de la mort sur la croix. Je l’ai lue, et j’en fis complètement abasourdi, j’ai littéralement fondu en larmes. Je l’ai acheté, puis rendu à la maison, je l’ai lu jusque tard dans la nuit.

Le jour suivant, je suis allé directement au YMCA où j’enseignais la gymnastique, et tout en méditant dans la salle des bains de vapeur et me remémorant ce que j’avais appris la veille au sujet de la présence divine en nous et de l’esprit de vérité de Jésus, la vérité simple et profonde de ma filiation avec Dieu par la foi, émergea en moi en une joyeuse réalisation du cadeau du salut éternel. Pour la seule et première fois, j’ai fait l’expérience de la présence d’une lumière, que je ne peux vraiment pas décrire par des mots. Je ne sais pas pendant combien de temps j’ai été plongé dans cette expérience, mais quand j’ai ouvert mes yeux j’ai été envahi par un profond sentiment de paix et de joie. Quand je suis rentré à la maison, j’ai recherché dans les diverses Écritures saintes de ma bibliothèque tout ce qui faisait référence à une lumière et j’ai trouvé les deux citations suivantes. 

La première du Coran (Surah 24:35) est une belle description de ce que j’ai éprouvé :
Allah est la Lumière des cieux et de la terre.
Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe.
La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat;
son combustible vient d’un arbre béni: un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche.

Lumière sur lumière.

«Le Livre d’Urantia» parle en ces termes à propos des Ajusteurs de Pensée : Une lumière caractéristique, une luminosité spirituelle, accompagne la présence divine; on l’associe généralement aux Ajusteurs de Pensée. Dans l’univers de Nébadon, cette luminosité paradisiaque est très largement connue sous le nom de “lumière pilote”. Sur Uversa, on l’appelle la “lumière de la vie”. Sur Urantia, on a parfois fait allusion à ce phénomène comme “la vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde”.
(«Le Livre d’Urantia»,1181 : 1)La plupart des phénomènes spectaculaires associés aux conversions dites religieuses sont entièrement de natures psychologiques, mais, de temps à autre, surviennent des expériences qui ont aussi une origine spirituelle. Quand la mobilisation mentale est absolument totale sur un niveau psychique quelconque de l’expansion vers l’aboutissement spirituel, quand les mobiles humains de fidélité à l’idée divine sont parfaits, il arrive très souvent que l’esprit intérieur s’abaisse pour saisir le dessein concentré et consacré du mental superconscient du mortel croyant pour se synchroniser avec lui. Ce sont ces expériences d’unification de phénomènes intellectuels et spirituels qui constituent la conversion, laquelle consiste en facteurs qui dépassent les implications purement psychologiques.” («Le Livre d’Urantia»,1099 : 2)

C’était en étudiant ce livre que les références à l’esprit divin intérieur que j’eusse lu à propos de cela qui dans le bouddhisme s’appelle l’«esprit de Bouddha» ou «le vrai moi» ; dans l’Islam, il s’appelle l’esprit d’Allah ; dans les traditions judéo-chrétiennes, on l’appelle l’esprit de Dieu ou du Christ ; et dans le Bhagavad-Gita, il se nomme l’«atman,» ou «le moi intemporel» qui est en même temps Brahman ; qui est devenu personnellement et expérientiellement réel.

Avec le temps, j’en suis venu à comprendre que la méditation est une tentative pour réaliser une communion ininterrompue avec la présence divine intérieure par le biais de la prière équilibrée, la méditation réfléchie sur les significations cosmiques, un zèle fervent appliqué à la résolution des problèmes, aboutissant à un dialogue intérieur avec la présence divine.

De plus en plus cependant, je trouve dans mon expérience que le service d’amour nous amène plus près de Dieu en actualisant l’amour divin dans le service sage à son prochain.

«Tidings», numéro 33, Mai-Juin 2008, page 6
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Témoignage 10 écrit par William Wentworth

En 1970, j’avais alors 31 ans, j’étais très confus philosophiquement. J’avais été élevé dans la religion chrétienne, mais je suis devenu athée à l’université. Après environ une décennie de ce genre de nihilisme aigre, je commençais à m’interroger sur le sens des choses étant donné que la tentative de vivre comme si rien n’avait de sens semblait futile et ne menait nulle part.

J’avais voyagé un peu en Asie et j’étais entré en contact avec un certain nombre de traditions métaphysiques orientales, mais je ne pouvais pas vraiment les comprendre, car je n’avais pas appris la discipline préalable et nécessaire pour que ces traditions deviennent significatives. Alors je consultais des livres sur la théologie, l’occulte, la métaphysique, la science-fiction et, en fait, n’importe quel sujet qui semblait offrir une certaine approche envers une existence significative.
Un jour, mon père, très inquiet, est venu me voir parce qu’il croyait que mon jeune frère s’était impliqué dans une secte de type nouvel âge et il craignait qu’il aille trop loin. Il m’a demandé de visiter leurs bureaux au siège social pour voir ce qui s’y passait. Il désirait savoir si mon frère se faisait tromper et, si possible, l’extirper de cette situation.

Je l’ai fait et ai découvert que le «culte» était assez inoffensif : un groupe de jeunes idéalistes, se réunissant à la résidence de Stephen Carthew, suivaient les enseignements d’un vieux philosophe nommé Fred Robinson. Au préalable, Fred leur demandait de jeûner et d’épurer leurs corps afin d’être des réceptables dignes de l'enseignement spirituel.
Telles que les choses se déroulaient à ce moment-là, c’était inoffensif et l’approche plutôt positive comparée à certaines idées extrémistes plus courantes. J’ai ainsi pu constater que mon frère n’était pas en danger. Mais, tandis que j’étais là, j’ai eu un entretien intéressant avec Fred. C’était un homme bon et un philosophe autodidacte très articulé; comme il était familier avec une grande partie du matériel que j’avais étudié, je me suis arrangé pour revenir la semaine suivante et poursuivre notre discussion. Il a mentionné sa grande estime pour le Livre d’Ohaspe, un ouvrage nouvel âge très radical, édité vers la fin du 19e siècle par un dentiste américain.

J’ai lu le Livre d’Ohaspe et n’y ai trouvé que du non-sens; j’ai donc évité ce sujet avec Fred lors de la réunion suivante. Mais j’étais néanmoins impressionné par Fred. Il me semblait au-delà du Livre d’Ohaspe et, pendant que j’écoutais son enseignement, je discernais qu’il y avait beaucoup plus dans son discours que ce que ce que le livre contenait. Il nous a parlé de l’univers local et du superunivers et comment l’évolution nous a conduits, de simples mortels, à des niveaux croissants de service alors que Dieu, lui-même, se mettait au service de la création entière. Puis, il a mentionné un livre qui expliquait tout ceci en profondeur - «Le Livre d’Urantia».
Je n’ai pas perdu de temps et j’ai été étonné de trouver si facilement «Le Livre d’Urantia» à la bibliothèque municipale. J’ai commencé par l’avant-propos, ne comprenant pas très bien, j’ai fait un peu de lecture rapide tout en le feuilletant. Quand j’ai découvert la notion de l’Ajusteur de Pensée, je me suis senti électrisé et je suis retourné soir après soir à la bibliothèque poursuivre ma lecture et en apprendre davantage.
Contrairement à plusieurs nouveaux lecteurs, je n’étais pas intéressé par la vie de Jésus. J’en étais arrivé à le considérer comme un personnage un peu mièvre, tellement occupé à se montrer gentil et doux qu’il avait laissé les autres l’écraser. (J’ai changé d’avis depuis ! !). J’ai été fasciné par la description du livre sur la manière dont Dieu règne sur l’univers et du processus d’évolution dans lequel nous sommes impliqués. Mon approche était intellectuelle plutôt que spirituelle, mais le livre m’a parlé comme aucun autre ne l’avait fait. Il m’a parlé avec une autorité que je ne pourrais ni nier, ni expliquer. J’ai par la suite appris que la Librairie de la Société Théosophique pouvait commander auprès de Chicago, «Le Livre d’Urantia», pour moi; depuis 1971, je possède donc ma propre copie du Livre et je continue de l’étudier. 

«Tidings», numéro 34, Juillet-Août 2008, page 6
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Témoignage 11 écrit par Rita Schaad

C’est là que j’ai aperçu pour la première fois ce gros livre bleu, coincé entre deux ouvrages de prose de la section 299 à la Bibliothèque régionale de Newcastle. Il semblait attendre ou plutôt il cherchait à intéresser quelqu’un. Accolé au mur dans un coin retiré et calme (bien que près du coin de lecture des enfants), il trônait sur sa tablette dédiée aux ouvrages religieux. Peu fréquentée par les chercheurs de vérité, cette section contrastait avec celle, juste à côté, du coin des enfants plus colorée et animée de visions fantastiques. On pouvait y faire une sieste, pousser un peu l’introspection ou encore s’adonner à la prière et la contemplation pour ensuite se faire réveiller par une main sur l’épaule et un livre qui nous tombe ouvert sur les genoux.

C’est ainsi que tout a commencé. Par une belle journée en 1987, vingt et un ans déjà, c’est un chiffre important qu’on attribue à l’âge de la maturité -trois cycles de sept années qui méritent d’être soulignées.

À cette époque, mes quatre enfants étaient d’âge préscolaire ou débutaient le primaire. Un soir par semaine, je les faisais garder et me joignais à un groupe de prière charismatique catholique. J’ai vécu en Suisse où ma famille et moi étions catholiques et très pratiquants. Notre paroisse savait bien comment célébrer la communauté et le mystère de Dieu avec des rituels élaborés, escortés par les choristes et l’organiste. En y pensant bien, je réalise que ces formes d’expression ont alimenté en moi une profonde révérence pour ces choses qui demeurent «Derrière le voile». De jeunes missionnaires enthousiastes, en plus d’un curé de paroisse, jeune et dynamique, ont éclairé la foi de ma génération d’une réalité concrète durant cette époque. Plusieurs d’entre nous en sommes ressortis plus confiants.

Des années plus tard, vivant à l’étranger une vie très remplie avec mon mari et mes enfants, le feu de la recherche intérieure s’est allumé à nouveau. Ma quête m’a menée de conversations sincères avec les Témoins de Jéhovah jusqu’à ce groupe charismatique de prière. Pendant un certain temps, je m’y suis sentie comme chez moi. Je croyais que chanter mes prières, et avec mes propres paroles, était des plus significatif pour moi et me satisfaisait. Puis, mon QI s’est pointé pour reconnaître les limitations qu’on imposait à l’interprétation des mouvements de l’esprit. Limitations imposées par les aînés et le clergé. Avec tristesse, je voyais qu’on enfermait encore une fois les espoirs sincères de révélation personnelle dans de vieux cadres catholiques. Je ne pouvais croire que rien d’autre n’existait. J’avais déjà lu des extraits écrits par des théologiens allemands réputés qui m’avaient impressionnée – Hans Küng et Karl Rahner – finalement, je me suis rendue à la bibliothèque dans l’espoir de trouver quelque chose de plus substantiel dans leurs livres.

J’ai bel et bien trouvé le livre de Hans Küng et tout en furetant les autres titres, je me suis demandé ce que ce gros livre bleu pouvait bien être. «Le Livre d’Urantia» (maintenant je dis que l’intuition m’a attirée vers ce nom comme si je le connaissais). En le retirant de la tablette, j’ai été surprise par sa grosseur et son poids et je me suis dit : «Je vais seulement le feuilleter, c’est bien trop gros pour moi. J’ai à peine le temps de lire.» 

Super Univers, univers central, notre monde (y en a-t-il d’autres?)... Jésus (mais que fait-il dans ce livre?). Je me suis accroupie et j’ai ouvert le livre au hasard et j’ai lu un paragraphe. Quelle beauté! Me croirez-vous si je vous dis qu’un silence s’est fait tout autour, et en moi. Comme un éclair de lumière qui a illuminé ma conscience. Je voulais en savoir plus : qui a écrit ça?...un Conseiller divin, un Puissant messager...ça doit être un livre autochtone... je fais mieux de le replacer. Je ne veux pas m’embrouiller avec ces choses, pas maintenant.

Et c’est ce que j’ai fait, je l’ai remis à sa place. Puis j’ai emporté mes autres livres à la maison. Je les ai consultés une fois, deux fois mais rien n’y captait mon attention. Je n’arrêtais pas de penser à ce «Livre d’Urantia» et me dit que la prochaine fois, s’il était encore là, je me devais de le lire. Et il y était.
Je n’avais jamais pensé à le lire du début à la fin. Je l’ouvrais continuellement au hasard et chaque fois j’étais amenée dans des sphères majestueuses et en territoire connu, tout à la fois. J’étudiais un paragraphe – un seul – et j’y revenais encore et encore. Parfois, je m’endormais sur son message, j’en pleurais ou j’étais transportée d’une joie inaltérable. En un clin d’oeil, ma vie a changé. J’étais possédée, envoûtée... j’étais en amour. J’avais trouvé un trésor, une révélation! Je croyais que personne ne devait être au courant, car comment ce livre peut-il exister sans que personne n’en parle? Qui connaît ce livre? Le pape le connaît-il? Avec qui puis-je en parler?

Je tenais mon livre caché en tout temps par crainte qu’on me demande ce que je lisais. Le seul fait de savoir qu’il était là et m’attendait faisait battre mon coeur plus vite. Je renouvelais la période de prêt du livre constamment. La première fois que j’ai mentionné «Le Livre d’Urantia» et les choses que j’y lisais, je crois bien que j’ai rougi. C’était comme un premier amour, je me sentais en communion complète avec... Jésus? ...Mon Ajusteur de Pensée? Je me souviens qu’une fois je l’ai senti me prendre par la main (une sensation merveilleuse) et me dire : Viens je vais te faire voir quelque chose que tu n’as jamais vu - il m’a amenée du bas de l’escalier où j’étais jusqu’en haut, dans différentes pièces - voici ce que nous faisons, comment nous fonctionnons -. Puis, pointant d’autres portes fermées – il reste encore beaucoup à apprendre – doucement, tout arrive en son temps. Nous sommes tous unis. Ceci est notre maison à tous. Ce que vous faites en bas, nous le faisons aussi en
haut. Être le meilleur ne compte pas, donner le meilleur de soi au moment présent est beaucoup plus important. 

J’ai reçu ma propre copie du livre par le biais de ma soeur à San Francisco. Je ne savais pas comment me le procurer avant de connaître Kathleen et Trevor Swadling de Sydney : mes premiers contacts fournis par le service aux lecteurs de la Fondation Urantia à Chicago.

De nombreux exemplaires du «Livre d’Urantia» ont transité dans ma maison jusqu’à aujourd’hui, mais aucun ne remplacera mon premier exemplaire. Aussi, cette lumière intérieure que m’apporte le livre a réussi à rendre ma vie, parfois tumultueuse et effrénée, somme toute heureuse. Savoir que je fais partie de la grande maison là-haut, m’apporte l’assurance et la volonté d’agir quand je le perçois comme important. Et quand les choses s’embrouillent ou deviennent pénibles, Sa main apparaît et m’emmène là-haut; nous apercevons son immense panorama et enfin mes pensées s’allégeant pour pouvoir continuer toujours plus loin, ce voyage intérieur.

«Tidings», numéro 35, Septembre-Octobre 2008, page 6
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Témoignage 12 écrit par Carl Beert
 
Mon développement personnel et spirituel commença plus ou moins deux ans après la naissance de ma fille. À cet age, elle commençait déjà à souffrir d’eczéma derrière les jambes et dans le creux des bras. Nos nuits étaient fortement perturbées avec les pleurs de l’enfant. Nous avions entamé une «course» passant par tous les cabinets de médecins, allant du généraliste aux plus grands spécialistes de l’eczéma. Ces visites médicales avec différents médecins nous avaient donné un tas d’avis différents, sans résultats concrets. (Des pommades pour eczéma = eczéma temporairement parti, mais d’autres symptômes apparaissaient comme l’asthme...)

Tout au long des 4 années qui suivirent les premiers symptômes d’eczéma, nous sommes passés de la médecine traditionnelle, par les spécialistes, puis par l’homéopathie pour finalement aboutir entre les mains d’un vrai charlatan. Tout ceci sans résultats vraiment concluants.

Tous ces événements engendraient stress et tristesse dans notre couple, (ma femme ne pouvant pas savoir comment soigner correctement sa fille !) et mon épouse avait trouvé une échappatoire en allant à des conférences de bien-être, de Feng shui et d’autres activités ayant un fond spirituel. Ce genre d’activités ne m’intéressaient pas. A ce moment là je me croyais «normal» en allant travailler, puis boire un verre (de trop) avec les collègues après le travail, chipoter avec des ordinateurs le soir et le week-end et regarder des !lms de science-fiction pour m’évader un peu.

Vers l’âge de 20 ans, je m’étais intéressé un peu au paranormal et à la métaphysique, mais n’ayant pas compris grand chose, j’ai fini par laisser tomber. Ne parlons pas de la religion catholique, car dès l’âge de 13 ans mes parents m’ont demandé si cela m’intéressait encore d’aller à la messe (comme tous les dimanches). J’ai répondu «non» et les activités catholiques se sont arrêtées brusquement à ce moment-là. Les rencontres avec des abbés et des curés dans les écoles que je fréquentais n’ont rien donné d’intéressant car ils étaient tous un peu «bizarres».

Puis soudainement, lors d’une conférence d’un radiesthésiste auquel mon épouse avait assisté, et étant à court d’idées pour soigner l’eczéma de ma fille, nous avions décidé de tenter le coup avec ce monsieur radiesthésiste. Le résultat fut miraculeux : Après avoir envoyé la photo de ma fille sans autres explications, ce monsieur radiesthésiste avait «vu» de loin que le problème était du style eczéma / asthme, et qu’il fallait simplement donner quelques gélules de plantes et quelques granules homéopathiques, et tout ceci en buvant beaucoup d’eau plate avec un résidu sec le plus faible possible. Après 3 mois, tout avait quasiment disparu et nous étions très contents et soulagés.

Mais maintenant, dans mon esprit logique, mathématique et informatique, il y avait un problème !
Pourquoi les «grands spécialistes» et les homéopathes n’étaient-ils pas capables de faire cela ??
Pour tester plus en profondeur les connaissances de ce monsieur radiesthésiste, mon épouse s’est fait soigner par lui, et finalement moi également. Tous les «maux» que j’avais à ce moment-là, ce monsieur les avait trouvés seul et les a soignés.

Plus tard, ma curiosité du style «comment fait-il cela ?» m’a poussé à lui téléphoner et à lui demander comment il faisait cela. Il m’a gentiment répondu qu’il donnait des conférences, et qu’il m’expliquerait lors d’une conférence. C’est depuis ce moment que j’ai commencé à fréquenter toutes sortes de conférences à caractère spirituel. Puis j’ai commencé à m’exercer moi même en radiesthésie, et en voyant qu’il y avait quelque chose qui «clochait» avec ma façon de faire, (je manquais la vision spirituelle) le monsieur radiesthésiste m’avait conseillé de lire «Conversations avec Dieu» de Neale Donald Walsh.

Ce livre provoqua une révolution dans ma façon de penser et sur ma vision de la vie. Puis tout en perfectionnant la radiesthésie, je suis «tombé» sur le manuel du nouveau paradigme qui m’a ouvert les yeux sur le fait que sur Urantia les peuples se font manipuler par quelque élite au pouvoir.
Puis, après une petite dizaine d’années de recherches spirituelles, radiesthésiques et religieuses, un soir de semaine quand je visitais un site internet spirituel qui n’existe plus actuellement, je pouvais lire ceci dans la rubrique des liens : ... et ici le lien vers la «Cosmogonie d’Urantia», un ouvrage colossal et controversé mais intéressant.

Ayant l’habitude de «tester» par radiesthésie les nouvelles informations que je recevais pour voir si cela me convenait, le test du lien vers le site Urantia ne donnait pas 100% (parfait) mais 120% !! Ce qui n’arrive presque jamais!

J’ai donc ouvert le site «www.urantia.org» et j’ai immédiatement commencé à lire le premier fascicule. Cela me paraissait fort «religieux», ce qui me donnait l’envie d’arrêter en me disant que je m’étais sûrement trompé dans mon résultat radiesthésique. Mais une deuxième tentative de vérification confirma la première. Puis j’ai feuilleté un peu le site et je me suis dit : pourquoi pas?
Finalement il était tard et étant assis sur le bord de mon lit juste avant de me coucher, j’ai pris la décision : «OK, je vais lire ce livre.» Et là, j’ai eu une sensation inexplicable comme une sensation de joie et comme si plein de monde me regardait!

Les jours qui suivirent, j’ai commencé à lire le livre et cela m’a pris près d’un an pour compléter la lecture du début jusqu’à la fin. Ceci constituait de nouveau une révolution dans ma vie, dans ma façon de penser (en tenant compte de la volonté du Père) et enfin je pouvais «coller» un nom sur les personnages duquel je recevais des informations radiesthésiques. Je ne travaillais plus à l’aveuglette, et dans ma tête le monde spirituel avait maintenant une structure bien ordonnée et hiérarchisé. Ce fut pour moi un grand bond en avant sachant que je parle directement à mon ajusteur (et à travers Lui à Dieu le Père si nécessaire) quand je fais de la radiesthésie!

Maintenant pour moi, c’est comme quelqu’un qui a appris une nouvelle langue et qui commence à penser dans cette nouvelle langue, maintenant je pense en termes d’Urantia quand j’ai des pensées spirituelles.

Finalement, il a fallu encore deux ans pour que je rencontre d’autres personnes ayant lu «Le Livre d’Urantia» lors d’une conférence organisé par Jean Annet, l’actuel président de l’ABFU.
Toutes ces années d’informations et d’expériences spirituelles ont mûries dans ma tête, et j’en ai fait un site Web qui est le «www.systemedecroyances.net», qui permet aux autres de profiter de mes connaissances spirituelles.

Car le mot d’ordre dans la spiritualité est (et a toujours été) d’aider son prochain (s’il veut, et sans forcer!).

Pour conclure, je dirai que ma fille a actuellement 15 ans et n’a plus de problèmes d’eczéma, il reste simplement de petits problèmes allergiques, parfois désagréables mais contrôlables.

Et moi je fais partie d’un groupe de lecture du «Livre d’Urantia» pour «approfondir» mes connaissances et pour avoir une meilleure compréhension des enseignements du «Livre d’Urantia».

«Tidings», numéro 36, Décembre 2008, page 4
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Témoignage 13 écrit par Luc Lachance

MA DÉCOUVERTE DU LIVRE D'URANTIA
J’aimerais vous parler un peu du cheminement qui m’a amené à découvrir l’essentiel de la vie.
Avant tout, mon opinion est le fruit de 50 années de recherches sur le sens de la vie et de 35 années de carrière dans l’enseignement universitaire en sciences appliquées.
J’ai dû, à trois reprises, affronter la terrible réalité de la mort. Depuis l’âge de 15 ans jusqu’à l’âge d’environ 50 ans, j’ai cherché une explication à la vie, à la souffrance, à la mort, en lisant presque tous les plus grands penseurs du monde entier, des centaines d’écrits!
Soudain, en 1980, je découvre «Le Livre d’Urantia»…
Aucun écrit jusqu’à ce jour n’avait pu répondre à toutes mes questions, n’avait pu m’apporter autant de bonheur. Je le relus une deuxième, puis une troisième, puis une quatrième fois, toujours avec un émerveillement et une passion s’accentuant. Auparavant, je n’avais jamais pu lire deux ou trois fois le même livre, sauf les quatre Évangiles, mais sans cette passion aussi électrisante. Une seule explication à ce comportement incompréhensible: je tenais en mes mains la plus grande révélation qui, depuis Jésus, n’avait jamais été faite à l’humanité. Et je n’allais jamais la laisser m’échapper!
Aujourd’hui, je lis encore d’autres livres traitant de la vie, de la mort, de l’amour, du bonheur, mais l’on sent bien vite que ce sont des écrits d’hommes ou de femmes qui cherchent à tâtons, échafaudant des hypothèses. Je ne parviens pas à trouver un livre aussi universellement complet et logique, aussi instructif, aussi intéressant, aussi bien écrit, aussi précis, aussi excitant, aussi exaltant, aussi passionnant, aussi motivant, aussi électrisant, aussi galvanisant, aussi enflammant, et surtout aussi plein d’amour et d’espérance que «Le Livre d’Urantia», qui déborde des vérités les plus éclatantes, parce que fondamentales.

Ainsi, je découvrais, ébahi, le plan fulgurant du Père, de mon Père, concernant tout l’univers, toute l’humanité. Désormais, la vie avait un sens, la souffrance trouvait son explication, enfin! et la mort elle-même n’était plus insensée. Ce livre, le plus beau sur la planète, nous offre des perles à nulle autre pareilles. Je fus intrigué par plus d’une, telle la suivante tirée du fascicule 48:
«Rien n’a priorité sur le travail concernant votre sphère actuelle, le présent monde… Rien n’est aussi important que de travailler pour le monde sur lequel vous vivez actuellement.»
Au début, je n’y croyais pas trop, mais avec le temps je me suis rendu compte que c’était une condition essentielle au bonheur. Le bien connu proverbe suivant vient confirmer cette vérité : «Qui n’est pas consciencieux dans les petites choses le sera encore moins dans les grandes.»
Et Jésus lui-même venait dissiper totalement mon incrédulité avec cette divine et tonifiante assertion à la fin du fascicule 155 :
«… dans toute occupation terrestre, on peut faire la volonté de Dieu. Il n’y a pas des métiers saints et des métiers laïques. Toutes choses sont sacrées dans la vie…»

Un livre d’amour et un livre d’espérance :
Les lecteurs du «Livre d’Urantia» avouent qu’ils n’ont pratiquement jamais lu, en entier, plusieurs fois le même ouvrage. Ils ont pourtant relu les deux mille pages du «Livre d’Urantia» plus de cinq fois, dix fois, quinze fois... et toujours avec un émerveillement, une passion s'accentuant.
Une seule explication à ce comportement incompréhensible : on tient en ses mains une révélation de faits et de vérités qui ont été longuement recherchés par les scientifiques, les historiens, les philosophes et les hommes intrigués par Dieu et les Églises. Que ce Livre soit une révélation peut surprendre, mais qui sommes-nous pour oser imposer le silence, à jamais, à Dieu Lui-même? Comment nous résigner à croire la révélation close avec la venue de Jésus ?

Un livre d’amour :
Ce livre nous révèle, entre autres, que la seule réalité qui puisse jamais unir tous les peuples et toutes les religions de la terre, c’est la fraternité des hommes fondée sur la paternité de Dieu. Dieu le Père aime divinement ses enfants, sans en excepter aucun. Si nous avons le même Père, nous sommes donc tous frères et soeurs...
Quand des religions différentes reconnaîtront la souveraineté spirituelle de Dieu le Père, alors toutes ces religions demeureront en paix. Il n’y a pas de peuple élu. Il n’y a que des fils et des filles de Dieu. C'est seulement quand Dieu le Père sera reconnu par ses enfants que les hommes deviendront des frères et vivront ensemble sur terre dans la paix. Les grandes religions de notre planète sont bonnes dans la mesure où elles conduisent l'homme à Dieu. Toutes les religions auraient profit à étudier et assimiler le meilleur des vérités contenues dans les autres. Les hommes religieux feraient mieux d'emprunter ce qu'il y a de meilleur dans la foi spirituelle vivante de leurs voisins, plutôt que de dénoncer ce qu'il y a de pire dans leurs superstitions rémanentes et leurs rituels désuets. 
La vraie religion est exclusivement une expérience spirituelle personnelle, qui consiste à connaître Dieu comme un Père et à considérer l'homme comme son frère. C’est ce qui entraîne l'ajustement du «moi» à d'autres «moi» et implique l'aspect social ou collectif de la vie. 

Les fruits de la vraie religion englobent donc aussi le service social. «Aimez-vous les uns les autres...»
Les religions institutionnalisées, c’est-à-dire les religions d’autorité, doivent abandonner tout espoir d'arriver à une uniformité de credo, de dogmes et de rites, qui sont intellectuels. Mais elles peuvent — et elles y parviendront un jour — réaliser une unité dans l'adoration sincère du Père de tous, qui, elle, est spirituelle. La vraie religion ne consiste pas à croire servilement à des menaces de punition ou à des promesses magiques de récompenses mystiques futures. Les religions d'autorité ne parviendront jamais à s'unifier, car elles exigent des hommes une croyance uniforme, chose à jamais impossible à réaliser. Les religions d'autorité ne peuvent donc que diviser les hommes et dresser les consciences les unes contre les autres.
La religion de l'esprit, la vraie religion, ne requiert pas l'uniformité des vues intellectuelles, mais seulement l'unité de sentiment spirituel : la fraternité des hommes fondée sur la paternité de Dieu. C’est la seule réalité qui puisse jamais unir tous les peuples et toutes les religions de la terre. La religion de l'esprit devient donc la joie et la liberté croissantes dues à l'ennoblissement par des actes de service plein d'amour les uns envers les autres. «Lier connaissance avec ses frères et soeurs, connaître leurs problèmes et apprendre à les aimer, c'est l'expérience suprême de la vie…»

Un livre d’espérance :
Il y a une survie après la mort. Et la mort n’est que le commencement d’une carrière permanente d’aventures excitantes et d’émerveillements sans fin. En effet, ces impulsions naturelles que Dieu a mises en nous et que nous appelons attrait de l’aventure, soif de découvrir, rêve inné de voyager, soif de beauté, d’amour et de vérité, toutes ces aspirations ne nous ont pas été inutilement données. Ces espérances les plus élevées sont destinées à se réaliser pleinement au cours des longs âges à venir, car Dieu ne peut pas nous tromper. Comme le disait Victor Hugo : «Si l'homme n'est pas immortel, Dieu n'est pas un honnête homme.» La mort n’est donc plus désespérante puisqu’elle est le moyen inventé par Dieu pour nous faire passer du monde matériel au monde spirituel. Les scènes de pleurs et de lamentations, qui caractérisent les époques primitives de l'évolution humaine, seront donc un jour remplacées par une paix profonde et une espérance certaine. Il serait certainement avantageux que les humains moins évolués d'un monde désordonné et arriéré comme celui de notre planète, apprennent quelque peu à considérer la mort naturelle avec la  sérénité, sinon l’assurance joyeuse, que procure la foi vivante.
«Le Livre d’Urantia» nous permet de découvrir une voie nouvelle et meilleure. Ce Livre répond à nos questions les plus graves, les plus angoissantes, les plus intelligentes. Et il y répond en profondeur, toujours avec une logique implacable, ce qui lui confère une crédibilité suprahumaine. À qui donc s’adresse ce livre ?
À toi, qui recherches le bonheur.
À toi, qui voudrais trouver le vrai sens de la vie, de ta vie.
À toi, qui oses penser par toi-même.
À toi, à qui les religions n’ont pas toujours su montrer le vrai visage de Dieu, notre Père. 

Site Internet Archivum
http://www.archivum.info/fr.misc.actualite/2008-10/msg00064.html
Témoignage 14 écrit part Pierre Routhier

Jeune, j'ai développé un attrait pour la vérité. Mes parents ont éduqué leurs enfants dans la confiance mutuelle, le respect et la recherche de la vérité. Du fait d’avouer nos erreurs, nous étions certains d’être compris et pardonnés. Nous aimions tellement nos chers parents que nous n’aurions jamais voulu leur causer le moindre chagrin. Nous voulions tellement qu’ils puissent en tout temps être fiers de nous.

Dans ma recherche spirituelle, l’amour filial que je portais à mon père biologique s’est transposé spirituellement à notre Père céleste. Et je devenais conscient que son amour ne pouvait être moins grand que l’amour dont m’entourait mon père terrestre. Ce fut là la toile de fond sur laquelle se profila ma recherche de la vérité.

Étant élevé dans la religion catholique romaine par de si bons parents, je ne pouvais mettre en doute leurs enseignements religieux avant de percevoir par moi-même qu’une bonne part de ces enseignements se dissociait de l’amour de mes parents terrestres et encore davantage de l’amour miséricordieux de notre Père Universel. Je venais de trouver la clef qui ouvrait la boîte à malices pour les dissiper aux quatre vents. Tout ce qui n’était pas conforme à l’amour le plus beau et le plus grand devait être balayé, rejeté, pour me permettre de m’approcher de la Vérité.

Après un tour d’horizon livresque sur différentes philosophies religieuses et quelques biographies d’illustres personnages, j’en arrivais à lire «La vie des Maîtres» de Spalding, traduit par Louis Colombelle —nom de plume de Jacques Weiss— et publié par les éditions Robert Laffont. À l’intérieur de la couverture de cette première édition, M. Weiss nous renseignait sur sa plus récente traduction dont le nom était: «La Cosmogonie d’Urantia».

C’était même, affirmait-il, la plus extraordinaire traduction qu’il eût faite! Il me fallait lire cette fameuse Cosmogonie et je suis tombé dedans comme un poisson dans son élément. Je ne pouvais m’empêcher de me rassasier de cette narration sortant de l’ordinaire et je mis trois mois à la traverser à la nage dans un sublime ravissement.

Fût-il un livre de science-fiction qu’il les battrait tous! Serait-ce vraiment une révélation de nos amis invisibles? C’était à voir… Personnellement, ce qui m’a convaincu, ce sont les chapitres sur l’Ajusteur de Pensée qui s’harmonisait si parfaitement avec mon âme comme deux diapasons vibrant à l’unisson, comme un accord de vérité sur une portée d’amour.

Maintenant, je suis convaincu de la nécessité de faire connaître cette 5e Révélation et de rassembler les lecteurs pour oeuvrer. Avec mon épouse Lise, nous nous sommes joints à d’autres pour travailler dans les vignes du Seigneur en publiant gratuitement, depuis mars 1986, le Réflectivité sous forme de dépliant, et en collaborant à la mise sur pied de deux associations de lecteurs au Québec. Nous avons participé à quelques Salons du livre pour faire connaître ce cadeau du ciel qu’est «Le Livre d’Urantia», car nous espérons que d’autres aussi sauront spirituellement en profiter.

«Tidings», numéro 14 Juillet 2006, page 3
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Témoignage 15 écrit par  Carol Cannon
 
Cela m'a pris un bon moment pour me décider enfin de m’atteler à la rédaction de “Comment j’ai découvert le Livre d’Urantia”. Et encore, je le fais seulement pour m’éviter la tâche de me rendre au travail en train un samedi. Je me rends compte que le temps dont j’ai eu besoin pour me décider est le même dont j’ai eu besoin pour changer ma compréhension du «Livre d’Urantia».

Cela remonte aux années 1970-1971, j’adorais alors conduire ma Volkswagen dans les routes de campagnes du Connecticut avec mon meilleur ami, frère et poète, Bruce, tout en discutant des grandes questions de la vie, du genre: “D’où vient notre âme ou notre esprit?” ou encore “Que pouvons-nous faire de plus utile avec cette vie que nous avons reçue?” J’avais déjà fait plusieurs lectures pour tenter de répondre a ces questionnements: des existentialistes, jusqu’à Kant, en passant par l’hindouisme, le bouddhisme, le Zoraostrianisme, etc. à travers ces recherches, j’essayais de trouver une signification à ce qui me semblait être une voie sans issue, celle de la vie dans la seconde moitié du 20ème siècle, avec son orientation matérialiste ses familles disloquées et son absence des valeurs. Je me souviens des ouvrages: Cosmo-Conception or Mystic Christianity rosicrucien; An Elementary Treatise Upon Man’s Past Evolution, Present Consitution and Future Development de Max Heindel, son message et sa mission: A Sane Mind A Soft Heart A Sound Body, 28e édition, copyright 1973 (premier copyright en 1909!) ceci me donnant une compréhension inestimable de la signification de l’évolution. L’évolution de la matière jusqu’à l’esprit, l’importance du cheminement spirituel au niveau personnel et à l’échelle de l’humanité.

Dans mon cheminement, j’ai touché au yoga, à la méditation transcendantale, j’ai entrepris et même d’une façon excessive, un régime alimentaire sain. Je suis devenue adepte de la maîtrise de la pensée et des sentiments et j’en suis finalement venue à la conclusion que si la matière ne peut être ni crée ni détruite, je pourrais tout aussi bien me retrouver dans une autre dimension à essayer de résoudre les mêmes problèmes qui pourraient s’avérer pire encore.  Tout en bénéficiant de la richesse des connaissances ésotériques rosicruciennes, Bruce, de retour d’un long voyage de la Suède, me fit part de ce livre qu’il avait vu fortuitement, chez des amis. Il en fit la lecture entière en trois mois.

Je me rendis alors chez Samuel Weiser, une librairie de la ville de New Yorks, spécialisée dans la littérature ésotérique, et impatiente d’obtenir réponses à mes nombreuses questions, j’achetai «Le Livre d’Urantia» accompagné d’un exemplaire de la concordance de Bedell.

J’étais alors, dans mes études, à ma dernière année du secondaire. Lorsque Bruce me questionna où j’en étais dans ma lecture du Livre, je lui avouai que j’étais complètement désorientée par la hiérarchie des êtres célestes qui m’apparaissait aussi complexe et impersonnelle que la structure d’une grande corporation. Mais grâce à la concordance, j’ai pu faire une recherche très fouillée laquelle m’amena finalement saisir toute la portée de ce livre. J’étais à la fois stupéfait, décontenancée et attirée, non seulement par l’information qu’il m’apportait, de la conception du temps, de l’espace et de l’éternité, de l’explication de l’état chaotique de notre monde mais aussi subjuguée par le constat que sa lecture était aussi efficace pour élever ma conscience que ne l’était la méditation. J’ai proposé à mes professeurs et au principal de mon école de me permettre d’achever mes études d’une façon indépendante afin de pouvoir rester à la maison et être en mesure d’étudier également «Le Livre d’Urantia». Je fus alors frappée d’un appel intérieur irrésistible pour dévouer ma vie entière à “faire la volonté du Père”, en donnant tous que je pourrais pour aider à conduire cette planète dans un âge de lumière et de vie, en diffusant à toutes mes relations ce grand message d’espoir et de bonheur pur! Le Père irradie Sa magnificence intérieurement et éternellement et tous, nous sommes invités à nous abreuver à cette source d’amour. Qu’avons-nous besoin de plus? La seule prise de conscience de cette réalité résout tous nos problèmes. Qui refuserait, stimulé par cette appartenance dans l’unité, le soutien de ses frères? Qui oserait faire du mal aux autres? Quelle nation refuserait de vivre en paix? Si chacun de nous vivait l’amour du Dieu qui l’habite, ne ferions-nous pas tout notre possible pour aider notre prochain, de célébrer dans la joie cette réalité divine?
Peut-être après tout, que les changements ne seraient pas aussi évidents. Comme nous le décrit Amrit Goswami dans Self-Aware Universe, la race humaine, est comme un singe en cage, qui préfère la sécurité des barreaux de sa prison, à la liberté. Les 36 dernières années sont remplies de leçons qui démontrent jusqu’à quel point le résultat de nos efforts peuvent se montrer décevants mais en dépit de cela, en de nombreuses occasions, durant ces années politiquement régressives, l’humanité s’est comportée d’une façon étonnamment civilisée. Le fait que les nations soient capables de s’asseoir à une même table sans se matraquer, que des gens de différentes ethnies et cultures puissent cohabiter dans une même ville, m’étonne toujours. Le fait qu’un organisme comme les Nations Unies fut créé, avec l’objectif de mettre un terme aux guerres, est en soit un point tournant pour l’espèce humaine. Le fait que nous ayons des institutions et des lois pour punir les crimes de guerre, démontre la naissance d’une moralité. Le fait que les chercheurs utilisent des codes d’éthiques comme balises pour les applications des sciences de la génétique, est spirituellement rassurant. Bien que les différences religieuses aient atteint un tel degré de contraste, nous continuons d’observer les bienfaits qu’ont les croyances sur les guérisons de l’âme et du corps.

Vue de l’extérieur, il me semble qu’à l’heure actuelle, aux États-Unis d’Amérique, ce porte-flambeau de la démocratie, que les lois sont ignorées par les fonctionnaires qui sont eux-mêmes chargés de les faire appliquer et que les libertés civiles sont restreintes de façon arbitraire, au détriment de la petite entreprise et des individus. Est-ce que tout le drame géopolitique qui se déroule est manipulé avec des intentions encore plus dévastatrices et jusqu’où notre inertie laisse-t-elle les médias contrôler nos perceptions, nos choix et nos vies? N’est-il pas devenu évident que nous devons être responsables de nos choix et définir nous-mêmes notre réalité ?

À mon sens, “Faire la Volonté de mon Père”, continue d’être une question hautement personnelle et intime. Un travail intérieur qui nivelle peu à peu, le terrain accidenté de mon âme et me fait atteindre un plus grand degré de cohérence dans mes efforts de “refléter la paix” que je recherche tout comme Ghandi le conseillait et que je puisse adopter un  comportement approprié en toutes circonstances. Ironiquement, contrairement à ce que veut l’unité, il est parfois préférable de mettre en place des frontières qui nous éloignent de la tentation d’essayer de contrôler les autres; de contrôler leurs besoins, leurs croyances en Dieu ou même de la représentation qu’ils peuvent se faire de ce que doit être l’orientation et l’intégrité.

Je continue toujours à chercher dans toutes les directions possibles pour essayer de comprendre “qu’est-ce qui se passe dans ce monde de fou ?” et d’essayer d’améliorer mon propre comportement. Heureusement, les concepts et enseignements du «Livre d’Urantia» m’aident â transcender toutes les pensées que j’ai pu avoir à propos de cet Univers dont je fais désormais ma demeure. Mon coeur est plein de reconnaissance pour tous ceux qui m’ont permis de connaître ce livre merveilleux et qui continuent de travailler pour que d’autres puissent le connaître également

«Tidings», numéro 14 Juillet 2006, pages 4 et 5
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Témoignage 16 écrit par Rick Lyon

Toute ma vie, j'ai eu le sentiment que ma définition de la religion était différente des autres. Je ne me sentais jamais tout à fait à ma place au sein des églises que je joignais, mais j’ai toujours cru en Dieu et j’avais le désir de le connaître davantage. Je n’ai pas de souvenir d’avoir douté de l’existence de Dieu un seul instant. Cependant, je ne trouvais pas de réponses qui correspondaient à l’idée que je m’étais faite de Lui. Les explications traditionnelles qu’y m’étaient données n’ajoutaient rien à ma compréhension et je ne pouvais accepter l’image de Dieu telle qu’on me la présentait tous les dimanches matin.

En 1978, je travaillais dans une aciérie de Crawfordsville, en Indiana, aux États-Unis. Mon beau-père m’avait déniché ce travail en 1972 pour me remercier d’avoir épousé sa fille aînée. Évidemment, je blague. Il est fort probable que son motif véritable était qu’il pouvait ainsi m’avoir à l’oeil et par la même occasion, veiller sur sa fille aînée nouvellement mariée. Dans cette usine, je travaillais au traitement des eaux usées. L’industrie de l’aciérie nécessite beaucoup d’eau et de produits chimiques. Ma responsabilité était de diriger la section de l’usine où l’on purifie l’eau avant qu’elle ne soit rejetée dans les cours d’eau à proximité. 

Une des corvées qui m’incombaient était d’assurer le transport du cambouis provenant des résidus de fer jusqu’au site d’enfouissement de la localité. Je devais le faire de deux à trois fois par quart de travail. Ce cambouis résultait d’un procédé de neutralisation des eaux acides, auxquelles on ajoutait de la chaux pour ensuite la filtrer. Évidemment, le fait de convoyer par camion de tels résidus jusqu’au lieu d’enfouissement n’était pas l’événement le plus passionnant de ma journée pourtant, il me permettait de m’éloigner de l’usine de temps en temps. Parfois, mon camion tombait mystérieusement en panne devant le stationnement du restaurant «Dairy Queen». Profitant de l’occasion, je m’achetais un lait frappé à saveur de fraises, en me disant que c’était une façon de soutenir l’économie locale. Puis, mon véhicule se remettait à fonctionner mystérieusement afin que je rejoigne l’usine à temps pour le dîner.

Il est amusant de constater que cela se produisait surtout l’été, les jours de grande chaleur. Sacré camion! 

Certains d’entre vous savent peut-être que Crawfordsville est la localité où sont imprimés les «Livres d’Urantia». Dans toute usine, les processus de production rejettent les éléments imparfaits et les éliminent. Dans ce cas-ci, il s’agissait de livres. On les rendait inutilisables avant de les jeter, soit en déchirant la couverture, en les compactant et en les écrasant à l’aide d’un énorme tracteur à chenilles. De temps à autre, un livre épars échappait à ce traitement, cependant l’opérateur était censé veiller à ce qu’aucun livre ne soit récupérable par quiconque. Je l’ai pleinement réalisé un jour où j’ai failli y laisser ma peau, mais cela est une autre histoire.

Vers huit heures du matin un jour d’été en 1978 alors que je finissais de vider mon chargement sur la montagne de détritus, j’ai repéré du haut de la cabine de mon camion un grand livre sans couverture, légèrement endommagé. Il n’était pas dans mes habitudes de ramasser des objets parmi les détritus à cause de l’odeur et même parfois à cause du spectacle qu’offrait la vue de ces montagnes d’immondices. Pourtant, ce jour-là, je suis descendu de mon camion sans réfléchir et j’ai ramassé le livre. En le prenant dans ma main, j’ai lu «La vie et les enseignements de Jésus». Je me suis dit que je faisais bien de l’emmener, je l’ai discrètement mis dans mon camion et je suis rentré à l’usine.

A la fin de la journée, j’ai terminé mon quart de travail, j’ai saisi mon nouveau livre sans y prêter grande attention et me suis dirigé vers la maison. Ce gros livre est demeuré sur une table dans le sous-sol pendant quelques semaines, jusqu’au jour où en y repensant je me suis dit : «Je dois lire ce livre et savoir de quel sujet il traite.» La toute première phrase, «Dans le mental des mortels d’URANTIA — ce nom étant celui de votre monde…» m’a immédiatement frappé en raison du terme «votre monde». J’ai grandi durant les années 60. J’étais un enfant qui aimait l’astronomie, s’intéressait au programme spatial et je rêvais de devenir astronaute. J’étais de ceux qui croyaient que l’univers existe pour entretenir la vie, mais la plupart des personnes qui m’entouraient en avaient une autre conception, en cela je me sentais à part des autres. J’ai ensuite retourné le livre pour y lire la dernière phrase. «Quand tout est dit et fait, l’idée du Père reste encore le concept humain le plus élevé de Dieu.» et me suis dit que je devais découvrir ce qui était écrit entre ses deux phrases. Ce moment de réflexion n’était pas «Euréka, j’ai trouvé» cependant je me rappelle avoir dit à mon épouse que ce livre correspondait à ma vision des choses. Cela est ce qui doit être. Cela est vraiment la représentation de Dieu et de l’univers. J’ai entrepris la lecture du Livre au hasard, en sautant d’un fascicule à l’autre. Je ne pouvais guère imaginer que l’univers des univers se dévoilerait dans ces 2097 pages, pas de merveille dans cet imposant volume. Quelques mois plus tard, je me suis finalement accroupi pour lire le livre du début à la fin. Le fait d’en faire la lecture un fascicule à la fois suscitait mon intérêt, mais c’est seulement à la fin de cette première lecture que j’ai commencé à en avoir une vue d’ensemble. 

En 1994, après des années à penser que j’étais la seule personne sur cette planète qui connaissait ce livre, j’ai appelé la fondation Urantia. La première personne à laquelle j’ai parlé qui connaissait le Livre, se nommait Bob Solone. Par la suite, je suis devenu un membre d’IUA et la même année j’ai rencontré Anne Kinnamon et ses enfants, Sarah, Jérémie, et Katherine. Graduellement, je leur ai parlé des enseignements du livre et finalement du livre lui-même. Après m’avoir entendu parler de Dieu et de spiritualité pendant quelques mois, Anne m’a demandé d’où tiens-tu toutes ces informations? J’ai sauté sur l’occasion pour les partager avec elle. En 1996, nous nous sommes mariés. Anne et moi avons étudié le Livre avec un groupe qui se rassemblait autour de notre table de cuisine et graduellement les enfants ont commencé à nous écouter en discuter. En cours de route, Sarah et Jérémie se sont joints à nos discussions et à l’age de 6 ans, Katherine voulut participer à nos lectures. Je me rappellerai toujours le jour où elle m’a demandé si elle pouvait avoir son propre livre. Aucun père n’a jamais été plus fier que moi ce jour-là et ma fierté persiste depuis ce temps. Lorsqu’elle a enfin eu son livre à elle, nous l’avons surpris sous sa couverture non pas endormie, mais lisant avec l’aide d’une lampe de poche. Durant plusieurs étés, Jérémie a participé à des excursions de groupes. Il est maintenant président de l’association d’Urantia, secteur ‘des grandes plaines’. Anne est une lectrice assidue et possède une grande connaissance du livre ainsi qu’une bonne compréhension de ses enseignements. Je peux vous assurer qu’il n’y a de plus grande joie sur cette planète que d’avoir un conjoint et une famille pour partager avec eux les enseignements du «Livre d’Urantia» et vivre l’émoi que procure la connaissance de Dieu. Notre plus grande expérience fut d’être rassemblés au bord du Grand Canyon pour une session d’étude, tout en admirant un coucher de soleil magnifique. Je me considère comme une personne très chanceuse dans la vie et j’ai eu juste assez d’épreuves pour m’inciter à grandir. Cependant, le fait d’avoir découvert Dieu ainsi que mon ajusteur de pensée grâce au «Livre d’Urantia», constitue la plus grande des bénédictions. Je remercie le Père, car «Le Livre d’Urantia» m’a trouvé. ??

«Tidings», numéro 14, Juillet 2006, page 6 et 7
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Témoignage 17 écrit par Fabian Herrera Acevedo

Première partie
Mon histoire avec «Le Livre d’Urantia» est tout à fait peu commune. Je n’ai jamais pensé cela jusqu’à ce que j’aie connu les expériences de beaucoup de lecteurs et leur manière de trouver le livre. Il était tout à fait atypique pour moi de trouver «Le Livre d’Urantia», et je crois fortement que, sans explications plus concluantes, c’était la volonté du Père qui m’a mis sur le chemin de le trouver. Je vais essayer de résumer beaucoup de choses, parce que j’avais l’habitude de ressentir et de décrire trop de choses, mais je pense que certains voudraient avoir plus de détails concernant certaines choses. En fait, ces choses ne sont pas plus que des détails sans importance, qui ne contribuent pas beaucoup à la compréhension de mon expérience avec le livre. Cependant, je veux que vous sachiez que ce que je vais vous dire est tout juste une parcelle, une minuscule partie de ce qui s’est produit. Je dis cela parce que je me sens extrêmement heureux et reconnaissant envers le Père pour me donner la joie de ressentir ce que j’ai vécu avec «Le Livre d’Urantia»,quand j’étais à peine un grand enfant, un adolescent.
 
Sans en rajouter, voici la manière dont cela s’est produit : mon histoire avec «Le Livre d’Urantia» a commencé vers 1991, quand j’avais environ 10 ans. J’étais un bon étudiant, mais je n’étais pas très bon en maths. J’avais de sérieux problèmes avec elles, et j’étudiais à une école privée où les seuls capables d’y être admis étaient des garçons de familles riches. Je suis d’origine modeste, et j’ai pu étudier à cet endroit parce que j’avais eu une bourse. Même ce statut était en péril parce que mes notes de maths étaient très mauvaises. Pour compléter ce tableau, je n’avais pas non plus les moyens pour me payer un précepteur privé de maths et je me suis senti très désespéré et j’étais toujours de mauvaise humeur. Durant cette période de ma vie, en dépit d’être un enfant, j’étais presque athée et solitaire (je suis encore solitaire), et je détestais toutes choses reliées avec Dieu ou Jésus, mais je ne le disais à personne. Ceci, naturellement, n’était pas été considéré très correct dans la société catholique de ma ville.

En mai, ma situation est devenue plus mauvaise et je suis devenu plus introverti que jamais. Ma famille ne savait toujours pas que ma bourse d’étude était en péril dû à mes pauvres notes en maths et ma mère n’était pas très compréhensive alors. Un jour, alors que j’étais au bord d’une dépression nerveuse, j’ai vu une publicité sur un babillard de mon école. Il s’agissait de leçons de maths gratuites! Je sautais presque de joie, mais comme je l’ai dit précédemment, j’étais si introverti que les gens autour de moi aient à peine noté mon excitation. J’ai couru dans une cabine téléphonique et j’ai composé le numéro de l’endroit où les cours étaient données. D’ailleurs, il était relativement près de mon école, ainsi je pouvais y aller à pied et ne pas dépenser d’argent pour le transport. En plus, je n’aurais pas à dire à ma mère que j’avais besoin d’argent.

Pour être parfaitement honnête, j’ai du caché des choses pour garder secrètes ces classes du vendredi après-midi. Quand vendredi est arrivé, je n’avais pas pris de déjeuner encore. En fait, j’avais pensé résister à la faim jusqu’à plus tard, à mon retour à la maison. Quand je suis arrivé à l’endroit, j’ai noté qu’il y avait un symbole maçonnique au pourtour de la porte et trois cercles concentriques au côté. Ils étaient petits et en bronze insérés dans le bois. J’ai toujours été observateur, mais je n’ai pas prêté trop d’attention à ceux-ci et j’ai sonné. Un jeune homme d’environ 28 ou 30 ans a ouvert la porte. Il était très charmant et m’a invité à entrer. Il m’a demandé si je venais pour les leçons privées, j’ai noté qu’il avait un accent espagnol. La maison était très luxueuse. La chose la plus étrange était qu’il y avait trois autres jeunes personnes là, d’environ 13 ou 14 ans, deux garçons et une fille. Ils étaient à l’extrémité d’une spacieuse salle à manger. Je ne veux pas donner plus de détails pour ne pas passer trop de temps sur ce sujet. Je veux seulement dire que, quand je suis arrivé, un déjeuner m’attendait. Non seulement, les leçons étaient gratuites, mais ils donnaient un repas gratuit aussi. Quand je repense à tout ceci, je me rends compte qu’il était tout à fait dangereux de faire cela sans la permission de mes parents.

Après le déjeuner, l’homme avec l’accent espagnol m’a dit son nom et m’a emmené dans à une salle d’étude énorme avec une bibliothèque gigantesque. Je me rappelle encore la manière avec laquelle il m’a expliqué les maths, en des termes tellement simples que j’ai pu comprendre en 2 heures ce que je ne pouvais pas comprendre en 4 mois. Je me suis rendu compte que les autres jeunes étaient dans une autre salle très grande face à celle que j’occupais. Cette pièce était d’un bleu clair, avec un tapis rembourré et était  pratiquement vide à l’exception de quelque chose au milieu. C’était une petite fontaine en marbre formant trois cercles concentriques. Je ne sais pas pourquoi je suis demeuré observant ces jeunes dans cette chambre assis là, comme s’ils attendaient mon «professeur». J’ai noté que l’un d’entre eux avait un livre bleu dans ses mains et qu’il l’a ensuite donné aux autres. La fille parlait un anglais et un espagnol parfait et me traduisait des choses étranges à ce moment-là à propos de galaxies et de planètes. Je suis demeuré là avec eux à les regarder et à les écouter un bon moment.

Mon professeur, voyant mon intérêt, m’a demandé si je voulais demeurer deux heures de plus et écouter davantage ce que la fille disait. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai accepté, comme si quelque chose me tirait dans cette pièce. Je le sais, car je me rappelle cette fille, je me rappelle d’eux et la voix du professeur. Je ne peux pas dire son nom par respect pour sa demande de garder la confidentialité de leurs noms. Cette expérience est la manière dont j’ai commencé avec le livre. Chaque vendredi après mes leçons de maths, mon professeur traduisait des fascicules entiers du livre et il nous demandait seulement d’avoir un cahier pour noter nos questions. Il faisait des comparaisons de telle manière que j’ai pu comprendre «Le Livre d’Urantia» à l’age de dix ans! En fait la seule chose que je souhaitais, c’était les vendredis après-midi. Je ne peux pas vous dire beaucoup de choses au sujet de mes «camarades de groupe d’étude». Ils étaient des étrangers et étaient dans cette ville pendant un certain temps, cinq ou six années au plus. Mais nous avions quelque chose en commun, nous étions extrêmement fouineurs et mon professeur aimait beaucoup faire des comparaisons pour que nous trouvions les réponses par nous-mêmes.

Mes notes de maths se sont améliorées. Cinq années ont passé et les trois jeunes gens sont devenus mes frères et soeurs, en fait ils étaient les meilleurs amis que je n’ai jamais eus. Pendant ces cinq années, ils sont devenus comme ma deuxième famille. À mesure que le temps passait, j’appris tout sur eux. Il n’était pas facile pour moi, à ce jeune âge, de comprendre toutes les choses enseignées dans le livre. D’ailleurs, j’ai eu besoin au moins de deux ans et demi pour le lire, ou plus correctement de me le faire traduire et expliquer, parce qu’à ce moment-là il n’y avait aucune version espagnole encore.

Il était tout à fait difficile pour moi de voir d’autres garçons de mon âge avec leur manière de voir le monde, mais je savais des choses et pour le meilleur ou non, j’avais compris certaines choses qu’ils ne pouvaient même pas imaginer. Parfois, ceci m’aliénait davantage de la société, mais ceci m’a aussi aider à me rendre compte que ce que je savais pourrait être utile à d’autres. Peut-être alors que les seules personnes que je pouvais rejoindre étaient ces jeunes de mon âge, que parfois je considérais comme immatures et frivoles. Cependant, cinq ans devront passer afin de les réunir plus étroitement ensemble depuis ma première visite à la maison de «mon professeur de maths». Je pense qu’au début, j’ai développé un certain degré nocif de supériorité et la crainte d’être rejeté, ce qui m’a empêché de partager les enseignements de «Livre d’Urantia» beaucoup plus tôt avec d’autres jeunes. Je croyais simplement et maintenant je l’admets, qu’ils étaient en ce temps très stupides et frivoles pour eux de pouvoir comprendre.

Après un an, j’allais seulement à la maison de mon professeur les vendredis après-midi pour la lecture et la compréhension du livre. Mes autres «frères» et «soeur» étaient  toujours là avec moi à questionner et à profiter d’un agréable moment. Cinq ans après la journée où j’avais frappé sur sa porte, mon professeur et les autres jeunes ont dû retourner dans leur pays d’origine, ainsi j’étais seul dans ma ville bien que je ne me sois jamais senti seul. Quelque chose me disait qu’il fallait que je partage au moins indirectement, toute connaissance contenue dans «Le Livre d’Urantia». Il est étrange que, quand nous avons la volonté et la détermination pour faire des choses, le Père nous donne non seulement une mais beaucoup d’occasions de faire la sienne. Et c’est la manière dont la deuxième partie de mon histoire avec «Le Livre d’Urantia» a commencé.

Deuxième partie
Comme j’ai dit dans la première partie de mon histoire, le conflit occasionné par le fait de savoir trop de choses trop jeune dans une ville presque complètement ignorante de l’existence du «Livre d’Urantia» et de ses enseignements, me faisait me sentir comme aliéné de ma société. Je me sentais comme entouré d’étrangers sur une terre étrange.
Un jour, durant un cours à l’école, un professeur a présenté un sujet qui m’a probablement encouragé à «révéler» aux autres jeunes la connaissance du «Livre d’Urantia». J’étais toujours sûr que je ne voulais pas commencer une nouvelle religion ou quelque chose comme ça. En fait, j’étais très peu disposé à discuter des religions, peut-être à cause de la rébellion typique de l’adolescence. J’ai seulement voulu montrer «Le Livre d’Urantia» à d’autres jeunes et ils pouvaient, l’ayant lu, décider d’eux-mêmes et tirer leurs propres conclusions. Et bien, le Père avait toujours ses méthodes. Durant un cours de philosophie, au début de l’année 1996, quand le professeur a dit que «l’homme ne s’adapte pas physiquement à son environnement, mais il adapte son environnement à lui». Et ce fut dans cette classe que j’ai commencé à discuter de beaucoup de sujets tels que - l’origine de la vie, l’existence de Dieu, l’évolution de l’homme, etc. J’ai commencé à attirer l’attention de quelques camarades. Pendant longtemps, bon nombre d’entre eux avaient été plutôt froids et peu amicaux. Après ces discussions, certains de ces camarades, plein de curiosité et de cette soif de connaissance typique à l’adolescence, a commencé à poser des questions et à en rechercher la source.

J’ai dû garder mon sang-froid longtemps pour ne pas leur parler du «Livre d’Urantia», parce que j’avais décidé qu’il valait mieux partager avec eux ce que je savais ou avais compris intuitivement, d’une manière indirecte. Après plusieurs mois, je leur ai montré le Livre et aussi irréel que cela ait pu sembler, âgé de 16 ans, j’ai commencé un petit groupe d’étude de sept personnes. Je croirai toujours que nous étions le groupe d’étude avec le début le plus original, et aucun de nous n’avait plus de seize ans. 

En environ un an, ils ont lu le livre presque en entier. Ils sont devenus mes amis et nous avons vécu beaucoup de choses ensemble. Ces années ont été simplement merveilleuses.
Naturellement, il y avait toujours des hauts, des bas et des reculs, mais en général nous avons conservé notre amitié et avons progressé dans l’étude du livre. Cependant, quoique nous ayons formé un groupe et pu accéder au livre dans sa version espagnole, nous nous sentions terriblement seuls. Nous n’avions aucune idée s’il y avait d’autres groupes d’étude ou associations. Nous avons cru que nous étions seuls au monde et nous ne nous sommes pas sentis particulièrement mal à l’aise à cause de cela, mais nous n’étions pas plus réconfortés pour autant. Nous étions très jeunes et nous savions déjà beaucoup de choses que les gens plus âgés que nous ignoraient complètement. Nous étions sans le réaliser, presque une confrérie, mais nous n’étions pas fermés, au contraire, nous recherchions d’autres personnes très intéressées et en fait nous y avons peu à peu réussi.

Alors arriva l’an 2000. Quatre ans s’étaient écoulés depuis qu’ils avaient connu «Le Livre d’Urantia», grâce à moi, et nous commencions une nouvelle étape dans nos vies avec «Le Livre d’Urantia». Cette étape était aussi significative que la précédente. C’était pour moi comme un voyage d’expérimentation et d’internationalisation par la socialisation et la compréhension mutuelle. La troisième partie de cette histoire n’est pas uniquement ma propre histoire, mais l’histoire de l’association de Barranquilla en Colombie, qui humblement est venue à l’existence et a incité chaque membre de notre groupe à sentir qu’il n’était pas seul dans l’univers. C’est ainsi qu’a commencé la troisième partie de mon histoire avec le livre.

«Tidings», numéro 12, Mai 2006, page 3
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Témoignage 18 écrit par Bart Gibbons

Ceci est le récit de ma découverte du «Livre d’Urantia» et comment ses enseignements ont fait partie de mon cheminement au cours des quatorze dernières années qui ont été remplies de hauts et de bas. J’espère que j’ai finalement mûri comme il est décrit au paragraphe 5 de la page 1096

«De tels individus nés d’esprit ont des motivations de vie si renouvelées qu’ils peuvent assister avec calme à la mort de leurs plus chères ambitions et à la destruction de leurs espoirs les plus ardents. Ils savent pertinemment que ces catastrophes sont simplement des cataclysmes rectificateurs qui ruinent leurs créations temporelles, préalablement à la construction des réalités plus nobles et plus durables d’un niveau à la fois nouveau et plus sublime d’accomplissement universel.»

Comme Jésus a dit (P.1956):
«Rien dans les affaires humaines ne peut remplacer l’expérience réelle.»

La première fois que j’ai entendu parler du «Livre d’Urantia» c’était au printemps de 1992. Une amie étudiante dans un cours de métaphysique m’avait prêté son exemplaire et celui-ci a immédiatement riveté mon attention. J’ai été fasciné par la version de la vie de Jésus et le fait qu’il n’avait pas été sacrifié pour les péchés de l’humanité. J’ai rapidement acheté mon propre livre et suis devenu un lecteur avide depuis ce temps.

L’embrassement des enseignements du «Livre d’Urantia» n’est pas le chemin typique pour quelqu’un avec un héritage juif! La semence de mon empressement d’accepter «le Livre d’Urantia» avait été plantée vingt ans plus tôt, quand j’ai grandi à Los Angeles. Durant mes années au collège et à l’université, j’ai toujours eu des amis chrétiens. J’ai participé à beaucoup de discussions religieuses avec ces amis et les plus évangéliques ont fait de leur mieux pour me persuader de joindre leur rang. Mais durant ces années, certaines choses ne semblaient pas tout à fait correctes, bien que je ne puisse mettre le doigt dessus.

J’entretenais des amitiés particulières avec deux personnes qui avaient des valeurs et des intérêts d’ordre chrétien. Le premier était un ministre presbytérien, compagnon musical de mon frère le plus âgé. Je l’avais connu deux ans plus tôt, quant à 14 ans (en 1973) j’avais bêtement attendu des heures sous la pluie contre la volonté de ma mère juive pour voir le film «l’Exorciste». J’avais été profondément traumatisé par la présentation terrifiante de la possession démoniaque et je ne pus dormir convenablement pendant des années. Ce ministre m’a merveilleusement réconforté, en m’assurant que Dieu avait vraiment plus de puissance que Satan. Durant cette période, je ne pense pas que j’aurais maintenu mon équilibre mental sans lui.

L’autre ami que j’avais, était un homme grec orthodoxe que j’avais rencontré au collège. Quand nous nous sommes rencontrés, nous partagions un intérêt commun pour les échecs. J’étais un joueur de niveau expert, mais mes préparations pour les tournois n’étaient pas systématiques. Il était un brillant étudiant en sciences religieuses et son approche méthodique à ses recherches universitaires lui a aussi bien servi comme entraîneur d’échecs. Ensemble, en moins de trois ans de travail, j’ai pu améliorer mon jeu et je suis devenu un maître aux échecs tandis que nous étions toujours à l’université. Notre amitié a continué à se développer après notre graduation et il fut mon témoin lors de mon mariage. Tristement, il n’a plus voulu de notre amitié une fois que j’eus trouvé «Le Livre d’Urantia». Il avait obtenu une maîtrise en sciences religieuses et ne pouvait pas tolérer mon enthousiasme pour un livre qui ne faisait partie d’aucun programme universitaire reconnu. Aussi intelligent qu’il soit, il avait un niveau de dogmatisme et peut-être de fierté  académique au sujet de la religion et ne pouvait pas tenir compte de quelque chose d’aussi différent que «Le Livre d’Urantia».

Ma famille avait souffert de reculs économiques dévastateurs durant mes années au secondaire et au collège. Bien que ma mère ait pu par la suite améliorer les choses, je n’ai pas comme elle apprit à faire face à ces situations. Tout au long de ces années, j’étais continuellement inquiet par les problèmes financiers.

Avec regrets, je dois admettre que même après avoir été un lecteur du «Livre d’Urantia» pendant dix ans, j’ai plongé dans un abîme profond de désespoir en 2002 et 2003, quand je me suis senti comme si j’avais été harponné par des échecs financiers, professionnels et personnels. Un associé ne pouvant me rembourser un prêt, pour cette raison, je ne pouvais pas payer mes propres dettes. Le psychiatre qui m’a évalué a dit que je rencontrais chacune des sept conditions pour être en dépression. 

J’ai par la suite décidé que je devais quitter la Californie et recommencer à nouveau quelque part d’autre. Une partie importante de mon plan était de détruire ma solvabilité en n’effectuant pas les paiements pendant 6 mois. L’avantage à cette décision était que mes créanciers seraient disposés à accepter un arrangement de sorte que je puisse éviter la faillite.

De nouveau j’ai obtenu une inspiration précieuse à la page 1223 du «Livre d’Urantia». Il est écrit que «l’incertitude dans la sécurité est l’essence de l’aventure paradisiaque». Cette citation m’a vraiment permis de faire face à l’incertitude, de me déplacer à l’autre bout du pays, de demeurer avec des amis au New Hampshire, sans travail prévu afin de perdre intentionnellement ma réputation de solvabilité! Tout comme je me sentais adolescent, lorsque j’ai eu besoin de conseils de mon ami ministre pour traverser cette période, je n’aurais pu m’être engagé sur ce chemin sans avoir la foi que «Le Livre d’Urantia» avait inculquée en moi.

Par conséquent, je me suis organisé pour quitter la Californie le 5 septembre 2003. Tristement, ma mère a été hospitalisée d’urgence en août, et elle est morte le 1er septembre. Son enterrement eut lieu la journée avant mon départ. 

Je suis heureux de vous dire que les événements se sont déroulés beaucoup mieux que je ne l’avais espéré. Temporairement, j’ai pu trouver du travail, je suis un comptable agréé certifié et en 2004, j’ai réglé toutes les dettes que je pouvais. Une seule demeure en litige. En mai prochain, je déménage au Missouri après avoir accepté une offre comme directeur divisionnaire en comptabilité pour une entreprise de la Défense nationale.

Je me sens plus habilité maintenant à vivre les fruits de l’esprit, à exsuder la joie qui dérive d’être un fils du Père Universel. Savoir qu’il y existe une parfaite gouverne venant de Dieu et un destin éternel de service pour Lui, quelle vie de tressaillement cela peut être!

«Tidings», numéro 12, Mai 2006, page 4
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Témoignage 19 écrit par Janes H. Perry

C'était en 1976 et mon internat médical était à moitié terminé. Alors que l’année s’écoulait, j’étais toujours aux prises avec deux problèmes que je n’avais pu résoudre : le problème de gagner ma vie et celui de lui donner une signification valable. Il y a environ huit ans, je me suis détourné d’une carrière militaire qui avait résolu le problème de gagner ma vie et ceci, après sept années d’investissement qui ont failli me donner un but significatif. En réfléchissant sur ces deux problèmes, j’ai réalisé que j’étais toujours très insatisfait de n’avoir trouvé aucune signification valable.

J’ai reçu mon diplôme de médecine environ huit mois plus tôt et bien que ceci ait été un accomplissement intellectuel appréciable, je ressentais une profonde insatisfaction dans mon âme. Cet exploit ne m’a procuré aucune compréhension de plus. J’avais quelque peu pensé que ceci aurait dû accroître mon niveau de satisfaction spirituel, mais cela n’a rien fait. Alors que la pratique de médecine pouvait presque certainement résoudre mes problèmes économiques si je demeurais fidèle au programme, je me rappelais que cette profession pouvait également s’envoler en fumée, comme la carrière militaire, lorsque se rebellerait en moi ce quelque chose que je ne pouvais identifier. J’étais dans une impasse.

Pendant cette année-là, une nuit vers deux heures du matin, alors qu’on m’avait appelé pour vérifier un patient dans une des salles, j’y arrivai sans voir d’infirmière. J’ai regardé vers le poste de garde et, dans un cagibi, j’ai vu l’infirmière qui lisait un gros livre bleu. J’ai toujours été curieux lorsqu’il s’agissait de livres, spécialement lorsque quelqu’un lit à cette heure de la nuit. Je lui ai parlé et me présentai. Elle m’a dit qu’il y avait un patient qui avait besoin d’être rebranché sur son soluté intraveineux, qu’à la dernière tentative, celle-ci était sortie de sa veine. Dans le cours de notre conversation, je lui ai demandé ce qu’elle lisait. Elle a répondue avec une série d’adjectifs superlatifs telle que formidable, pétant, et «tout à fait autre chose». Je lui ai demandé de me laisser voir le livre pendant un moment. J’ai vérifié la table des matières et j’ai été stupéfait par les titres des fascicules. J’ai demandé où je pourrais l’obtenir et elle s’est portée volontaire pour m’en procurer un. Ensuite, j’ai complété la tâche médicale qui, en premier lieu, m’avait dirigée à cette salle.

Plusieurs mois se sont écoulés et je n’ai pas revu l’infirmière jusqu’à ce que finalement j’aie été appelé en service en même temps qu’elle. Je lui ai parlé du livre et lui ai demandé où je pourrais en avoir un. Elle a dit qu’elle avait été extrêmement occupée et s’excusa de n’avoir pu m’en procurer un, qu’elle n’avait pu en prendre un au Yes Book Store dans le district de Georgetown à Washington D.C. Peu de temps après, vers sept heures du soir, après mon travail et à la suite d’une réparation de crevaison près de la 14e à Washington D. C., je me suis dirigé vers le Yes Book Store de Georgetown; il était environ 8 heures pm. J’ai demandé à la commis si elle avait un livre portant le nom d’Urantia. Elle acquiesça et m’indiqua la section où je pouvais le trouver. J’ai rapidement récupéré le livre, payé environ 28 $ pour celui-ci et retournai chez moi.

Comme je l’ai dit plus tôt, je n’avais pas encore trouvé la solution à mon problème d’allier la fonction économique avec un but déterminant. J’avais déjà réalisé que je n’éprouvais aucune joie à diagnostiquer les maladies des patients qui semblaient être le principal plaisir de mes professeurs et enseignants. Ce n’est pas qu’ils ne soignaient pas les gens, mais leur but premier semblait être seulement le défi intellectuel de comprendre ce qu’il y avait d’affection chez leurs patients. Ayant interrogé un professeur sur l’insensibilité apparente de certains médecins vis-à-vis leurs patients, il m’a dit que nous ne pouvions pas enseigner l’empathie et la compassion. Vous devez apporter ces choses avec vous. Et pendant que je voyais ces gens malades se dégrader lentement, mon âme s’emplissait de désespoir à l’idée que je passais tant de temps à acquérir l’expérience d’une profession que je n’aimais pas. Alors, voilà l’état dans lequel je terminai mon entraînement et entrai dans le monde de la médecine.

Quelque temps après avoir entrepris d’étudier le «Livre d’Urantia», j’ai tenté  de le lire sérieusement, mais avec peu de progrès, attribuant cela au fait que j’essayais d’harmoniser les concepts de ce livre avec mon propre sens de la vie au lieu de l’inverse. Je commençais à comprendre que les grandes lignes de ma carrière éternelle se  dessinaient ici, tel que j’étais. Cela me révéla aussi le but de toute cette souffrance et cette lutte. Je compris davantage pourquoi il y avait tant de maux et de maladies dans le monde, tant de conflits et de problèmes. Et alors que le temps s’écoulait, j’en suis venu à saisir le but simple dans ma vie; ceci était de faire la volonté du Père avec tout mon coeur. Cette décision a résolu le conflit entre la nécessité économique et le but significatif, alors que je comprenais qu’en servant mes patients je servais effectivement le Père céleste. Bien que mes efforts ne pouvaient guérir aucune des maladies terribles dont mes patients étaient affligés, j’ai compris que mes efforts pouvaient prolonger leurs vies et la qualité de ces vies pour une période beaucoup plus longue que si je n’étais intervenu. J’ai compris qu’en prolongeant leur séjour ici avec une certaine qualité de vie, je les aidais effectivement à faire leur part dans l’actualisation de l’Être Suprême. Et pendant que j’accumulais les valeurs divines et les significations par l’entremise de ma profession, j’ai réalisé que je ferais joyeusement et gratuitement ce travail si agréable et rempli de buts et de significations tels que cela était devenu. Oui, je ne le savais pas à l’époque, mais par bonheur mes amis invisibles m’avaient rejoint dans la forme du «Livre d’Urantia», une vraie mission de miséricorde. 

«Tidings», numéro 13, Juin 2006, page 4
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Témoignage 20 écrit par Ernesto Veloso

Chaque fois que vous empruntez un chemin et que vous y restez, cela vous mènera sûrement à destination. Peu importe la lenteur à laquelle vous y allez ou combien de mauvais chemins vous empruntez pendant le voyage, à la fin, vous êtes convaincu que toutes vos démarches mènent à cette route et qu’il n’y a aucune autre manière d’y arriver. Et ma route ne pouvait que m’amener vers la chrétienté comme on l’enseigne dans «le Livre d’Urantia».
C’était à la fin de 1996 ou au début de 1997 lorsqu’un groupe d’amis s’est spontanément réuni pour discuter de différents sujets, mais principalement de religion. Les réunions ont eu lieu dans des endroits invraisemblables. Si deux personnes ou plus se réunissaient, alors, la discussion venait spontanément. Chacun de nous était des chercheurs de vérité. Nous venions de différentes croisées de vie et c’était la raison pour laquelle il n’y avait aucun objectif défini.

À cette époque, un ami du groupe (Juan Jose) et moi travaillions au même endroit comme gardiens de nuit et c’était un autre endroit de rencontre occasionnelle. C’était l’une de ces nuits où un ami est venu avec une revue espagnole appelée «Mas Alla de la Ciencia» (Au-delà de la Science). Nous avons porté une attention spéciale à la rubrique (Contacts) où une femme espagnole du nom de Olga Lopez voulait entrer en contact avec des gens qui avaient lu «Le Livre d’Urantia». Le nom du livre a attiré notre attention, c’était la première fois que nous entendions un nom de la sorte. Nous avons copié l’adresse et mon ami lui a écrit une lettre. Je ne lui ai pas écrit, car je croyais que ça était une arnaque comme il y en avait eu précédemment dans ce magazine.
Environ deux mois plus tard, Juan Jose est venu à la maison et m’a montré une lettre envoyée par Olga Lopez, d’Espagne avec des informations sur «Le Livre d’Urantia» et nous avons commencé à l’étudier. Au début, je dois dire que cela m’a semblé très étrange et même un peu spéculatif; d’autre part, le livre employait une terminologie qui nous était complètement inconnue. 
Mais, avant de continuer, je voudrais clarifier quel long chemin j’ai dû faire avant d’en arriver là. D’abord, je connaissais Jésus de l’église charismatique. Lorsque j’ai trouvé ce groupe, je n’avais pas plus d’informations religieuses qu’une très vague tradition familiale afro-catholique. Je suis resté dans cette église Pentecôte pendant environ neuf années.
J’ai toujours eu un besoin de réponses et j’ai découvert que la foi doit pouvoir se raisonner dans les limites humaines. À tout le moins, nous devons avoir une base quelconque, qu’elle provienne d’un livre ou d’une coutume. La foi a besoin d’un pilier où le croyant peut s’appuyer dessus, et il n’y a aucun pilier plus grand que la vérité. Jésus a dit: «Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.» Et d’être libre est la seule manière d’être heureux. Le bonheur n’est pas plus que la connaissance de soi et nous pouvons seulement découvrir qui nous sommes, quand nous reconnaissons qu’à l’intérieur de chaque individu habite un fragment de divinité. 

Pendant longtemps, après mon départ des Pentecôtistes, j’ai visité beaucoup d’endroits traitant de théosophie, d’hindouisme, de scientologie jusqu’à ce que je rencontre le mouvement des Quakers, qui avec leur doctrine de lumière intérieure et de recherche de la vérité, m’a amené vers ce que je recherchais. Très tôt la déception est venue, d’abord parce que le mouvement moderne des Quakers n’a rien à faire avec ses fondateurs théologiens. D’ailleurs, les groupes en Amérique latine étaient presque charismatiques, et les Anglais sont bouddhistes et ils n’aiment pas entendre parler de Jésus trop souvent. 
Ainsi, sous toutes ces influences, je suis arrivé au «Livre d’Urantia». Au début, comme j’ai dit plus tôt, la lecture m’était difficile, la terminologie m’était inconnue, mais d’une part, et étonnamment, toutes les doctrines, les théories et les idées que j’avais considéré étaient juste là et, naturellement, la réponse aux nombreuses questions qui m’ont pourchassé toute ma vie. 
Ainsi, c’est de cette façon que nous avons commencé et pendant longtemps, nous n’avions que quelques articles et brochures. Plus tard, nous avions seulement un livre à nous partager, jusqu’à ce qu’une amie et lectrice du «Livre d’Urantia» au Brésil me donne une copie.
Nous avons contacté M. Robert Solone par téléphone, et il a offert sa collaboration. À ce moment, notre groupe était dispersé. Il n’y avait que Juan et moi comme lecteurs. Mais connaissant bien mon ami je me rendais compte que son intérêt était seulement temporaire. Une nuit, il me rendit visite au travail. Il a mis le livre devant moi et m’a dit: il est à toi, il est à vendre. À ce moment-là, j’étais heureux, car je n’avais pas encore de livre à moi et je devais continuellement l’emprunter. La semaine suivante quand je suis allé chez lui, il m’a dit qu’il avait tout vendu les articles à un vendeur de livres. Alors, j’ai couru dans l’espoir qu’il n’était pas trop tard et que je pouvais récupérer la plupart des choses. 

Je n’ai jamais eu l’intention de créer un groupe, je recherchais une réponse selon mes convictions spirituelles. D’une part, j’avais peu de connaissance et, d’autre part, je considérais  contribuer d’une manière très individuelle à Urantia. Mais entre-temps, de la documentation concernant «Le Livre d’Urantia» m’arrivait du Brésil et, comme j’avais maintenant deux copies du livre, c’est à ce moment que j’ai commencé à prêter des documents à certains amis près de moi. 
Je n’avais jamais considéré l’idée de constituer un groupe et beaucoup moins d’en devenir l’hôte, quand un jour je me suis rendu compte que pendant presque deux mois nous avions fait des réunions. L’ancien groupe s’est réuni à nouveau pour des discussions, mais, à la différence que maintenant j’avais une manière claire et un but précis de ce que je voulais accomplir. 

Peu à peu, nous avons fait des progrès après ces années d’étude. Il est vrai que nous sommes seulement trois depuis le début, mais d’autres sont venus avec un désir sincère de recherche et de soif de vérité spirituelle.
C’était un grand défi pour moi. J’avais quelques contacts avec deux femmes, lectrices du Brésil, deux livres et un peu de documentation. Mais le Père céleste et notre Fils Créateur répondent toujours à nos demandes. J’ai eu l’opportunité d’avoir une adresse courriel et ainsi, j’ai fait mes premiers contacts, d’abord avec M. Agustin Arellano qui a fait envoyé plusieurs livres pour les besoins de notre groupe, par un lecteur qui est venu travailler à Cuba.
Plus tard j’ai contacté M. Victor Garcia, un grand ami à moi. Je lui suis très reconnaissant pour nous avoir mis en contact avec la lectrice espagnole qui nous a fait connaître l’existence du «Livre d’Urantia». Je le considère comme le précurseur du «Livre d’Urantia» dans mon pays.

Aujourd’hui le groupe est constitué de sept lecteurs, deux femmes et cinq hommes: Claudia, Marlenes, Emmanuel, Eric, Joel, Oscar et moi. Nous sommes tous ensembles non seulement parce que nous avons «Le Livre d’Urantia» et la foi, mais également parce que nous avons développé l’esprit de camaraderie et de fraternité. Nous sommes tous des amis et gardons un rapport étroit. Je voudrais exprimer ma gratitude à beaucoup de gens qui nous ont donné leur appui tout ce temps. Ainsi, je voudrais mentionner Liza Palm, Angel Sanchez-Escobar, Wanda Ribeiro, Maria Ilaria Dias da Silva mais, surtout, avons beaucoup apprécié la visite de deux frères chiliens Gustavo Pradhana et d’Anselmo Magana, avec qui nous avons eu l’occasion de partager. Ils nous ont donné de nouveaux livres et quatre, ont été donnés aux bibliothèques publiques de mon pays.

Avec ce modeste témoignage, j’ai voulu expliquer comment j’ai trouvé «Le Livre d’Urantia» et comment le groupe a été créé. Nous voulons dire qu’ici, dans ce pays merveilleux, il y a des Urantiens, et nous ne sommes pas les seuls. Beaucoup de gens dans d’autres coins de Cuba montrent de l’intérêt. Que grâce à nos modestes efforts, «Le Livre d’Urantia» n’est pas totalement inconnu. De grands défis nous attendent, nous avons de bonnes conditions, mais nous avons besoin de la coopération et de l’appui fraternel de d’autres frères. Le contact personnel est fondamental, nous sommes une grande famille, fils du même Père, notre énergie est concentrée dans l’action. Nous espérons que ce sera une motivation pour vous de nous connaître un peu mieux et nous vous en sommes reconnaissants pour cela.

Mes salutations sincères de Sancti

«Tidings», numéro 15, Aout 2006, page 7
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Témoignage 21 écrit par Maurice Migneault

Ma découverte du «Livre d’Urantia» s’est produite grâce à un ami déjà lui-même lecteur assidu depuis longue date. Il perçut une recherche de la vérité à travers mes questionnements sur le sens de la vie. Peut-être eut-il même la finesse de me suggérer les questions qu’il faut se poser. De toute façon, il me disait connaître un grand livre dans lequel je trouverais beaucoup de réponses.

Ma première préoccupation était alors de savoir combien il avait de pages son fameux livre. Parce que je suis peut-être enclin à la réflexion, mais pas tellement à la lecture. En outre, je me méfie toujours des gens qui utilisent plus de mots que nécessaire pour dire plus de choses qu’ils ne connaissent. Ah ! il m’a vu venir de loin, le finaud. «Je ne me souviens pas exactement combien il a de pages, dit-il, mais cela fait déjà deux fois que je le lis.» Me voilà donc un peu rassuré et je lui demande de me l’apporter.

À notre rencontre suivante, il m’apporta le livre. Mais c’est quand j’ai vu le bijou!!! «Jamais je ne pourrai lire tout ça!» que je lui ai dit. «Prends tout ton temps, rien ne presse; un an, deux ans ou même trois, aucune importance. Et, s’il te plaît, garde-le, il est à toi. J’en ai une autre copie à la maison.» 

J’en profite ici pour dire que je crois important pour chaque lecteur d’avoir toujours une copie du livre en réserve pour prêter ou donner. Il y a des opportunités de communication qui se présentent parfois très rarement. Il faut être prêt à les saisir.

Ma lecture commença, comme il se doit, avec l’introduction. Dès la deuxième page, je me sentais déjà comme une huître essayant de suivre un cours de philosophie de quatrième année. Je suis passé de la page 3 à la page 21 d’un coup. Ça s’appelle lecture à vol d’oiseau sans escale.

Dans la quatrième partie, l’huître est juste passée du cours de quatrième année au cours de troisième. Moi qui ai déjà de la difficulté à suivre une pièce de théâtre lorsqu’il y a plus de trois personnages, alors, ici, vous pensez ! Hop ! un autre petit vol d’oiseau et j’embraye en deuxième. J’y patauge à gauche et à droite, et je réussis à lire environ le quart. Je commence à avoir une idée de ce qui m’attend de «l’autre côté» et ma croyance grandit.

Avec la troisième partie, l’histoire d’Urantia, j’avais déjà atteint ma vitesse de croisière de lecteur. Il faut dire que je voyage à pied et me repose souvent. Ici, j’en ai lu les trois quarts et je dois dire que les textes concernant les Ajusteurs de pensée m’ont particulièrement bouleversé. Il y avait longtemps que je me questionnais sur les mécanismes de communication de Dieu avec l’homme, et comment il pouvait respecter notre liberté de choix tout en nous indiquant le chemin à suivre. Mais, comme d’habitude, le dessert était pour la fin. 

Avant d’entreprendre la Vie et les Enseignements de Jésus, j’étais intimement convaincu qu’une oeuvre de cette ampleur ne pouvait provenir d’un homme, ni même d’un groupe d’hommes. Cela devait obligatoirement avoir une origine céleste. Dans cette dernière partie s’est dissipée toute trace d’angoisse existentielle. J’ai peu à peu pris conscience de la démesure de l’amour de Jésus pour l’homme. Ce témoignage m’a transformé. J’y ai compris que, même à travers le doute et l’imperfection, l’amour s’exprime par le don de soi. J’y ai compris également que, Dieu excepté, tout demeure transitoire. Il ne faut s’arrêter nulle part avant le Paradis, et l’éternité ne se mesure pas en temps, mais en degré de sagesse.

Après cette première tentative de lecture du livre, j’ai repris le tout au début. Mais c’est toujours la Vie de Jésus qui me retient. 

L’étude du Livre est importante, mais elle sera toujours en deuxième place. Pour moi, la nécessité d’agir en fils de Dieu demeure la priorité absolue. C’est l’ensemble de nos actions qui forme le tympan pouvant nous permettre d’entendre la Voix de Dieu.

Maintenant, le message que j’aurais pour les «indifférents» serait d’essayer de vivre le plus longtemps possible afin d’augmenter leur chance de voir, un jour, un peu de pluie humecter leur terre desséchée. Ce n’est pas parce qu’un sol est aride qu’il ne peut contenir de semences, et un «éveil» peut toujours survenir, même à la dernière seconde. 

Pour ce qui est des sceptiques, je leur dirai que le doute nous permet d’être sélectifs dans nos croyances et que cela est bon. Si quelqu’un pose dans ta main une semence en te disant à quoi ressembleront ses fruits, il est bon de conserver un doute raisonnable. Mais, lorsque l’on goûte enfin au fruit de l’arbre, il n’y a plus alors de place pour le doute envers celui qui nous a donné la semence.

Et je termine par un aveu: à vingt ans, l’amour m’a déçu parce qu’on avait trompé ma confiance. Mais l’amour n’était pas coupable. Ce n’était que la faute d’un marchand de rêves.

À vingt ans, je refusais Dieu parce que l’Église avait trompé ma confiance et mes attentes. Mais Dieu n’était pas coupable. Ce n’était que la faute des marchands de prières.

Un guide du ciel m’a fait un jour découvrir «Le Livre d’Urantia». J’ai fait de nouveau confiance à la vie et j’ai depuis, dans mon coeur, une lumière qui me protège de l’obscurité et sert de phare à ceux qui sont dans l’ombre.

J’ai choisi le Paradis et Dieu m’a offert l’éternité pour m’y rendre. 

«Tidings», numéro 15, Aout 2006, page 9
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Témoignage 22 écrit par Christine Baussain

J'ai découvert le livre à Paris, dans les années 1986-87. J’en étais encore au début de mon chemin spirituel, qui avait d’emblée été varié et éclectique, car je suis plutôt curieuse et tout ce que je trouvais m’intéressait. Et puis spirituellement aussi j’aime bien les défis. Mais c’était le livre le plus épais que je n'avais jamais vu!

En le feuilletant, je l’ai trouvé très compliqué, et c’est justement ce qui m’a décidée à l’acheter, poussé par un orgueil intellectuel qui avait très envie d’en découdre avec ce pavé. À la lecture, j’ai très vite été confrontée à plusieurs lourdes difficultés, d’ordre plus philosophique que spirituel. Par exemple, deux problèmes majeurs ont presque failli me faire refermer le livre définitivement.

Tout d’abord, un manifeste manque de compassion envers la condition humaine, une espèce de style froid et technique qui semblait indiquer un grave déséquilibre entre la prétendue lumière dont provenaient la révélation, et les réalités de la vie des hommes sur cette planète. Je ne prendrai pour exemple que les considérations de ces êtres soi-disant spirituels sur les races humaines, qui me faisaient penser à des discussions d’éleveurs comparant leurs troupeaux. De plus, je devais constater que très souvent, les informations apportées par le livre sur des sujets tels que le rêve, les manifestations après la mort, et tout le domaine de l’énergétique humaine en général (qui m’intéresse beaucoup et est un peu ma spécialité) ne correspondaient ni à mes expériences ni à ma pratique. Or tout le monde sait que c’est la théorie qui doit obéir aux faits, et pas le contraire. 

Et puis surtout, ce texte, tel qu’il m’apparaissait, devait être accepté comme un tout, une unité cohérente et compacte, dont il était impossible de discuter les parties sans être taxé de «rebelle». Comme autour de tout ce qui se présente comme révélation, il flottait autour  de ce livre un petit air de «à prendre ou à laisser» qui était tout sauf engageant.

En dépit de ces difficultés, ou peut-être à cause d’elles, j’ai persisté dans ma lecture, avec efforts, colères, fatigue, mais obstination. Et une fois arrivée à la fin, je l’ai relu, dans le  désordre, et je n’ai plus arrêté.

Je perçois l’action lente et profonde du texte sur mon mental, l’adoucissant, le rendant plus vaste, plus équilibrée; je le laisse travailler en moi. Et j’ai fini par recevoir de ce livre le plus précieux cadeau dont il soit possible de rêver: la conscience de la présence de Jésus vivant au fond de moi.

D’autres enseignements m’aident à surmonter ce que je continue à considérer comme certaines insuffisances du texte urantien, mais j’ai imprimé les fascicules séparément et j’en ai toujours un avec moi. Ce livre avec lequel je me suis tant battue est devenu mon ami le plus fidèle sur mon chemin vers Dieu.

«Tidings», numéro 16, Septembre 2006, page 4
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Témoignage 23 écrit par Gilles Bertrand

Ayant été élevé dans une famille à caractère très religieux, selon l’esprit traditionaliste de l’Église catholique, j’ai assisté à tous les rituels d’usage… et plus. Messe 2 ou 3 fois la semaine, chapelet quotidien et tout le fatras des cérémonies prescrites par l’autorité.

Depuis ma tendre enfance jusqu’à l’adolescence (1968), j’étais sous le joug de mes parents et des autorités ecclésiastiques. «Hors de l’Église point de salut», telle était la maxime de mon père.

La peur du péché et de l’enfer, ainsi que d’autres croyances contraignantes me confinaient dans un étroit labyrinthe dont l’aboutissement spirituel m’apparaissait bien lointain et dont seul un saint pouvait se sortir vivant.

Je me posais nombre de questions (spirituelles et scientifiques) qui restaient sans réponse.  Malheureusement, la voie étroite de l’ignorance traditionnelle de cette époque m’ancrait encore plus dans mon désarroi.

Entre 20 et 25 ans, pour remédier à la situation, j’ai commencé à chercher des réponses logiques à toutes mes interrogations. J’ai visité plusieurs écoles ésotériques (sciences cosmiques, rosicruciens, méditation diverses, hypnotisme, radiesthésie, etc.). Mais aucune ne m’apportait pleine et entière satisfaction.

J’ai donc prié. Demandez et l’on vous donnera. Frappez et l’on vous ouvrira.

J’ai donc mis mon âme entre les mains de Dieu et c’est alors que j’ai reçu sa grâce au centuple.

Voici, en bref, comment tout cela s’est passé. J’allais régler mes comptes avec mon maître de sciences cosmiques. Dans son bureau où mille papiers s’empilaient, il y avait, au milieu d’eux, un gros livre ouvert sur lequel furtivement j’ai jeté un coup d’oeil. Ça parlait d’anges… de planètes…   Immédiatement, je me suis intéressé à ce livre, mais mon «prof» m’a rétorqué que je n’étais sûrement pas encore prêt à recevoir ces messages réservés aux initiés.

Qu’à cela ne tienne, je me suis mis à la recherche de ce livre (en français) introuvable, à cette époque (1975). 

Dans les dédales de la bibliothèque rosicrucienne de Stoneham, où paraît-il on y trouvait tous les livres importants des initiés, je cherchais donc «Le Livre d'Urantia», car cette perle rare devait bien s’y trouver quelque part. 

Le Maître de la loge me regardait fouiner dans les rayons et m’offrit son aide. Il s’appelait Yvon Gagné. Avec un sourire tendre, il me confia qu’à cet endroit je ne trouverais pas l’objet de ma recherche, mais qu’il connaissait une librairie où je pourrais acquérir ce livre tant recherché. Après une demi-journée en devoir au Palais de justice (je suis policier), je me suis rendu en uniforme (malgré moi), avec un confrère à ladite librairie. Le vendeur, à notre vue, ne voulait pas me vendre ce livre prétextant son absence en sa librairie. À force de persuasions et avec tout de même un peu de pression…,  j’ai enfin obtenu le livre tant cherché… «Le Livre d’Urantia».

Durant trois mois et demi, j’ai goulûment délecté ce livre qui m’apportait de jour en jour et de plus en plus de sérénité. Mon épouse ayant accouché très récemment d’une fille (Marie-Claude), je lisais de nuit avec Marie-Claude et son biberon dans mon bras gauche et «Le Livre d'Urantia» dans ma main droite. C’est peut-être pour cela qu’elle s’intéresse aujourd’hui à la 5e révélation. 

Cela fait 22 ans que j’étudie «Le Livre d’Urantia» et je commence à peine à percevoir la grande destinée à laquelle nous avons tous accès gratuitement. C’est certain que je vais consacrer le reste de ma vie à faire connaître ce merveilleux livre qui m’a délivré de mes peurs et qui m’a rendu vraiment libre. J’étais oppressé, enchaîné par des dogmes et ce livre incomparable m’a rendu la liberté… de pouvoir vivre réellement. Maintenant, je perçois une carrière éternelle de service à l’égard de mes frères dans une grande famille où notre père à tous en est UN D'AMOUR INCONDITIONNEL. Je me considère maintenant comme un libre fils de Dieu par la foi.

Rien de plus beau n’aurait pu m’arriver pour mon bonheur et mon développement  personnel. La recherche de la Vérité nous amène infailliblement à la découverte de Dieu, LUI qui est BEAUTÉ, BONTÉ ET VÉRITÉ. 

«Tidings», numéro 16, Septembre 2006, page 5
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Témoignage 24 écrit par Dorothy Elder
 
Cétait l'hiver de 1968. J’avais 36 ans, j’étais marié et avais deux enfants, âgés de 10 et 12 ans. Native de Los Angeles et aujourd’hui vivant toujours non loin de la maison de mon enfance dans l’ouest de Los Angeles. J’ai grandi avec une base protestante, mais principalement parce qu’une belle petite église presbytérienne était très près de chez nous, et ma mère, ayant une belle voix, chantait dans la chorale. Ma mère avait une vue  d’ensemble sur les choses religieuses. Elle croyait beaucoup en Dieu, mais pas tellement dans la doctrine des églises. Je me rappelle le jour où, à douze ans, je lui ai demandé pourquoi nous n’étions pas membres de l’Église où nous assistions chaque dimanche. Elle a souri, a pris ma main, et a dit, «ma chérie, si nous étions membres de cette Église, cela voudrait dire que nous ne serions pas membres de d’autres églises ou synagogues ou maisons de culte. Si nous ne faisons partie d’aucune église, cela veut dire que dans nos coeurs nous faisons partie de toutes.» Cela a résonné bien en moi, et je n’ai jamais oublié ces mots.

Quoi qu’il en soit, en 1968, l’année a commencé par beaucoup de stress et d’incertitude. Mon mari étant malade depuis un certain temps, il était souvent hospitalisé et sans-travail. Sa maladie était très sérieuse et débilitante, et le futur très incertain. J’étais remplie de beaucoup de tristesse, de crainte et de souci. Vers cette période-là, ma mère a commencé à me parler d’un livre qu’elle avait trouvé et qui contenait toutes les réponses; un livre qui avait été écrit par les anges et qui parlait de tout, au sujet de Jésus et de l’univers entier. 

Elle m’a vivement recommandé d'obtenir ce livre, mais plus elle insistait et plus je résistais. Dans un moment comme ça, je n’avais pas besoin de ce livre et découvrir qu’avec toutes mes autres inquiétudes, ma mère elle, vous savez… était tombée sur la tête! ! …. Ainsi  pendant plusieurs mois j’ai continué à me dérober à sa demande de lire ce livre.

Puis, un matin de juillet, ma mère est apparue sur le seuil de ma porte tenant un grand livre bleu. Elle est entrée, a poussé le livre dans mes mains, et m’a dit : «Assis-toi avec ce livre dans tes mains pendant un moment, et si après l’avoir regardé tu n’es pas intéressée, je ne t’en reparlerai plus.» J’ai été sidérée, un peu dérangé pour dire, mais elle était ma mère, ainsi le coeur battant je me suis laissée tomber sur le divan, ai mis mon pouce dedans et ouvert le livre à ......

«Le jeune homme qui avait peur.» Je l’ai lu, et je l’ai relu encore. Comment merveilleux étaient ces mots pour mon âme! «Mon ami apparaissait!»… J’ai considéré ces beaux mots de Jésus comme par bonheur et me suis sentie comme s’ils étaient écrits juste pour moi!!… Je n’ai pas dit un mot, ai continué à rechercher dans le livre, et me suis tournée vers une autre page…. Cette fois «Tandis que Jésus passait.» Mon coeur s’est rempli d’un calme incroyable et d’une joie pendant que je lisais ces mots qui ne devraient jamais plus être oubliés: «On peut cultiver l’amabilité, mais la bienveillance est l’arôme de l’amitié qui émane d’une âme saturée d’amour.» À ce moment, je m’interrogeais vraiment sur ce livre, mais n’ai donné aucun signe extérieur à ma mère. J’ai tourné une autre page et j’ai lu «Le problème» de l’Ajusteur. Je n’avais aucune idée de ce qu’était un Ajusteur, mais j’ai lu ces premiers mots : «L’incertitude dans la sécurité est l’essence de l’aventure du Paradis…»  Mon être entier a semblé s’être soulevé vers le haut!!! ..... Je ne pouvais pas croire ce qui se dégageait en moi, juste ce petit bout de lecture et j’étais rempli d’un bonheur total!

Sans lever le regard, j’ai tranquillement dit à ma mère que je voudrais emprunter le livre, si c’était CORRECT avec elle. Ma mère a dit un seul mot, «bien», et est partie. Ainsi, je me suis assise sur le divan et j’ai lu et j’ai lu. Pendant trois jours, je me suis assise et j’ai lu. Je suis parvenu à nourrir mes enfants et à voir à leurs besoins, mais à peine, comme tout ce que je pouvais focaliser dessus était la lecture de ce livre… Et à la fin des trois jours, j’ai appelé ma mère et lui ai dit avec le coeur débordant et l’âme remplis de certitude, «Oui, mère, ce livre a été écrit par des anges!»

Voilà mon histoire. À partir de ce jour, ma vie a pris une nouvelle signification. Mes enfants sont devenus des lecteurs avec moi, et le sont encore aujourd’hui, avec mon petit-fils de seize ans. Ma vie a été enrichie et débordante de joie de pouvoir partager ce livre avec d’autres. Il n’y a pas un seul jour qui passe sans que je lève les yeux vers le ciel et remercie pour ce jour merveilleux il y a tant d’années, quand ma mère est venue frapper à ma porte.

«Tidings», numéro 17, Octobre 2006, page 3
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Témoignage 25 écrit par Guy Leblanc

Au mois de mars 1973, une grande transformation dans ma petite vie s’amorça: étant dans un salon mortuaire, un esprit de fraternité m’animait et j’aimais converser de philosophie avec ceux qui avaient un esprit ouvert. J’avais 30 ans et je cherchais, à travers une vie très mouvementée, des réponses qui n’étaient pas toujours satisfaisantes. Mais voilà qu’une vieille femme toute vêtue de noir, seule, assise dans un coin, me regardait et m’écoutait. Quelqu’un attira mon attention et me fit signe qu’elle voulait me parler. D’un sourire simple, elle me dit: «Les réponses à toutes tes questions se trouvent dans «Le Livre d’Urantia». Les jours qui suivirent me firent découvrir le contenu de cette extraordinaire révélation. J’étais devenu un étudiant de ce merveilleux Livre.

Grandir et vieillir en l’étudiant de multiples fois fit de moi un individu différent. Ma divine  présence intérieure venait de faire germer la graine d’éternité que nous devons gagner si difficilement. Aujourd’hui, je me sens bien modelé à la volonté de mon Père Céleste. Je m’aperçois que, dans mon entourage et dans le bénévolat au service de mes semblables, je réponds à son appel. Je suis aussi très attentif à l’égard des personnes qui recherchent la vérité ainsi que de celles qui ont perdu le goût de vivre. Sans oublier de penser à celles qui n’ont prétendument aucun problème. Il n’y a jamais de hasard; je me trouve souvent au bon endroit au bon moment. Comme j’aime beaucoup les enfants, mon Ajusteur de Pensée me montra comment aimer les adultes. Il n’a jamais cessé de m’instruire. Un jour ou l’autre, il y aura certainement une fusion entre lui et moi. Le temps joue toujours en ma faveur.

«Petite pensée pour un myope»

Peut-être en marchant dans tes souliers confortables, tu n’as pas encore aperçu, sur le chemin de ta vie, le merveilleux décor qui colore ton passage à gauche et à droite. Mais, au cas où tu t’arrêterais pour contempler ce merveilleux paysage, le «clic» de l’étincelle  intérieure pourrait déclencher chez toi un tremblement de terre qui changerait ta vie à tout  jamais. C’est ce que je te souhaite de tout mon coeur. 

«Tidings», numéro 17, Octobre 2006, page 4
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Témoignage 26 écrit par Mo Siegel

Je suis un garçon du Colorado, sculpté de la neige et de la roche de ces montagnes. L’année où je suis né, mon père, qui a été élevé à Chicago, a déménagé notre famille dans une ferme laitière au pied d’une montagne de 9,000 pieds dans le Colorado. Le temps orageux à la ferme était trop dur pour le bétail, de sorte que ce printemps-là mon père nous a déménagés à Palmer Lake, une petite ville en montagne à une altitude de 7,000 pieds encore hauts par rapport aux normes où j’avais passé mon enfance.

Quand j’avais deux ans, ma mère a été tuée par un conducteur ivre, laissant mon père traumatisé, à élever seul trois enfants en bas âge. Bien que mon père, soi-disant un John Wayne Juif, fut profondément religieux, il avait toujours mené une vie spirituelle non conventionnelle. Il avait épousé ma mère, bien qu’elle ait été protestante, et se sentait près de Dieu tout en montant ses chevaux dans les montagnes; il priait près des rivières et passait peu de temps dans les endroits religieux traditionnels. À la maison son opinion religieuse était suprême, tout au moins en sa présence. Mais comme mon père et son père avant lui, j’ai grandi avec la curiosité de la religion. Mes idées étaient peu conventionnelles et j’étais à la recherche d’une signification spirituelle plus profonde. Au grand dam de mon père, j’ai posé beaucoup de questions sur Dieu et sur la religion. Pendant mes années d’éducation, j’ai particulièrement été préoccupé par le conflit apparent qui existait entre la science et la religion en passant par l’évolution.

J’ai passé mes deux dernières années d’école secondaire dans un monastère catholique me préparant au collège. Je suis entré dans cette école en tant qu’agnostique perplexe et j’ai gradué en tant que chrétien en recherche. Au monastère, un des prêtres m’a introduit aux enseignements du brillant théologien catholique, Teilhard de Chardin. L’écriture élégante de Chardin sur le rapport entre la religion et la science, m’a propulsé à lire une large étendue de livres sur l’évolution. En peu de temps, Charles Darwin est devenu l’un de mes héros de vie, et ses théories ont créé la base de ma pensée sur le sujet. Tout en recherchant des livres sur l’évolution dans les bibliothèques, j’ai également parcouru les sections sur la religion. J’ai passé un certain nombre d’années lisant un éventail de livres religieux à un rythme presque frénétique, s’étendant de Norman Vincent Peale jusqu’au Taoïsme. Plus je lisais sur la religion et la science, plus j’étais convaincu que la science reflétait la nature divine de Dieu, plutôt que de la contredire. J’ai voulu comprendre comment le monde était ce qu’il était. L’idée, que l’univers eût été créé en six jours, ou même 6.000 ans, était quelque chose qui ne fonctionnait pas pour moi. Je me dirigeais rapidement vers le christianisme centriste tout en ayant une approbation complète du fait scientifique.

C’est en 1969 à l’âge de 19 ans que j’ai rencontré la première fois «Le Livre d’Urantia». Un certain nombre d’amis avaient fait l’éloge de ses enseignements sur l’évolution, et ce Noël une petite amie me l’a donnée. J’ai été étonné par sa taille intimidante: 2,097 pages. Ce qui m’a stupéfié le plus était que le livre contenait 875 pages sur la vie et les enseignements  de Jésus, y compris les années inexistantes de sa vie d’un an à douze ans et puis de l’âge de treize ans à approximativement trente ans - non documenté dans la Bible. J’ai pensé,«comment étrange et intrigant tout ça» était, Les Dinosaures et Jésus, tout-en-un seul livre.  Je ne l’ai pas lu tout de suite; au lieu de cela, je l’ai prêté à un ami. Mais au cours des mois à venir, les gens ont continué à me parler du «Livre d’Urantia». Une nuit très tard, après avoir entendu, «tu dois vraiment lire ce livre,» ce qui m’a semblé comme la centième fois que l’on m’en parlait, j’ai frappé à la porte de mon ami et dit lui, «j’ai besoin de mon livre», Dans l’année qui suivit, j’ai été absorbé dans la lecture — et le suis depuis. Encore aujourd’hui, hebdomadairement j’accueille toujours un groupe chez moi et nous faisons l’étude du «Livre d’Urantia». Au commencement, j’ai trouvé l’introduction du «Livre d’Urantia» extrêmement confondant, mais j’ai quand même continué à le lire. Ce qui a suivi, était pour moi une fascinante aventure intellectuelle et spirituelle qui a secoué tout ce dont je pensais que je savais. Les deux premières parties du livre décrivant Dieu, la Trinité, l’organisation et la structure de l’univers, la vie sur d’autres mondes, la vie après la mort, les anges et d’autres personnalités, et le Paradis. Quand j’ai lu la troisième partie, je me suis senti comme si j’avais gagné la loterie. Cette section traite de l’origine et de l’histoire de notre monde, à partir de l’origine de notre soleil il y a six milliards d’années — quand il a été éjecté lors de la disintégration de la Nébuleuse Andronover — et qui se termine avec la naissance de Jésus. De la période glaciaire aux tigres avec des dents de sabre; de la première famille humaine à l’évolution du gouvernement moderne; de l’histoire d’Adam et d’Ève à la naissance de la prière — «Le Livre d’Urantia» a présenté une histoire logique d’évolution physique et sociale. C’était le pont entre la science et la religion que j’avais recherchées, et j’étais finalement en paix avec le sujet qui m’avait consommé pendant des années.

La quatrième partie du livre raconte la vie magnifique et les enseignements de Jésus.  Avant d’avoir lu «Le Livre d’Urantia», j’avais aimé l’histoire de Jésus dans le Nouveau Testament, mais j’étais déçu qu’il y ait seulement quelques années de sa vie. Je voulais connaître l’histoire entière de sa vie et la voir adapter dans un plus grand contexte. Né d’une mère chrétienne, élevé par un père juif non conformiste, et ayant passé deux ans dans un monastère catholique, la variété d’approches à mon éducation religieuse m’avait enseigné à tout interroger. D’où l’idée venait-elle que Jésus soit le seul fils de Dieu, qui soit relié à Moïse, à Bouddha et à d’autres prophètes? Et si vous naissiez en Inde et n’aviez jamais entendu parler de Jésus, vous iriez vraiment en «enfer»? Quand j’ai lu dans «Le Livre d’Urantia» la partie concernant Jésus, j’ai été profondément ému: Jésus l’humain et Jésus le fils de Dieu – tous deux présentés dans une littérature si superbement écrite que je n’avais rencontré nulle part ailleurs. De plus, cette nouvelle image de Jésus m’a rendu plus respectueux et plus reconnaissant de la formation de judaïsme et de christianisme que j’ai reçue dans mon enfance.

Dit de façon simple, la quatrième partie du livre a transformé ma vie, d’une de doute à une de foi, d’une d’insécurité à une de confiance en Dieu — avec Jésus comme objectif en lequel Dieu devient évident. En tant qu’aventurier spirituel, j’étais ravi que le Jésus du «Livre d’Urantia» fondé sur la Bible, m’avait amené cent milles plus loin.

«Le Livre d’Urantia» a principalement changé trois choses en moi. D’abord, il m’a incité à examiner mes valeurs et à m’engager à faire quelque chose de valable avec ma vie. Après le collège, étudier et faire des marches pour la paix a été remplacés par les responsabilités ordinaires de la vie: gagner de l’argent et élever une famille. Après avoir étudié les enseignements dans «Le Livre d’Urantia», j’ai su qu’il serait égoïste et inutile de me concentrer simplement sur le succès matériel. Ainsi, en tant que jeune homme, quand j’ai commencé à penser à ce que je pouvais faire pour gagner ma vie, je me suis immédiatement tourné vers l’industrie de l’alimentation biologique. J’étais résolu que quelques produit ou service que je devais vendre, devait être sain et faire une différence positive dans la qualité de vie des gens.

Grandissant dans le Colorado, j’ai développé une passion pour la randonnée de montagnes. Peu de temps après la lecture du «Livre d’Urantia», j’ai décidé de commencer à ramasser des herbes qui poussaient à l’état sauvage dans les gorges et les vallées des montagnes autour de Boulder. Avec l’aide des amis, j’ai ramassé et fait sécher 500 livres de mon premier mélange, appelé Mo’s 36 Herb Tea®. Il a été empaqueté dans des sacs de mousseline cousus à la main et vendu à un magasin local de nourriture biologique. Ce fut le début de Celestial Seasonnings Teas, qui est, aujourd’hui le plus grand fabricant et acheteur de thé spécialisé en Amérique du Nord. Comme tous les gens d’affaires, j’ai dû faire des choix à chaque étape. Mon côté matérialiste pouvait facilement me durcir, me façonnant en un homme d’affaires difficile. Mais les idéaux que j’avais intégrés avec «Le Livre d’Urantia» me poussait continuellement à choisir le bon, de l’attachement excessif à l’argent et de me préoccuper des gens avec qui je travaillais comme des gens qui achetaient nos produits. En fait, ces idées ont été l’inspiration pour les citations enlevantes que nous imprimons sur le côté de nos boîtes de thé et sur les étiquettes des sacs de thé!

La deuxième chose, que le livre a faite pour moi, était d’instiller l’importance sur la famille. Une phrase dans le livre dit, «La famille est le plus grand accomplissement purement humain.» Tout ce dont j’avais fait depuis la lecture du «Livre d’Urantia», depuis ma décision de carrière en passant par mes escalades en montagne – fut influencé par ma décision de prioriser ma famille d’abord. Je me rappelle clairement du moment lorsque j’ai compris la première fois le choix que cet engagement exigeait. C’était le 24 décembre. J’avais 26 ans et étais assis dans le bureau admirablement décoré du premier milliardaire que je  rencontrais. C’était une réunion importante: un milliardaire et un autre cadre supérieur de la compagnie, aussi riche — me parlaient de leur intérêt d’investissement dans Celestial Seasonnings. Bien que les bureaux se vidaient par les employés qui partaient pour célébrer la veille de Noël, ces deux hommes voulaient juste me parler. Il neigeait terriblement et j’ai réalisé que je pouvais rester coincé à l’aéroport si je restais là plus longtemps. Je pensais, «je vais manquer la fête de Noël avec ma femme et mes trois jeunes enfants… pour la poursuite de l’argent!»

Après un moment, quand l’édifice fut vide, excepté pour nous trois, j’ai demandé à l’un des hommes ce qu’il ferait pour Noël et où passerait – il la soirée. Tout décomposé, il m’a parlé de ses nombreux divorces et comment ses enfants le détestaient. Il s’avérait qu’il n’avait nulle part où aller. Le milliardaire également était passé par des divorces multiples et personne ne l’attendait à la maison. Ils s’attardaient dans leurs luxueux bureaux, à distraire un jeune de 26 ans parce qu’ils n’avaient nulle autre place où aller. La combinaison de la tempête de neige, de ces deux hommes seuls dans ce super luxueux bureau et la citation du «Livre d‘Urantia» concernant l’accomplissement humain et la famille, m’a frappé en plein front. Je me suis demandé, «qu’est-ce qui est important dans la vie?»

La réponse était évidente. Je me suis levé et j’ai dit, «Excusez-moi, je dois prendre un avion.» J’ai laissé ces deux hommes plus âgés et tristes, et suis allé passer les fêtes avec ma femme et les enfants.

La troisième chose et la plus précieuse que «Le Livre d’Urantia» a faites pour moi furent de rendre Dieu vrai. J’ai vu dans l’entrée intérieure de chez un ami, une enseigne qui disait, «Dieu frappe à la porte; voyons quel visage il a emprunté cette fois.» J’ai aimé cette idée, mais ce n’était pas encore mon expérience. Trouver Dieu chaque jour, en chaque individu que je rencontrais, me semblait une tâche impossible à accomplir. Après avoir lu et absorbé les enseignements spécifiques et détaillés dans «le Livre d’Urantia» au sujet du vrai fragment de Dieu qui demeure en chacun de nous, ma confiance a grandi doucement en sachant qu’une partie très vraie de Dieu a été implantée dans nos esprits pour guider nos décisions vers Dieu. Cette partie de Dieu — la petite voix du christianisme et du judaïsme, de l’atman de l’hindouisme et de Taoisme — vit en nous, dans nos joies et nos souffrances. Faire l’expérience de Dieu est quelque chose de vrai et réel à l’intérieur de moi et à l’intérieur de l’autre, et pas simplement du genre vaporeux, mais fondamental pour moi. Cette réalité s’est formée en moi chaque jour de ma vie depuis cette époque.

Quand j’ai entendu la première fois des personnes parler du «Livre d’Urantia», disant que c’était une révélation, pas écrite par des êtres humains, mais par des anges, j’ai pensé que c’était la chose la plus idiote que je n’avais jamais entendue. En dépit de tout ça, je l’ai quand même lu. Après l’avoir lu, je n’étais pas préoccupé par qui l’avait écrit ou la façon dont cela avait été écrit, parce que c’était si puissant. Je voulais quelque chose d’audacieux ; J’ai trouvé quelque chose d’audacieux. Je voulais l’aventure spirituelle et j’ai trouvé l’aventure de ma vie. Je voulais la vérité et le livre s’en est chargé. Depuis cette époque, j’ai regardé longuement et je n’ai pu trouver aucun auteur lié au livre. Mais là n’est pas le point. J’aime ce que le livre dit et je suis une personne bien meilleure en raison de ses enseignements. J’ai appris à ne pas me battre avec les livres que je lis — je les apprécie et je grandis de ce que j’en apprends. 

«Tidings», numéro 17, Octobre 2006, page 5
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Témoignage 27 écrit par Richard Keeler
 
Nous étions en 1959. Elvis était le «roi du rock’ n roll». Les garçons portaient des souliers de suède bleu et leurs cheveux étaient coupés en brosse ou en queue de poule. Les filles portaient des blouses à manches courtes et les cheveux en queue de cheval; après les  joutes de football ou de ballon-panier, nous nous rencontrions à la taverne du coin.

J’étais en première année à l’Université du Kansas et j’avais un ami bizarre, joueur de guitare hors pair, qui déclamait toujours, soit à propos de Dieu, de l’infini, du temps ou de l’espace.

Un soir, dans le dortoir des étudiants de première année, (une pièce dans laquelle nous étions au moins une vingtaine à dormir) mon ami a passé la remarque que la façon dont les électrons orbitaient autour du noyau d’un atome, ressemblait énormément à celle dont les planètes de notre système solaire orbitaient autour du soleil. Il a ajouté : «Cela ne suggère-t-il pas que les deux ont probablement été conçus par la même intelligence cosmique.» Je fus très intrigué par son commentaire. Il mentionna qu’il possédait un livre qui pourrait m’intéresser. 

Je me souviens de mon émerveillement la première fois que j’ai ouvert ce livre, un bouquin si énorme que tous mes livres d’étude n’en faisaient pas le contre poids. Mon ami était avec moi et il m’a montré quelques-uns des sujets dont le livre traitait. Je fus immédiatement fasciné. Peu après, je m’en suis acheté un et l’ai lu au complet, parfois pendant six ou sept heures d’affilée. Ce fut, pour moi, le début d’un voyage scientifique, philosophique et spirituel qui m’emballe encore autant aujourd’hui, qu’il y a 47 ans.

Aujourd’hui, j’ai encore mon livre original, rempli de notes multiples et de griffonnages. Il en émane toujours un parfum de mille et une rencontres de groupe et de multiples conférences. Tout récemment, j’ai eu l’occasion d’acquérir une copie intacte de l’édition originale, celle de 1955, et mes émotions étaient aussi grandes qu’en 1959. Il n’y a pas de plus grande aventure pour un chercheur de vérité que de la trouver. Repenser à ces jours-là, c’est comme revoir la maison paternelle. Quand je retourne à Bartlesville, en Oklahoma et quand je parcours en voiture ces vieilles rues familières, quand je m’arrête devant la maison dans laquelle j’ai grandi, celle que ma grand-mère a bâti et où je suis retourné pendant tant d’années, celle où ma mère m’accueillait si chaleureusement jusqu’à son décès en 1992 – les souvenirs qui m’envahissent se comparent aux pensées que j’ai eues quand j’ai ouvert pour la première fois cette édition originale du «Livre d’Urantia».

Je ressens une nostalgie semblable quand je retourne sur la rue Tennessee à l’Université du Kansas et me rappelle y avoir découvert et acheté mon premier livre. C’était aussi ce livre que j’avais en main lorsqu’en 1962, je suis entré pour la première fois et que j’ai rencontré mes amis du 533 Diversey Parkway à Chicago. 

«Le Livre d’Urantia» sera toujours ma possession la plus précieuse et celle que je chéris le plus. Inutile de vous dire que le livre ne doit pas être adoré, mais étudié. Il n’est pas un but en lui-même, mais un moyen d’atteindre le but qui est d’adorer Dieu et d’aimer les hommes.
«Le Livre d’Urantia» est comme le trou d’un noeud dans la clôture par lequel nous pouvons apercevoir le terrain de jeu de l’éternité.

On peut amener un cheval à l’abreuvoir, mais on ne peut pas le forcer à boire. Cependant, on peut l’assoiffer en lui donnant de l’avoine salée. Ce livre est comme l’avoine salée. Il peut rendre les gens assoiffés, assoiffés d’une relation personnelle et forte, un face à face avec Dieu.
«Le Livre d’Urantia» est le plus grand livre jamais écrit.

«Tidings», numéro 18, Novembre 2006, page 3
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Témoignage 28 écrit par Travis Binion

Je dois retourner quelques années en arrière afin de faire la mise en scène de cette saga. Je participais assez régulièrement aux sacrements d’une église Chrétienne jusqu’à l’âge de 16 ans, l’âge auquel j’ai commencé à penser indépendamment. C’était une excellente place pour socialiser, particulièrement avec le sexe opposé. Alors que j’approchais la phase adulte, j’ai commencé à noter le comportement des adultes dans les congrégations auxquelles je participais. Leurs comportements étaient loin de ceux prescrits par les enseignements de l’église. Je comprends aujourd’hui qu’ils se comportaient tout simplement en humains. Pourtant, l’hypocrisie et le comportement égocentrique que j’ai vu lors de cette période idéaliste de ma vie ont provoqué chez moi mon rejet de la religion. Je ne crois pas que j’ai rejeté Dieu en tant que tel, seulement l’association de ces croyants dans l’environnement formel de l’Église.

Reportons-nous rapidement dans le futur, au début de ma quarantaine. À cette période, j’avais visité le monde, ou du moins la majorité de son hémisphère nord, j’avais gradué de l’université deux fois, établit une famille, et j’avais fait beaucoup de progrès à établir une bonne carrière dans la recherche appliquée en dynamique des fluides. Ma vie était bonne, ou du moins je le croyais. 

Je comprends maintenant que mon bien-aimé Ajusteur de pensée orchestrait une modification à mon plan. J’ai commencé à développer un sentiment de vide à l’intérieur de moi. Une sensation qui me rongeait et me rongeait continuellement de façon tellement persistante que j’avais de sévères crampes d’estomac, habituellement vers 3 heures du matin, qui duraient environ une heure ou plus. J’ai diagnostiqué la cause comme étant le stress et j’ai appris la Méditation transcendantale. Après six mois de pratique, les crampes ont disparu, mais le sentiment de vide persistait. Quelque chose n’allait pas dans ma vie. J’étais relativement sûr que ce manque était un manque de pratique religieuse. Mais quel genre de pratique? Alors, j’ai débuté une quête – une exploration de la majorité des religions du monde et plusieurs des soi-disant croyances du «nouvel âge». J’ai presque été initié dans l’Église des saints des derniers jours (mormons), mais j’ai annulé à la dernière minute. Même si j’ai trouvé de tout et de rien qui semblait me parler, rien ne me satisfaisait complètement. J’ai entretenu l’idée de combiner ce qui était le «meilleur» (pour moi) de chaque croyance dans une religion composée, mais je n’avais ni le temps ni l’énergie de débuter ce travail. 

Mon fils le plus jeune était au courant de ma quête. Il a participé à une réunion à Nashville, organisée par le compositeur Hal Bynum (sa chanson la plus célèbre est Lucille). Hal avait invité Meredith Sprunger à sa résidence pour qu’il fasse une présentation du «Livre d’Urantia» à un petit groupe de personnes. Mon fils a pensé que ce serait quelque chose qui m’intéresserait. Il a acheté le livre et me l’a donné pour mon 50e anniversaire.

À cette période, j’étais très occupé par mon travail et quelque peu intimidé par sa taille, donc je l’ai laissé pour quelques mois sur ma table à café dans la salle familiale avant de le reprendre et de commencer à le lire à partir de l’Introduction. Sa lecture devint une obsession. Après en avoir lu le tiers, l’idée m’est venue qu’aucun humain n’aurait pu écrire un tel livre. Heureusement, j’avais quelques longs voyages de planifier, donc j’ai pu lire dans l’avion. J’ai fini de lire le livre 6 semaines plus tard à 3 heures du matin à «Cesme» en Turquie avec une sensation d’admiration. Par chance, le lendemain plusieurs membres de notre équipe visitions Éphèse et les ruines du temple, qu’Hélène la mère de Constantin, avait fait construire par-dessus le site traditionnel du tombeau de l’Apôtre Jean. Alors que j’étais assis sur le tombeau de l’Apôtre, j’ai remercié notre Père de m’avoir mené à la fin de cette crise existentielle qui a duré sept ans. J’ai réalisé que c’était une fin appropriée à ma quête.

Maintenant, armé de toutes ces connaissances, je devais parler de ce sujet à quelqu’un qui pourrait me comprendre. Par l’intermédiaire de Hal, j’ai appris qu’à Nashville un groupe se rencontrait chaque semaine le dimanche soir chez un individu nommé Lee Rector. La première fois que j’ai participé à ce groupe à la fin d’octobre 1982, Lee et moi avons parlé jusqu’à 2 heures du matin. J’étais euphorique et simultanément en état de paix qui dépasse toute compréhension et je continue de l’être continuellement depuis. Alors que l’hôte et les membres du groupe d’étude ont changé à travers les années, j’y participe encore la  majorité des dimanches. Ils sont devenus ma famille spirituelle.

Ne croyez pas que j’ai tout saisi. Il y a plusieurs choses dans le livre que je ne comprends pas. Les éléments que j’ai compris, m’ont conduit à un sentiment d’admiration pour notre Créateur et son Fils et à une vie d’amour et de service envers mes compagnons, de passage sur cette planète. C’est suffisant pour l’instant. J’ai tellement hâte de continuer l’aventure dans la Maison numéro 1. 

À tous ceux et celles qui lisent ceci, puissiez-vous aussi trouver la paix.

«Tidings», numéro 18, Novembre 2006, page 4
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Témoignage 29 écrit par Claude Flibotte

Cet événement remonte à mille neuf cent soixante-neuf. J’avais alors dix-huit ans. Par suite d’une longue recherche entreprise très jeune sur les grandes questions existentielles, j’avais rejoint une secte religieuse. À cette époque, j’avais un gourou aux Indes, j’étais végétarien et je pratiquais tous les jours, à cinq heures du matin, une heure de méditation transcendantale. 

Un jour où je me trouvais chez la personne responsable du mouvement de ce “maître”, je remarquai dans sa bibliothèque «Le Livre d’Urantia». Aussitôt, je me mis à le feuilleter avidement étant très impressionné par la teneur de ses propos.

Mon hôte me dit qu’il s’agissait d’un livre très étonnant et captivant et qu’il y faisait souvent référence dans sa vie de tous les jours. Intrigué et conquis par le contenu de ce que j’avais pu lire en quelques minutes, je me promis de me procurer ce volume lorsque je me sentirai prêt à l’aborder. 

Peu de temps après, je subis l’initiation réglementaire exigée dans le groupe, dans un ashram parmi les montagnes et la verdure du Vermont, aux États-Unis. Un mois plus tard, je quittais le groupe, ayant compris par moi-même que ma spiritualité était une affaire personnelle entre moi et Dieu. Personne, pas même un “saint maître”, ne pouvait  s’immiscer entre nous.

«Le Livre d’Urantia» me revint en mémoire, mais je conclus n’être pas encore prêt à l’aborder. Puis il s’écoula presque un an pendant lequel j’expérimentai un peu la drogue pour vérifier précisément si ce moyen pouvait m’apporter quelques prises de conscience nouvelles. 

Après ce laps de temps et d’expériences, ma décision était prise. Je me suis donc rendu à une librairie pour y faire l’achat de “Le Livre d’Urantia”, qui à cette époque se vendait en trois tomes, traduction française de Jacques Weiss, et s’intitulait “La cosmogonie d’Urantia”. J’ai donc déboursé les quatre-vingts dollars requis et me suis rendu chez moi, par autobus, tout fébrile et fier.  Aussitôt le repas du soir avalé, je me suis retiré dans ma chambre et je m’adonnai à sa lecture. Fasciné que j’étais par ce que j’y découvrais, je dévorais les pages, les unes à la suite des autres. J’avais commencé par la première page et, à nombre d’endroits, je ne comprenais pas ce que je lisais. Je ne me laissais pas décourager pour autant par la teneur ardue du texte. Je me disais constamment que, plus loin, j’allais mieux comprendre. Finalement, les heures passèrent, et ce n’est qu’au petit matin que je me permis quelques heures de sommeil.

Depuis lors, j’ai lu et relu ce livre maintes et maintes fois et n’en suis pas encore lassé. Je me suis souvent dit qu’un jour je trouverais quelque chose de mieux et de plus grand, mais, à ce jour – et cela dure depuis presque trente ans maintenant – je n’ai encore rien   découvert de mieux. À chaque fois que je crois avoir tout compris, un nouveau sens à ce  texte vient me nourrir de nouveau. Ce que je n’avais pas saisi la veille vient m’éclairer aujourd’hui et agrandir mon champ de perception et de conscience. De nouveaux concepts et de nouvelles vérités surgissent soudainement dans mon esprit et me procurent plus de joie, de compréhension, d’émerveillement, de reconnaissance et d’amour face à cet univers d’êtres et de choses qui m’entourent. La création de mon Père est grande, belle, bonne et fascinante. 

J’ai personnellement trouvé dans la lecture de ce livre un guide de vie, un mode d’emploi, une philosophie à toute épreuve, un espoir incommensurable, une perpétuelle quête de découvertes et de richesses d’esprit, une conscience claire de l’amour qui soutient cette colossale création. J’y ai trouvé une foule de réponses à mes innombrables questions existentielles. J’y ai découvert un sens à ma vie sur cette planète et surtout une boussole pour guider mes pas. J’ai même percé le fascinant mystère de mon évolution éternelle qui, à long terme, m’octroiera une personnalité parfaite pour ressembler de plus en plus au  Père infiniment parfait. Je réalise avoir fait un grand bout de chemin dans une prise de conscience plus vaste, plus profonde et plus claire du fait de mon existence. Et, quand je pense que j’en suis seulement tout au début de cette existence et que j’en ai pour l’éternité à apprendre sans cesse de nouvelles choses, à découvrir de nouveaux mondes, de nouvelles personnes. Quand je pense que ma conscience actuelle, en tant qu’homme limité, est appelée à prendre une formidable expansion à chaque nouvelle acquisition d’un nouveau véhicule corporel doté de nouveaux sens. Il est vraiment merveilleux et fascinant de conscientiser tout cela. 

Ainsi, je m’adresse à toi, futur lecteur. Si ta curiosité et ta soif de savoir sont aussi grandes que la mienne, je te recommande chaleureusement l’étude de ce livre. Et dis-toi bien qu’il ne constitue que la première marche qui te mènera directement au Paradis, la source de toutes choses et la résidence éternelle de mon Père, notre Père à tous. Bon voyage! 

«Tidings», numéro 18, Novembre 2006, page 5
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Témoignage 30 écrit par Verner Verass
 
En 1973, j'étais un jeune homme idéaliste de 24 ans, récemment diplômé comme dessinateur industriel, vivant dans ma ville natale à Sydney. Adolescent des années ’60, je sentais que je faisais partie d’un merveilleux réveil spirituel qui unifia ma génération par la musique. J’étais convaincu qu’un jeune homme intelligent de ce monde, motivé par l’amour, pouvait transformer la planète. Après tout, nous n’étions pas accablés par les craintes que nos ainés avaient grandi avec.

J’avais récemment rompu avec ma première petite amie après une relation de sept ans. Nous nous étions rencontrés à l’école et nous n’étions plus fidèles l’un à l’autre. Elle a rencontré un autre gars, un artiste, dont le nom s’est également avéré être Vern et, est allé vivre avec lui dans le nord de New South Wales, à Nimbin. J’étais terrassé émotionnellement et un ami m’a suggéré que je rende visite à une dame qui faisait des remèdes avec des fleurs. Quand je l’ai rencontrée, elle m’a regardé et dit «je crois que vous êtes prêt pour ceci» et elle m’a remis un livre. Non, ce n’était pas «Le Livre d’Urantia», mais un autre, qui fut le tremplin me menant vers «Le Livre d’Urantia», le livre d’Ohaspe. Je l’ai accepté avec plaisir et j’ai commencé à lire son approche inhabituelle. Pendant que  j’avançais difficilement dans sa perplexe généalogie, les perles de sagesse qui m’ont impressionné étaient, la foi en DIEU et la pensée que les individus motivés spirituellement requièrent de faire un effort s’ils veulent grandir. Je suis devenu végétalien, j’ai pratiqué le yoga et jeûné tous les vendredis. Ma famille était très inquiète.

J’avais laissé la maison et louais une chambre dans une maison appartement de la ville, à distance de marche de mon travail dans une firme d’architecte. Sydney rythmait au son de la musique en ces temps-là, et j’ai assisté à beaucoup de concerts et de spectacles. 

Je suis allé voir «Jésus-Christ, Super Star» et l’ai immensément apprécié; cependant, j’étais intrigué par le fait qu’Il n’était pas mentionné dans le livre d’Ohaspe. Bien que je fus élevé dans la foi luthérienne et que j’aie trouvé ses enseignements tolérants et exempts de dogmes, j’étais quand même incertain au sujet de Jésus. Était-il «seulement un homme» comme les mots de la chanson le disaient?

En août 1973, j’ai rendu visite à un ami et alors que je fouinais dans sa bibliothèque, j’y ai trouvé un grand livre blanc. Je l’ai pris et j’ai rapidement découvert la partie dédiée à «La vie et les  enseignements de Jésus». Dans mon esprit, je retenais toujours les enseignements du livre d’Ohaspe et j’ai décidé qu’il n’était pas encore temps pour moi de faire face à cela. J’ai remis «Le Livre d’Urantia» sur la tablette. 

Une série d’évènements se produisirent, commençant par la perte de mon emploi. Intrépide, j’ai décidé de devenir guérisseur plutôt que dessinateur et avec une bourse d’études, me suis inscrit à un cours de naturopathie dans un collège privé pour y apprendre le massage, la nutrition et la médecine douce. Pendant cette période de neuf mois, je suis devenu ami avec une des étudiantes, une fille appelée Anita. Anita et moi avons pratiqué le yoga ensemble et avons bientôt décidé de voyager vers l’Ouest et de joindre une communauté dont nous avions entendu parler, dans le livre d’Ohaspe. Il y a un chapitre complet qui parle d’enfants laissant la ville pour former une société nouvelle. Nous avons acheté une fourgonnette verte de marque Kombi que nous avons équipée de matelas fabriqués d’herbes marines séchées et d’une boite d’entreposage dont le couvercle s’ouvrait pour faire un lit, puis, nous avons chargé une caisse de dattes, un pot de beurre d’acajou, une couverture, un drap, une chemise, un sarong de rechange et sommes partis vers l’ouest. 

Le voyage de 3000 kilomètres à travers l’Australie était un voyage insouciant, ponctué de pannes de moteur et de réparations mécaniques. Nous nous sommes rendus à Perth en septembre 1974, passant à travers les épaves rouillées des voitures qui s’étaient échouées et malgré la poussière étouffante du désert de Nullabor, en ce temps-là, encore permis à la circulation.
Les fleurs printanières y égayaient la brousse campagnarde, en particulier les pattes de kangourous rouges (anigozanthos flavidos) et les fleurs (leschenaultia biloda) bleues électriques.

Nous étions arrivés pour joindre une communauté appelée «la Fraternité universelle», abrégé pour «La Fraternité de l’homme sous la Paternité de Dieu». J’avais rencontré Fred Robinson, le vieil homme qui a établi la communauté l’année précédente, alors qu’il présentait un exposé à Sydney et j’avais été impressionné par sa sincérité et son humilité. Anita et moi fûmes chaleureusement accueillis par Fred, sa femme et 100 jeunes hommes, femmes et enfants «de la Fraternité» vivants sur une propriété rurale à Armadale, au sud-est de Perth. Comme nouveaux arrivants, nous avons apprécié les activités de groupe telles que le travail, le jeu, l’étude et l’adoration. Il est bientôt  devenu évident que cette propriété, appelée «Shalam» d‘après la commune décrite dans le «livre d’Ohaspe», était trop petite. Ainsi, nous sommes allés chercher de l’emploi et nous donnions nos enveloppes de paye scellées pour rassembler l’argent nécessaire pour acheter une plus grande propriété. Pendant ce temps-là, j’étais toujours un «végétalien», portant seulement un vêtement de coton, jeûnant chaque vendredi et pratiquant le yoga quotidiennement. Mon idée d’un repas était de grimper dans un mûrier et de me régaler sur les baies mûres. Nous étions trois de la Commune, employés par le comté local pour s’occuper des parcs et des jardins. Je me souviens d’avoir porté des bottes de caoutchouc pour enlever les algues dans le lac d’un parc. Le bord d’une des bottes frottait sur une éraflure que j’avais à la jambe. Au bout de quelques jours, cette éraflure est devenue infectée et, le lendemain, mes glandes lymphatiques étaient enflées dans l’aine et je ne pouvais plus marcher. Mon corps avait de la difficulté à guérir vu le régime extrême et la routine physique que je m’imposais. Bref, j’ai fini à l’hôpital avec un sévère ulcère à la jambe. Il était temps de  prendre conscience de la réalité.

Fred Robinson fut responsable de la première grosse commande du «Livre d’Urantia» en Australie, le titre «Fraternité» jailli directement de sa lecture du «Livre d’Urantia». Fred a tenu les deux livres comme exemples de notre famille universelle dans son ensemble, qui méritaient d’être souligné, le livre d’Ohaspe et «Le Livre d’Urantia».

Mon hospitalisation forcée était l’occasion parfaite de trouver réponse à ma question brûlante au sujet de l’identité de Jésus. Pendant que je récupérais et commençais à ajouter des produits laitiers à mon régime pour la première fois depuis un an, Anita m’a fait une visite et a laissé un «Livre d’Urantia» sur ma table de chevet. Quand je l’ai pris, je suis allé directement aux fascicules de la vie de Jésus. Avant d’avoir lu la première page sur «l’Effusion du Christ Micaël sur Urantia», j’étais convaincu que c’était vrai. 

Naturellement, un Créateur doit devenir créature pour comprendre pleinement l’expérience de la créature. C’est tellement évident, pourquoi n’ai-je pas pensé à cela avant? À cet instant même, le Jésus mystique de mes Noëls d’enfance est devenu un puissant et majestueux parent Créateur avec pleine autorité sur sa propre création. Je voulais en savoir plus. Alors ici, a commencé mon association pour la vie, avec «Le Livre d’Urantia».

Le problème suivant à résoudre, était l’identité d’Adam et d’Ève. Alors, j’ai sauté à la page 828 et j’ai vite vu les portes de la compréhension s’ouvrir dans mon esprit alors que le concept de  l’amélioration évolutionnaire de la race prenait racine. Eurêka! Finalement, la science et la religion étaient réconciliées. De savoir que l’évolution certaine et progressive du niveau inférieur au niveau supérieur était le modèle ordonné de la divinité me rassurait énormément. Je voulais tout savoir.

Il était temps de lire cela du début à la fin. Alors que ma jambe guérissait, j’ai passé le restant de mon séjour à l’hôpital, absorbé dans les pages du «Livre d’Urantia». J’ai été frappé par la beauté et la fine poésie des mots qui transmettaient ces nouveaux concepts avec une si élégante éloquence. Mon esprit fût emporté dans un voyage incroyable jusqu’aux limites de ma compréhension et, laissé à cette limite avec suffisamment de compréhension que ce que j’ai compris n’est qu’un fragment minuscule de ce qui est à apprendre. Et il en a toujours été ainsi depuis 31 ans maintenant, qu’une nouvelle compréhension m’apparait à mesure que je relie les passages déjà lus.

Quand je suis sorti de l’hôpital, avec une grosse cicatrice sur le tibia (toujours présente), et que je suis revenu à mes amis de la Commune, nous avions assez d’argent pour acheter un verger déjà établi de pommes, de pêches et de nectarines de 317 hectares, avec une maison coloniale dans une petite ville appelée Balingup et nous nous sommes préparés à déménager 300 kilomètres au sud. Ça, c’est une autre histoire.

Ça ne m’a pas pris beaucoup de temps pour reconnaître la valeur des enseignements du «Livre d’Urantia» comparés à ceux du livre d’Ohaspe qui a pâli jusqu’à sembler insignifiant à la lumière de cette vérité. Il avait atteint son objectif comme tremplin vers une source de vérité plus élevée.

Il y a un dicton qui dit: «Nous ne partons en voyage que pour revenir à notre point de départ et connaître cet endroit pour la première fois.»

Il en fut ainsi de mon expérience avec la Commune. J’avais laissé la société dans laquelle j’avais été élevé et essayé d’établir un monde nouveau, simplement pour retourner à la civilisation qui a pris un million d’années pour évoluer. Je suis revenu à Sydney et j’ai apprécié l’amour inconditionnel de ma famille. Quoiqu’ils pensaient que j’avais gâché mon éducation et ma carrière, j’ai compris leurs inquiétudes. Ma prière pour eux avait toujours été qu’ils établissent et renforcent leur propre foi.

En plus de la merveilleuse expérience de vie en communauté rurale pendant trois années, deux trésors spéciaux sont demeurés avec moi à ce jour et sont, les enseignements du «Livre d’Urantia» et l’amitié de Kathleen Swadling, qui était également là et y fût pour plus longtemps que moi.

Pour raccourcir cette histoire, mon voyage avec «Le Livre d’Urantia» m’a alors amené à ma première conférence internationale au lac Genève au Wisconsin en 1978 où j’ai rencontré certaines des personnes-clefs impliquées avec le livre. Certaines que j’ai rencontrées à nouveau cette année à notre conférence internationale à Sydney. D’autres comme Christy, Jim Mills et Clyde Bedell sont bel et bien en route pour le paradis, une étape ou deux en-avant de nous, j’aimerais bien les revoir. À ce moment-là, j’ai rencontré tant de personnes merveilleuses qui sont devenues mes amis et qui étaient disposées à me faire demeurer avec elles pendant que je voyageais à travers les États-Unis et le Canada afin que je puisse en découvrir plus au sujet de la façon dont les groupes d’étude ont été établis et découvrir comment étendue était la croissance du lectorat. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré mon meilleur ami et camarade australien, Trevor Swadling, qui était aux États-Unis  pour des raisons semblables. Trevor et moi nous sommes rencontrés à la maison de Julia Fenderson dans la ville de Culver, en Californie. Julia était venue en Australie en 1976 en sa qualité de représentante régionale quand je vivais encore dans la communauté d’Australie occidentale. La propriété dans laquelle nous avions déménagé à Balingup, nous avions choisi de l’appeler «Urantia», et Julia est venue nous demander d’en changer le nom, car c’était une violation de marque déposée, et nous nous y sommes conformés volontairement.

Trevor et moi avons décidé d’assister à la conférence régionale de Vancouver en 1979. Nous avons pris la route 101 dans sa fourgonnette Kombi, faisant escale le long de la route pour nous reposer pendant le voyage. C’était amusant «d’apprendre à se connaître» à mesure que nous nous révélions nos drôles de façons d’agir et nos habitudes irritantes. Nous avons, par la suite, découvert la tolérance et nous nous sommes rendu à Vancouver pour une conférence fabuleuse où nous avons créé plusieurs amitiés de longue date. C’est là que j’ai rencontré ma chère amie Marian Hughes que j’ai visitée plus tard à Hawaï, ai parcouru la Nouvelle-Zélande avec, gardé contact et revu à la conférence de Sydney en 2006. 

Trevor et moi avons résolu d’établir des groupes d’étude quand nous sommes revenus en Australie, et c’est ce que nous avons fait. De retour à Sydney en 1980, j’ai rétabli le contact avec de vieux amis et j’ai évidemment tout raconté sur mon périple à ma bonne amie Kathleen. Je lui ai dit que j’allais visiter un groupe d’étude chez un type nommé Trevor, et lui ai demandé si elle voulait m’accompagner. Elle a rencontré Trevor et ils sont tombés amoureux. J’étais fier d’être témoin à leur mariage sur le promontoire donnant sur la plage de Narrabeen, une des plages les plus célèbres du monde. 

Trevor, Kathleen et moi avons travaillé à créer le groupe d’étude de Sydney et établir le contact avec d’autres lecteurs d’Australie. Éventuellement, il y eu assez de groupes d’étude en Australie pour nécessiter l’organisation d’une conférence régionale et, par la suite, des conférences nationales furent tenues chaque année dans les principales grandes villes. De ces débuts boiteux, les lecteurs d’Australie et de la Nouvelle-Zélande sont demeurés en contact les uns avec les autres, ont formé ANZURA et sont devenus membres de l’Association Urantia internationale (AUI) nous confiant que la fraternité des hommes sous la paternité de Dieu est notre destin planétaire. Je me rappelle  encore les mots d’une chanson que Kathleen et moi chantions quand nous étions encore dans la Commune il y a bien des années «… mon rêve se fane lentement avec le passage du temps, mais ma vision devient plus claire de jour en jour, je sais quel monde merveilleux ce sera quand nous aurons appris le rôle que nous “sommes appelés à jouer”.» 

«Tidings», numéro 19, Décembre 2006, page 5
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Témoignage 31 écrit par Rene Roman

C'est en 1996, alors que j’avais 47 ans, que je vis «Le Livre d’Urantia» dans la librairie «Karma» à la galerie «L’Ange» à Santiago du Chili. Je m’efforçais alors d’approfondir mes connaissances en littérature sufi . J’avais sélectionné quelques livres tout en passant des heures devant les étagères. Je me trouvais face à la caissière en train de payer lorsque, derrière elle, tout en haut, dans un coin difficile d’accès même avec l’aide d’une échelle, j’aperçus la petite boite blanche du «Livre d’Urantia»! En scrutant la table des matières, je me réjouis du nombre de pages dédiées à la vie et aux enseignements de Jésus. J’avais depuis mon enfance, essayé de percer le mystère des années manquantes de la vie du Divin Maître que mon éducation catholique n’avait su combler et ce livre promettait de me les révéler avec moult détails. Mon attention fut également attirer par la quantité d’univers que l’on disait exister et de même que toutes les personnalités qui les habitaient. Je n’ai donc pas hésité à acquérir ce livre en dépit de son prix élevé: $ 48 (quelque $ 94 US).

Bien des étapes avaient été franchies avant de me retrouver face à face avec la Cinquième Révélation d’Époque. 

À ce temps-là, je me sentais encore prisonnier de la toile de «l’ordinateur central de l’espèce humaine» ce «vieux vilain» qui endort les humains et les hypnotise en leur faisant croire qu’ils sont bien éveillés. Il suffit de constater l’état de cette humanité pour se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond, la violence fratricide qui est partout, l’égoïsme féroce, la complaisance des autorités, sa propre complaisance et enfin, la fainéantise spirituel.

Lorsque «Le Livre d’Urantia» m’a trouvé, j’utilisais toujours comme moyen de cheminement les réponses à mes questions existentielles. J’étais habité d’un grand nombre d’idées fausses; à dire vrai, je n’attendais presque plus rien des enseignements des hommes en matière de spiritualité. J’avais vécu ma vie en étudiant d’une façon autodidacte les différentes approches de la philosophie, la biologie, l’histoire, l’anthropologie, la sociologie, et les religions. J’avais pratiqué la Quatrième voie par la pratique de Gurdjief «sans yogi, sans fakir, sans moine». Je n’étais pas non plus étranger à la pratique de la politique de changement social pendant la décennie 1965-1975 durant laquelle j’ai fait du «surf» sur la vague de la révolution. Je fus également pèlerin sur les routes ésotériques, dont le Tarot, l’alchimie, l’astrologie et la magie.

Cependant, je portais toujours dans mon âme cette inquiétude profonde qui me poussait à toujours rechercher au-delà des horizons, de nouvelles pistes de recherche. J’étais quelque peu égaré et je le savais, il me manquait entre autres le portrait cosmique de l’univers que nous apporte «Le Livre d’Urantia».

Il est méritoire pour celui qui cherche à transcender, d’être conscient de sa conscience, afin de trouver le chemin de la survie spirituelle.

Les choses étant ainsi, je commençai à mieux le questionner (le livre) avec mes doutes; et le Livre – qui est vivant – commença à me répondre…

L’homme ne vit certainement pas pour lui-même. Même si cette démarche est un peu vague et incertaine «volontariste» et qu’on ne reconnaît pas le Père universel, on se retrouve dans le plan cosmique de sa sagesse, que Lui, Source Centre Première a prévu pour ses créatures.

L’étude du livre fut un processus qui s’échelonna sur plusieurs années, période durant laquelle les révélateurs retirèrent les bandages qui recouvraient mes yeux, (même s’il m’en reste encore une bonne épaisseur à enlever); je dus abandonner nombre de vieilles idées et préjugés et faire face à notre destin. Il ne fut pas facile de me convaincre, alors que je passai les trois premières années à étudier de façon critique ce qui était révélé. Je notais, révisais, comparais et j’essayais de comprendre avec sincérité ce que les révélateurs essayaient de me dire. À la lecture de la préface, j’étais vraiment «décontenancé» à un point tel que plus tard, après l’avoir relu plusieurs fois, je le mis de côté. C’est ainsi que je commençai à mieux formuler mes doutes et questionnements et le livre –qui est vivant– commença à me répondre et dès ce moment-là, à m’enseigner avec le meilleur savoir humain, corrigé par une sagesse supérieure, la sagesse de la mota. 

De même que ce singe, ce primate qui avait introduit d’abord sa main, puis tout l’avant-bras dans le goulot de la bouteille pour en sortir la cerise, je me retrouvais avec le fruit appétissant dans la main –devant «Le Livre d’Urantia»– pris au piège, sans pouvoir retirer ni la main ni la cerise. C’est dans ces conditions d’acquérir la connaissance, en osant et en essayant, que je me retrouvais, pris comme un lion qui gruge peu à peu sa cage, mais avec l’aide des enseignements du «Livre d’Urantia», je réduisis peu à peu ma prison en miettes et sorti libre de cette ordalie éternelle avec la conscience du Suprême.

Avec Patricia mon épouse bien aimée, dont je suis le compagnon depuis plus de trois décennies, nous tenons l’engagement bien volontaire de mettre sur pied des groupes d’étude. Lorsque  l’étudiant est prêt, le maître se présente; et à nous, se présente ce remarquable enseignement révélé par des personnalités supra humaines et célestes qui éclairent notre chemin et amplifient notre vision cosmique.

Réfléchissez attentivement à ce que signifie la déclaration des révélateurs lorsqu’ils nous disent que «Le Livre d’Urantia» est la Cinquième Révélation d’Époque. Est-ce que vous connaissez la Première, la Deuxième, la Troisième, et la Quatrième –la vie et les enseignements du Divin Maître,  Jésus de Nazareth?

Rappelons-nous cette ancienne histoire d’un vieux sage qui avait perdu la clé de sa maison. Alors qu’il la cherchait dans la rue sous un lampadaire, passa près de lui un ami qui en le voyant, se mit à quatre pattes pour l’aider à la chercher. Après une demi-heure, il lui demanda, si tu l’as perdu à la maison, pourquoi la cherches-tu ici? Le vieux maître lui répondit : parce qu’ici, il y a plus de lumière!
Alors moi, un modeste artisan, je vous le dis: cherchez la clé ici, dans ce livre, PARCE QU’ON Y TROUVE PLUS DE LUMIÈRE! Nous sommes semblables à des canards élevés comme des poules par «le vieux vilain»; un bon jour, nous nagerons d’une façon naturelle, instinctive jusque dans les profondeurs cosmiques qui nous sont révélées dans cette oeuvre monumentale.

Lisez-le, étudiez-le, «Le Livre d’Urantia» transformera votre vie!

«Tidings», numéro 19, Décembre 2006, page 7
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Témoignage 32 écrit par Marie-Lise Renaud

Aujourd'hui, mon voisin, un vieil homme aux yeux bleus, m’a salué pour la première fois. Ce gentil monsieur, à la retraite, fait une promenade matin et soir, accompagné de son chien. Beau temps mauvais temps, sa petite bête le suit courageusement. C’est donc par une belle soirée de fin d’été que nous nous présentons; moi, ayant hâte de revenir à la maison et son petit chien, de partir  renifler les effluves odoriférants d’un quartier rendu humide par la rosée du soir.

Il est vingt-trois heures maintenant, je suis dans mon lit. J’ai passé une bonne journée de travail, je suis allongée et presque bien. Je dis presque bien, parce que je suis malheureuse de ne plus partager ma foi depuis quelques années. 

Seule dans mon grand lit, je repense à un passé pas si lointain où les amitiés se faisaient et se défaisaient, où les amours se dévoilaient dans la timidité, où les passions se vivaient dans le paroxysme. Il est vingt-trois heures, une larme coule sur ma joue. Mon âme soupire depuis plus de dix ans. Que sont devenues les belles promesses de mon seigneur Jésus «Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.» (Luc, 11,9)  Mes vingt ans sont passés dans l’étude de la bible et dans un ministère chez mes frères et soeurs pentecôtistes. Nous étions jeunes, nous étions nombreux à aimer Dieu. Que de merveilleux moments passés en  présence de tous ces gens passionnés de la «Parole».

Et puis un grand vent est venu, un vent d’usure; un vent d’habitude; un vent qui tourmente les couples et qui fait tomber dans les tentations bassement matérialistes. Je suis seule dans mon grand lit. Je ne manque de rien. Je vis dans un grand appartement avec vue sur le fleuve. J’ai des collègues de travail tout à fait merveilleux. Ne faisant ni bien, ni mal, mon âme soupire tout de même depuis plusieurs années. Il est vingt-trois heures, une larme coule sur ma joue. 

Je me souviens de tous ces soirs où, avant de m’endormir, je répétais en mon âme, pour Jésus : «Ce n’est pas de ta faute.» Combien de fois j’ai répété : «Ce n’est pas de ta faute.» Comment te tenir responsable de nos propres choix? 

Mais combien de fois t’ai-je demandé comme une âme qui soupire après ses amours: «Parle-moi, mais parle-moi donc!.» Pourquoi te détournes-tu de moi? Et j’ai cru être condamnée pour quelques fautes obscures, tombée dans la disgrâce de Celui que j’aimais tant!

Souviens-toi de tes promesses! Comment peux-tu me laisser dans ce monde où la cupidité et le mensonge sont omniprésents? 

Le vieil homme aux yeux bleus me dit bonjour presque à tous les jours maintenant. Ce regard empreint de douceur et de sérénité me charme, il est toujours souriant. Un jour, il me présente sa femme et m’invite à prendre le café. Nous discutons, nous sympathisons, une nouvelle amitié vient d’éclore.

L’hiver arrive, il doit quitter le pays pour se sauver de la froidure. La chaleur et le soleil du Mexique le soignent de ses quelques maux invisibles à mes yeux. Ce matin-là, avant de partir, il me regarde siroter mon café. Il a dans les mains un gros livre bleu... La veille, je pensais toujours à ces merveilleuses promesses que j’ai lues si souvent dans la bible. Combien de fois j’ai relu ce psaume «Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi.»

Le vieil homme me dit: «Je n’emporte pas ce livre avec moi, il est trop lourd dans mes bagages. Et puis, là où je vais, je l’ai sur l’Internet». Il me regarde et me sourit de ce sourire tranquille de  personne sage et me dit: «Marie-Lise, reviens à tes premières amours! Continue de chercher, tu trouveras bien!»

Mon vieil ami aux yeux bleus est parti depuis deux jours. Je suis dans mon lit, il est vingt-trois heures, j’ouvre son gros livre bleu. Je feuillette, je regarde, je découvre, mais... comment est-ce possible? Je retourne aux pages «table des matières détaillées». Des larmes de joies coulent sur mes joues et je repense à ces promesses d’antan, «Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi.» (Psaumes 32,8)

Un soir du mois de février 1979, je m’engageais à lire la bible et à servir comme Jésus le préconisait. Un autre soir du mois de février 2001, j’ouvrais un second livre qui s’intitulait «Le Livre d’Urantia», trois cercles bleus apparaissaient en milieu de page. Depuis ce soir là, je m’instruis, je découvre, je me fais de nouveaux amis et je partage ce que j’ai de plus précieux : «ma foi».

Est-ce possible qu’un tel cadeau me soit accordé? Un esprit de louange et d’adoration s’élève en moi. Et cette promesse du livre des psaumes «Je t’instruirai», cette promesse-là, je l’avais oubliée!

Je vis maintenant en m’attachant à ce nouvel enseignement. Je réapprends le service, car comment peut-on aimer sans avoir envie de servir?

«Jésus enseigna que le service envers son prochain est le concept le plus élevé de la fraternité des croyants en l’esprit. Le salut doit être considéré comme acquis par ceux qui croient à la paternité de Dieu. La principale préoccupation des croyants ne devrait pas être le désir égoïste de salut personnel, mais plutôt le besoin désintéressé d’aimer leurs semblables, donc de servir, de même que Jésus a aimé et servi les mortels.» (LU p.2017)

Je lis «Le Livre d’Urantia» depuis peu de temps et déjà une envie irrésistible de faire quelque chose avec mes frères et soeurs m’habite. Il y a tant à faire! Et pour celui qui se laisse emporter par cet amour, il n’y aura aucune difficulté à trouver son ministère dans le domaine qui lui convient. La difficulté sera plutôt de trouver l’équilibre entre le service et vivre tout simplement en aimant!

«Tidings», numéro 20, Janvier 2007, page 4
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Témoignage 33 écrit par George A. Bilque

C'était en 1967, à la vieille de l’Action de grâce. Je rentrais d’un voyage d’affaires et quittais l’aérogare pour rentrer à la maison. Il était environ 22 h 30 et ma fille Linda y était déjà avec quelques amis étudiants, qui s’étaient attablés dans la cuisine pour boire un verre. Je me suis joint à eux et pris part à leur conversation. Le sujet dont nous parlions était l’ésotérisme d’anciennes sociétés d’Égypte, du Pérou et du Mexique. Au cours de la discussion, une des jeunes filles se  retourna vers moi en me disant qu’elle pensait que je serais intéressé par la lecture du «Livre d’Urantia». Je lui demandai alors où je pouvais me le procurer. Elle me répondit que je le trouverais à la librairie de l’université. Le dimanche suivant, tout en reconduisant ma fille à Ann Arbor au Michigan, je me suis rendu à la librairie de l’université pour me procurer un exemplaire du livre.

Lorsque je suis retourné à la maison et ai pris connaissance du contenu du livre, je devins absorbé par sa lecture. Je me souviens encore de mon état de stupéfaction et de mon excitation d’avoir trouvé les informations que j’avais cherchées toute ma vie. Au cours du mois qui suivit, ma principale occupation fut consacrée à la lecture du «Livre d’Urantia». Plus je fouillais dans cet ouvrage plus je réalisais que ces informations étaient vraies. Nul être humain n’avait pu imaginer l’étendue et la profondeur de ces données sur l’univers. J’étais le type d’employé qui entre au bureau à 7 heures du matin et en ressort à 7 heures du soir. Mais au cours de ce mois de décembre, je quittais le bureau à 14 h 30 tous les après-midi pour aller lire «Le Livre d’Urantia», et ce jusqu’après minuit. 

Je peux dire sans autre qualificatif que ma première lecture du «Livre d’Urantia» fut un des moments les plus excitants de ma vie et sachez que j’ai fait l’expérience de deux guerres et d’une carrière dans une grande entreprise. J’ai maintenant presque quatre-vingt-huit ans et je lis toujours «Le Livre
d’Urantia». Je me sens toujours aussi ému de parcourir les pages qui exposent les opportunités fantastiques qui s’ouvrent à nous; durée de temps lors duquel je peux augmenter mes connaissances, enrichir mes sens, apprécier la diversité d’une vie de services et d’aventures à mesure que je progresse dans l’univers, jusqu’à qu’au moment où j’acquerrai les qualités spirituelles qui me permettront de me tenir devant Dieu le Père.

Je suis profondément redevable à la jeune étudiante qui m’a parlé du «Livre d’Urantia». Je saisis chaque occasion de présenter «Le Livre d’Urantia» aux gens que j’ai la chance de rencontrer, tout en évitant de le faire d’une manière déplacée.

«Tidings», numéro 20, Janvier 2007, page 5
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Témoignage 34 écrit par Alcide Paradis
 
C'est grâce à un étudiant, après le premier soir d’un cours de poésie aux adultes, si j’ai connu, en 1979, ce livre extraordinaire, le plus inspirant et le plus exaltant sur notre planète, «Le Livre d’Urantia».

Cet étudiant donc, à la fin du cours,  est venu me demander si j’avais lu «Le Livre d’Urantia». Car la substance de ce premier cours rejoignait, pour lui, des notions fondamentales révélées dans ce livre. 

J’estime qu’il serait bénéfique pour tout lecteur de connaître cette substance de mon premier cours qui m’a valu ce trésor, «Le Livre d’Urantia». Je serai bref, car l’espace me restreint. Avant donc d’aborder la poésie elle-même, je cherche à déterminer la place de la poésie dans le vaste champ des connaissances humaines.

Pour atteindre mon but, je dresse le tableau de Lanza del Vasto qui illustre la trinité spirituelle qui assure la dignité de l’homme. Les trois fleurons de la noblesse humaine sont: l’intelligence, la sensibilité et la volonté. Par l’intelligence, j’accède à la science, donc à la VÉRITÉ. Par la sensibilité, on accède aux arts, (dont la POÉSIE), à la BEAUTÉ. Enfin, la volonté, de par le libre arbitre, mène aux vertus, donc à la BONTÉ.

VÉRITÉ, BEAUTÉ, BONTÉ. Toutes les valeurs y sont enchâssées. Rien d’autre n’a d’importance dans l’univers. Comment ne pas être émerveillé, ébaubi, par cette trinité spirituelle qui compose l’être humain. Après cette éblouissante révélation de la grandeur de l’homme, le jeune homme qui m’avait écouté attentivement conclut logiquement que j’avais lu «Le Livre d’Urantia» dans lequel on nomme plus de cent fois VÉRITÉ, BEAUTÉ, BONTÉ. Dieu lui-même n’est pas autre chose que l’infinie VÉRITÉ, l’infinie BEAUTÉ, l’infinie BONTÉ.

Voilà pourquoi ce jeune homme de 24 ans vint me voir après le cours et me demanda si j’avais lu «Le Livre d’Urantia». Sur ma réponse négative, il me demanda si je voulais le lire. Bien sûr, lui dis-je. Je veux tout lire ce qui peut m’enrichir. Je n’ai qu’une peur, ajoutai-je, c’est de mourir ignorant. Alors, dit-il, je vous l’apporterai la semaine prochaine. Ce qu’il fit, mais sans ajouter quoi que ce soit. Silence total sur son contenu, son auteur, sa provenance.

Je fus donc obligé de tout décortiquer par moi-même. J’avoue également que, même si je fus, dès l’abord, subjugué par sa teneur inédite, les trente premières pages m’ont vu les lire sceptique, méfiant, farouche. Se faire berner, duper, c’est toujours échinant pour l’ego. N’est-ce pas aussi un brin de sagesse que de se méfier des premiers vagissements de son jugement? Je dus alors me prendre en main et m’apostropher vertement: “Alcide, que me dis-je, tu vas faire abstraction de tes cinquante ans de lavage de cerveau, tu vas lire ces deux mille pages, et sans en passer une seule, dans la plus pure objectivité possible. Quand tu en auras terminé, tu poseras ton jugement. Car ce n’est pas un si grand signe d’intelligence que de juger un ouvrage que tu ne connais pas ou à  moitié.” Ainsi me provoquai-je!

Et ce fut, à partir de cet instant, une sereine frénésie montante jusqu’au paroxysme de l’extase intellectuelle et spirituelle. Je voyais, ravi, tomber les tabous vénérés, s’écrouler les dogmes sacro-saints, choir avec fracas les monuments d’erreurs érigés de bonne foi par l’ignorance consacrée. J’étais le second Archimède qui aurait voulu crier au monde un nouvel “Eurêka”. Je trouvais enfin, et beaucoup plus, ce que j’avais cherché toute ma vie. Mon enthousiasme devant les vérités de chacune de ces pages n’avait d’égal que mon impatience de manger la page suivante. Loin de se démentir, cet état d’âme s’accentua au cours de cette ascension couronnée de la plus pure apothéose des dernières pages. 

Toi aussi, chère lectrice, cher lecteur, tu peux expérimenter que la vérité est libératrice. Tu comprendras clairement, profondément, pourquoi la vie n’est pas facile, mais qu’elle vaut la peine d’être vécue. Tu comprendras enfin dans quel navire tu es monté, ce que tu y fais et pourquoi. Bref, où va le navire ? Alors, tu seras envahi de sérénité. Tu affronteras la vie avec un dynamisme  véhément. La mort elle-même ne sera plus perçue comme une catastrophe. Car on nous apprivoise avec ce qui se passe après la mort. C’est beau à mourir! Après tout, “ la mort n’est qu’un procédé inventé par Dieu, notre Père, pour nous faire passer du matériel au spirituel.” La terreur, la frousse et l’affolement sont liquidés. 

Ce Livre nous offre une voie nouvelle et meilleure. Ce Livre répond à nos questions les plus graves, les plus angoissantes, les plus intelligentes. Et il y répond en profondeur, toujours avec une logique musclée, ce qui lui confère une crédibilité suprahumaine. Quand ce n’est pas l’indifférence, c’est la
peur qui demeure le plus grand des handicaps à surmonter pour aborder ces deux mille pages de révélation. De quoi a-t-on peur? Peur d’être dérangé! Peur de l’effort!  Peur d’être victime d’une  entourloupette! Peur d’oser penser par soi-même! PEUR D’AVOIR PEUR!

À QUI S’ADRESSE CE LIVRE?
A toi, qui oses penser par toi-même.
A toi, qui es une âme sincère et un chercheur, une chercheuse de vérité.
A toi, qui as peut-être eu de mauvaises expériences avec le fait religieux.
A toi, à qui l’Église institutionnalisée n’a pas toujours su montrer le vrai visage de Dieu.
A toi, qu’on a détourné de Dieu parce qu’on avait buriné dans tes méninges que Dieu, morale, religion, pratiques, rites, formules, rituels, sacrements, pénitence, eau bénite, c’était fait de la même farine. Bien sûr que le produit fini donnait un plat insipide! Dieu, LE VRAI, est, par essence, enthousiasmant! Serait-il normal de rester indifférent devant l’infinie VÉRITÉ, l’infinie BEAUTÉ, l’infinie BONTÉ?

CONCLUSION
Ce Livre ne ressuscitera personne pour tenter de balayer tes suspicions et emporter ton adhésion. Mais attention! Sa lecture, son étude attentive, avec un coeur ouvert, pourrait fort bien ressusciter  spirituellement ton auguste personne tout entière! 

«Tidings», numéro 21, Février 2007, page 4
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Témoignage 35 écrit par Georges Michelson-Dupont
 
À mon épouse bien-aimée, Marlène qui fut si patiente et joua un rôle si déterminant dans mon acceptation des enseignements du «Livre d’Urantia»; à Jacques Weiss, qui a traduit ce livre en français et qui devint le meilleur ami de mon père; et à ce dernier, Jacques Dupont, qui m’offrit «Le  Livre d’Urantia». À ces trois personnes, je paie un tribut, et pour eux, je dis «Merci Père». 

À la fin des années cinquante, Jacques Weiss entreprit la traduction de «The Urantia Book» en français. En 1959, mon père, Jacques Dupont, fit la rencontre de M. Weiss. Les deux se rencontrèrent à la librairie préférée de mon père, «La Procure», à Paris. Le propriétaire de la librairie savait que mon père était un véritable chercheur de vérité, un explorateur spirituel et lui présenta Jacques Weiss (qui se trouvait là apparemment par hasard). Il s’adressa à mon père en disant : «Je sais que vous êtes à la recherche de la vérité et ne l’avez encore trouvé dans aucun livre.». Cet  homme, Jacques Weiss, est à traduire un livre vraiment intrigant et vous devriez vous entretenir avec lui à ce sujet. Jacques Weiss fit voir à mon père, la table des matières du livre qu’il traduisait, «Le Livre d’Urantia». Après seulement quelques instants, il fut convaincu de l’importance de ce livre et pris des arrangements pour en obtenir un exemplaire lors de sa parution.

Au milieu de l’année 1961, mon père reçut de la poste, un colis recommandé qui contenait la traduction française des parties I et II de «The Urantia Book». La traduction entière fut publiée ultérieurement en trois volumes sous le titre de «La Cosmogonie d’Urantia». Il commença sur-le-champ à en faire lecture, essayant de trouver des fautes ou des incohérences comme il en avait maintes fois trouvé dans d’autres textes à caractère «spirituel», mais peine perdue. Il prit alors contact avec Jacques Weiss et ce fut le début d’une longue amitié entre les deux hommes. Lorsque mon père reçut la traduction des parties III et IV, il continua sa lecture d’un même oeil critique appuyé de son esprit cartésien. 

Après quelques mois, n’ayant pu trouver d’erreur ou de contradiction, il réalisa que le livre qu’il avait entre les mains, était une révélation. Sa soif de vérité était finalement étanchée. Il étudiait le livre durant trois heures quotidiennement tout en écrivant ses commentaires qu’il partageait avec  monsieur Weiss

En 1962, alors que j’avais quinze ans, mon père me présenta au «Le Livre d’Urantia». Il me fit cadeau des trois volumes de «La Cosmogonie d’Urantia». À son grand désarroi, je n’étais pas du tout intéressé. Mon seul intérêt était de passer mon temps avec mes amis, jouer de la guitare et chanter dans les rues de Paris. C'est de cette façon que j’accueillis la Cinquième Révélation d’Époque!

Il y avait chez nous, ainsi qu’à la résidence de Monsieur Weiss, des réunions et rassemblements de lecteurs. Il m’arrivait parfois d’y assister, mais motivé d’un intérêt pour le moins dilué. Les deux familles ont maintenu des relations très étroites et Simone Weiss, l’épouse de Jacques, devint ma dentiste. En 1967, mes parents firent un voyage avec les Weiss, aux États-Unis, visiter le Docteur Sadler à Chicago.

En décembre 1965, alors que j’étudiais à la Sorbonne à Paris, je fis la rencontre de Marlène Vieux, une splendide, intelligente et charmante étudiante en philosophie et qui devait devenir mon épouse. Trois ans avant que je fasse sa rencontre, sa famille quittait l’Algérie à cause de la guerre civile qui régnait dans ce pays. Ils se sont installés en France, à Fontainebleau où je vivais alors. Ayant vécu l’expérience du déracinement de son pays l’Algérie et témoins de celui de sa famille, avec la perte de tous les biens matériels que cela comporte et en plus, les efforts de se refaire une nouvelle vie en France, c’en était trop. Marlène fit une dépression. Quelques semaines après l’avoir rencontré, j’en tombai amoureux et désirais ardemment la voir heureuse. J’avais le sentiment qu’elle cherchait quelque chose à quoi s’accrocher pour lui apporter de l’espoir et de l’équilibre dans sa vie. Je ne comprends pas pourquoi, mais je sus que le moment était propice pour lui présenter les trois volumes de «La Cosmogonie d’Urantia». Après quelques mois de lecture, elle comprit que même si elle était d’origine animale, elle était habitée par un fragment de Dieu, un fragment d’infinité, une étincelle de divinité, une lueur d’éternité. Grâce au philosophe Jean-Paul Sartre, elle comprit que l’homme était responsable de sa destinée et réalisa qu’elle pouvait lui donner un sens éternel. Depuis l’instant où je lui donnai «Le Livre d’Urantia» en 1966, Marlène ne cessa d’en faire la lecture alors que moi je n’y étais toujours pas intéressé. Et ce n’était certainement pas une priorité dans ma vie comme ce fut le cas pour mon père et pour ma future épouse.

Ma troisième rencontre avec L.U. eut lieu à la toute fin des années soixante-dix, à un moment de grandes agitations et bouleversements dans ma vie. Marlène et moi avions mis sur pied une petite entreprise à la fin des années soixante; une entreprise qui fut un succès. Je décidai alors de m’y aventurer une deuxième fois, histoire de développer une idée que j’avais. Ce fut une grave erreur. J’ai englouti toutes nos économies et beaucoup d’argent emprunté dans ce qui devint un désastre financier. Les banquiers étaient à nos trousses et nous harcelaient jusqu’à la maison. Par ma faute, nous étions en train d’étouffer dans un enfer financier. Ceux qui ont vécu une telle expérience savent de quoi je parle.

Ma vie devint de plus en plus difficile, mon entreprise s’effondra et mes amis et parents disparurent du décor. Ils m’évitaient comme la peste. Et pour comble de malheur, ma mère se mourrait d’un cancer.

Et que fit Marlène dans ces temps difficiles? Est-ce qu’elle resta à mes côtés pour me soutenir? Oui! Elle me soutint angéliquement et divinement, ce qui eut comme effet de me faire sentir encore plus coupable et eut pour conséquence que je devins déprimé à mon tour et je pensai au suicide pour en finir. J’étais vraiment misérable malheureux et plein de culpabilité.

Un dimanche après-midi, assis sur le bord de notre lit, abattu, pleurant et cherchant désespérément à me délivrer de cette misère, de cette soif d’amour et de direction, mes yeux tombèrent sur l’étagère où reposait «Le Livre d’Urantia». Je me souvins alors l’expérience de mon épouse avec ce livre. Je me levai et le pris. Ma vie était un gâchis sans aucune mesure parce que je ne recherchais pas les valeurs réelles, celles qui apportent la joie et le bonheur durable. L’exemple de Jacques Weiss travaillant à la traduction du livre, l’exemple de mon père faisant la découverte de ce livre en tant que révélation, et l’exemple de mon épouse qui sortit de sa dépression après avoir commencé à lire ce livre me convint que je devais aussi, le lire.

Je l’ouvris au hasard, et tombai à la page 1850, dans laquelle se trouve un chapitre intitulé: «La Parabole du Fils Perdu», la favorite de Jésus. Après avoir lu le fascicule en entier, une impression de soulagement et de joie envahit mon âme et mon coeur. Je réalisai que j’étais ce fils prodigue. Je me suis engagé à en faire quinze minutes de lecture quotidiennement pendant les quinze prochains jours, en commençant par l’Introduction. Non seulement ai-je lu quinze minutes chaque jour, mais bien durant des heures et la période de mon engagement n’a jamais pris fin parce que je n’ai jamais cessé de le lire.

Lorsque je fais une rétrospective de ces tribulations, je comprends comment les anges, l’Ajusteur de Pensée, l’Esprit de Vérité et l’Esprit Saint, travaillent en communion pour notre bien-être spirituel. Les anges utilisent mes décisions pour manipuler les événements autour de moi, tout comme si j’utilisais ma volonté pour exécuter mes plans. Ma détermination m’a conduit dans un «cul-de-sac» spirituel, auquel je fus forcé de réagir. Les anges m’ont placé dans une position où j’avais le choix de me tourner vers Dieu pour demander de l’aide ou de m’en détourner pour tomber dans l’oubli spirituel. Mon Ajusteur de Pensée fut un acteur héroïque parce qu’il fut celui qui a fait naître en moi l’amour et qui m’a donné cette soif de la recherche d’un guide dans ma vie. Il a fait grandir dans mon esprit des idées plus grandes et des buts plus nobles. L’Esprit de Vérité m’aida à capter le sens spirituel et la magnifique vérité de la Parabole du Fils Prodigue (laquelle me décrit d’une façon si juste) et l’Esprit Saint, grâce au sixième et au septième Adjuvat a élevé ma sensibilité spirituelle pour cette découverte de la nature paternelle de Dieu.

Oui, cela a nécessité trois essais (trois occasions) et près de quinze ans de persévérance à mon Ajusteur de Pensée pour finalement m’amener à accepter dans mon coeur, mon esprit et mon âme, la nécessité dans ma vie de Dieu et de la foi. Ce fut un combat entre ma nature animale et ma nature spirituelle. Je remercie mon épouse pour son amoureuse patience, son tact et sa tolérance pendant toutes ces années de turbulence. 

Je connais bien des lecteurs qui sont attristés du fait que leur conjoint ou conjointe n’est pas intéressé par «Le Livre d’Urantia». Mais le livre est seulement un outil, un merveilleux outil, toutefois qui ouvre nos coeurs et nos esprits sur des réalités et vérités cosmiques avancés. Mais le vrai défi pour nous est de faire naître une relation vivante entre nous et le Divin Fragment qui nous habite. À ces amis, je dis: Soyez patient, ayez du tact, démontrez de l’amour (comme Marlène l’a fait pour moi pendant quinze ans), travaillez sans relâche et ne perdez jamais espoir parce que les voies du  Seigneur sont impénétrables. Si «cela» ne se produit pas dans cette vie, «cela» se produira dans la prochaine.

«Tidings», numéro 22, Mars 2007, page 3
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Témoignage 36 écrit par Voyette Perkins-Brown 

Mon nom est Voyette Perkins-Brown, de Soul City en Caroline du Nord. Je suis âgée de 65 ans, veuve depuis 2006, après avoir été séparée pendant plusieurs années, et j’ai, d’un mariage  précédent, un superbe fils/frère de 38 ans. David et moi sommes privilégiés de nous aimer si tendrement. En raison de mon invalidité, j’ai trouvé nécessaire de prendre ma retraite il y a dix ans, après avoir travaillé à temps plein comme technologiste médicale.

J’ai continué à travailler à temps partiel afin d’aider des personnes qui ne pouvaient aller à l’église assister au service religieux. Je me souviens que c’est l’Ajusteur de Pensée qui met en marche le plan divin et motive ceux qui cherchent la Lumière de la grâce qui nous inspire, (et je paraphrase ici), «Agissez avec votre libre arbitre pour frapper à la porte qui est peut-être ouverte»; «Cherchez et vous trouverez… la paix de Jésus dans votre esprit.»

En rétrospective, je suis convaincue que ceci est exactement ce qui s’est passé dans ma vie il y a quelques décades. Durant cette période de profonde dépression, et pendant que je m’accrochais au fil ténu d’un mince espoir, je tentai de soulager ma peine, dans une clinique médicale près de chez moi. Ce soir-là, le 18 décembre 1981, il était environ 20h30, je passais en retard devant la clinique. J’étais presque rendue chez moi lorsque je décidai de revenir sur mes pas. (Les heures de la clinique étaient prolongées un soir par semaine afin de satisfaire les besoins de la communauté). Il y avait plus d’un an que je m’y étais présentée donc, je n’étais pas au courant jusqu’à ce soir-là, que le médecin que j’avais vu la dernière fois ne fût plus à l’emploi de la clinique. J’avais donc laissé tombé et me dirigeais vers la sortie lorsque la réceptionniste me rattrapa et me reconduisit au poste.

«Je croyais que le Docteur Perry avait terminé sa journée, mais il est toujours ici.» «Voudriez-vous le voir»? demanda-t-elle. Ceci fut ma première rencontre avec le Docteur James H. Perry. Quelques semaines plus tard, toujours à la clinique, le Docteur Perry m’avoua qu’il n’avait pas cru me revoir, mais qu’il était content de mon retour. 

À dire vrai, je n’étais pas du tout intéressée par son évaluation, mais les médicaments qu’il me prescrit semblaient être efficaces  et je devais revenir pour en renouveler l’ordonnance. Lors d’une des visites subséquentes, alors que je m’apprêtais à quitter son cabinet, je vis ce gros livre bleu sur son bureau. Je lus le titre, «Le Livre d’Urantia», et lui demandai si je pouvais y jeter un coup d’oeil. Alors que je lisais attentivement, je fus littéralement saisie par des expressions telles que «L’Amour de Dieu, La Nature de Dieu, Les Attributs de Dieu, et autres curiosités du même genre». Je croyais avoir trouvé un nouveau et fantastique livre de science-fiction.

Ce même jour, je commandai un exemplaire de la Fondation.

Lorsque je reçus le livre, j’entrepris des discussions avec le Docteur et à l’issue de ces échanges, nous formions un groupe d’étude appelé «Les Chercheurs de Vérité» et nous nous réunissions une fois par semaine. Des parents et amis se sont joints à nous et avec le temps, nous avons donné un grand nombre de livres. 

Dans les années qui suivirent, le Docteur Perry devint le mentor et le guide d’un grand nombre de lecteurs du «Livre d’Urantia». L’étude de la Bible, un groupe de prières et le groupe du «Livre d’Urantia» à chaque semaine, m’ont donné beaucoup de clairvoyance, ce qui a fait en sorte qu’au mois de juillet de cette même année, j’ai vécu «l’expérience de naître à nouveau». Toutefois, quand j’ai découvert que Jésus m’aimait, cela est venu remplir mon âme, tellement assoiffée, d’une pure joie absolue et m’incita à m’engager dans le ministère d’évangélisation. Beaucoup sont appelés mais je dois dire que j’ai été tellement impressionnée par la compassion, le pardon et la gentillesse d’esprit de Jésus, que je me suis engagée de tout coeur à servir. Mon objectif était d’engager ma vie à partager la vérité que Jésus nous aime réellement. 
Au mois de décembre 1982, j’ai prêché pour la première fois et j’ai reçu mon permis de prédicatrice. Deux ans plus tard, après d’autres études et beaucoup de contemplation, je désirais recevoir l’ordination. On m’a refusé deux fois, et à mon dernier effort, je me suis fait dire de ne pas revenir avant d’avoir la preuve que Dieu m’avait réservé quelque chose à faire. Voilà donc que le jour suivant, on me demanda pour être pasteur dans une petite église locale. Quelle expérience!…mais il faut se rappeler l’époque; les femmes ministres étaient rares aux États-Unis. Dans l’Église baptiste… oubliez ça! 

Finalement, le jour est venu où j’ai pu me présenter devant le conseil d’ordination. 

J’étais là assise, pétrifiée, devant ces 25 hommes d’âge mûr qui remplissaient la salle. Chacun me questionnait en longueur sur l’histoire de ma vie et sur ce qui me semblait être chaque ligne et chaque paragraphe de la Bible. Oh! mes frères et soeurs, quel spectacle c’était! Enfin, après deux heures et demie, tout le monde était épuisé. Laissez-moi vous dire qu’ils ne voulaient pas lâcher le morceau. Le président hocha la tête et demanda s’il y avait d’autres questions. Une voix résonna du fond de la salle:

«Quelle est votre mission?»
Je répondis; «Je suis appelée à révéler la paternité de Dieu et la fraternité des hommes!»

Sérieusement, ces grands hommes savants ont réagi comme s’ils n’avaient jamais entendu rien de si profond. Ce fut cette déclaration de foi et de vérité qui amenèrent le président à mettre fin à ce conclave et de demander le vote. Je fus ordonnée quelques mois plus tard.

Je devais trouver une façon de partager ces vérités qui m’avaient sauvé. Une fois la peur partie, bien des gens pleurent de joie à se savoir aimés de Jésus…Ils sont véritablement pris en main par le Seigneur. En tant que membre du clergé, je crois qu’il serait merveilleux si plus de gens du clergé lisaient et acceptaient les révélations et enseignements du «Livre d’Urantia». Il y a des hommes de clergé qui croient qu’ils seront tenus personnellement responsables pour des «âmes perdues». Cela voudrait dire qu’ils n’auraient pas prêché la vérité en tout temps. Ils ne seront pas trop enclins à chercher la vérité ailleurs que dans la Bible. Ce qui est vraiment efficace, c’est de servir nos frères et soeurs, un à un, tout au long de notre vie. 

Un jour, il y a plusieurs années de cela, un frère/Dr Perry saisit l’occasion, vint me voir et m’a convaincu avec la vérité. En retour, je suis allée vers ma nièce/soeur bien-aimée, Sherry, qui semblait grandir rapidement depuis qu’elle se nourrissait des joies de la révélation et d’inspiration venant du «Livre d’Urantia». Dans mes efforts pour être au service, je rencontre beaucoup de personnes et je partage avec elles. La plupart des gens sont assez satisfaits là où ils en sont et c’est parfait ainsi. Peut-être prenons-nous chacun une direction différente à l’écoute de notre Ajusteur de Pensée. Autant je suis certaine que «Le Livre d’Urantia» m’a trouvée, je suis certaine que Jésus nous aime tous, et cela nous demande juste une petite pensée pour devenir uni à Lui.

La paternité de Dieu et la fraternité des hommes—quelle réalité! 

«Tidings», numéro 22, Mars 2007, page 5
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Témoignage 37 écrit par Dipty Bhakti

Quand «Le Livre d’Urantia» m’a trouvé, je n’aurais jamais pensé que ses pages allaient  complètement changer la direction et le sens de ma vie.

Comme la majorité des jeunes de ma génération, j’ai reçu les avantages et les inconvénients d’une religion héritée, ce qui, à travers les ans, souleva plus de questions que de réponses, et me conduit éventuellement sur la route de la recherche de la vérité.

Cette route m’a conduit à des stages temporaires sur plusieurs théories philosophiques, scientifiques et religieuses, qui d’une certaine façon m’ont conduit à croire qu’il n’existait pas de Vérité absolue, et que chacun pouvait avoir sa propre croyance personnelle qui lui convenait.

«Le Livre d’Urantia» s’est retrouvé en ma possession un midi de 1998, lorsque m’enquérant de l’impression du prochain livre de JJ Benitez, un frère inconnu m’écrit disant : «Si tu veux en apprendre plus sur de la vie de Jésus, tu devrais visiter www.librodeurantia.org et lire à partir du fascicule 120.» Je suis immédiatement devenu intéressé d’examiner ce site et j’ai ressenti, avec une grande émotion, que la vie venait de me placer devant une source intarissable de réponses ou mes questions les plus fréquentes ont trouvé un silence de paix. J’ai pris plus de trois ans à compléter ma première lecture à travers les espaces limités du quotidien, néanmoins, la relation remplissait sans équivoque l’amélioration correspondante de ma perception spirituelle, faisant place à la naissance d’une conviction ferme et d’une foi inébranlable en cette aventure merveilleuse auquelle notre Père nous invite.

Depuis, «Le Livre d’Urantia» est devenu un partenaire et un guide permanent dans cette merveilleuse aventure qui a subitement changé mon destin… Maintenant, mon cheminement n’est pas la recherche de la Vérité, mais d’aller à sa rencontre. Est clairement émergée la certitude que OUI, il existe une Vérité absolue, et c’est par mon choix que mes pas trouvent la bonne direction.

J’ai vite réalisé que l’impulsion naturelle de la vie humaine et de la vie sociale m’a emporté dans ce torrent au point d’ignorer la possibilité d’utiliser un des plus précieux cadeaux du Père : la volonté.

De plus en plus fréquemment, je me sentais assailli par les questions existentielles qui m’ont fait comprendre que la direction du courant social n’était pas celui que je voulais choisir et, c’est après une forte bataille spirituelle entre l’impulsion matérielle de la vie et les idéaux humains que je me suis assis sur le trône de la décision personnelle, ayant choisi de suivre la volonté du Père, peu importe ou cela m’emportera. 

Cinq années se sont écoulées depuis que j’ai choisi que mon périple vers le Père et ma destinée comme finalitaire, allaient passer par l’école des artisans (si c’est SA volonté) et cet idéal est devenu une bannière spirituelle qui transcende même le temps mortel. Bien que cette décision ne fut pas facile, parce qu’elle implique de laisser en arrière l’inertie de ma vie matérielle, c’est devenu un défi qui mobilise chacune des fibres de ma personnalité.

Le voyage vers cet idéal n’a pas été, et ne sera pas tâche facile, mais la recherche de cet idéal devient, jour après jour, un défi permanent qui me donne un bonheur infini et même si mes pas sont courts, je sais qu’ils sont sincères et je serai toujours confiant de reconnaître la volonté du Père. «Le Livre d’Urantia» m’a trouvé et comme une grande bénédiction, sa révélation m’a permis d’ouvrir mes yeux et reconnaître qui je suis, quel est mon origine et ou je vais, et maintenant…… Va et VIT la vie.

«Tidings», numéro 37, Février 2009, page 6
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Témoignage 38 écrit par Horacio Gamboa

Au fil des ans, ma recherche de la vérité est devenue une véritable obsession. Ce n'était pas chose facile; les religions de cette planète, comme nous l’ont dit les révélateurs, ne font rien d’autre que nous promettre la lumière pour ensuite nous laisser dans le noir. J'ai aussi exploré des mouvements d'occultisme, pensant souvent que la vérité était cachée et accessible seulement à quelques illuminés. Je me suis également laissé tenter par des mouvements hermétiques au Chili. J'étais très emballé par ces découvertes, mais ce n'était pas encore ce que je cherchais. Je cherchais une eau vivante, pour étancher ma soif de vérité, pas seulement une boisson parfumée pour une satisfaction momentanée. Je suis revenu plusieurs fois à l’Église catholique, là où j’avais grandi à l’ombre de ma mère. Mon père lui était Maçon et je faisais également parti de ce mouvement, mais sans aller plus loin. Je parlais parfois à des prêtres catholiques et allais à leurs églises célébrer la messe, mais cela était loin de me satisfaire. Il y avait là, quelque chose qui me semblait pathétique, d’autant plus, que la première exigence à rencontrer était celle de la dîme, laquelle avait offciellement pour raison d’être, l’aide aux personnes âgées, ou le support d’activités sportives pour la jeunesse. Même si les raisons semblaient précises, les buts restaient vagues. Finalement, je me retrouvai seul dans ma quête de vérité.

Mon premier face à face avec une mort possible s'est produit à l’âge de 28 ans, dans un lac en Patagonia. Cet événement prit une grande signification pour moi, parce que ma soif pour l'eau vivante avait augmenté. Mais la vie garda son cours parce que j’étais aveugle. Je pilotais mon avion sans boussole dans la tempête et avec seulement un moteur. J’en étais rendu à me questionner avec angoisse, «pourquoi les choses en sont-elles rendues ainsi? Pourquoi cela ne s’arrête-t-il pas? Qu’est devenu le rêve américain?» Mais ce mauvais rêve ne s’est arrêté d’aucune façon et j’ai dû dormir alors avec un oeil ouvert. La vie devenait de plus en plus lourde pour moi. J'ai poursuivi ma recherche durant un voyage de neuf mois à travers l'Amérique du Sud sans changement dans l’évolution de ma spiritualité. Revenant au Chili, ma soif pour cette eau vivante était toujours là, de même que mon désir ardent de rechercher la vérité. Je suis resté à Iquique durant 5 merveilleuses années de vie intérieure très intense. C’est à ce moment que j’ai commencé à pratiquer la méditation, ce qui m’amena la sérénité et la paix intérieure. Cette ville et sa région sont très favorables à la vie intérieure : avec ses couleurs pastelles, dans la solitude du dessert d'Atacama…

La magnificence des nuits étoilées dans le désert est simplement indescriptible, il faut l’avoir vécu pour le comprendre. Mon travail en tant que pilote prospecteur de pêche s'est terminé dans cette région. Je me suis rendu au centre du pays avec mes propres moyens. 

À cette étape de ma vie, mon développement spirituel se déroulait lentement dans l’isolement. Je méditais longuement, recherchant toujours la tranquillité. Chaque jour, je récitais le Notre Père, prière que nous légua le Maître. Le passage qui disait «Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.», prenait de plus en plus son sens, et plus spécifiquement, «Que ta volonté soit faite.» Ces quelques mots m’ont appris à laisser entre Ses mains tout ce qui était au-delà de ma volonté et même ma propre vie. Cette petite phrase à elle seule m'a donné toute ma force.

Je me suis marié à l’âge de 27 ans; une fille est née de cette relation qui dura deux ans. J’en ressortis encore plus désorienté qu’avant. J'avais toujours des réminiscences sur la croyance que le mariage devait être pour la vie entière, et sur d'autres choses que je croyais fausses et dans lesquels nous vivions. Je maintenais peut-être ces croyances en moi pour justi!er mon désir de m’éloigner et de tout laisser derrière. J'ai décidé donc de partir pour la Patagonie, seul sur ces terres gelées, endroit non recommandé pour le jeune homme de 28 ans que j’étais, n’ayant plus de sens à donner à sa vie. Grâce à la lecture du «Livre d’Urantia», je comprends maintenant de quelle façon j’ai été aidé pour affronter ces durs moments. Je sais que si je m’en suis sorti, c’est grâce à mon merveilleux Ajusteur, à l’extraordinaire Esprit de Vérité, à mes sept remarquables Adjuvats, à la gravité mentale et intellectuelle de l’Esprit Infini, à la gravité spirituelle du Fils Eternel, à la gravité du circuit de Personnalité du Père Universel, et grâce également à tous les êtres célestes qui nous ont sauvé des situations chaotiques, douloureuses et dangereuses que nous vivons ici-bas. Mais pour moi, le pire était encore à venir.

J'ai lu le livre de J.J. Benitez «Les Chevaux de Troy» avec un énorme intérêt et du fond de mon coeur j'ai désiré que soit vrai ce que Major disait. En novembre 1997, j'ai eu l'occasion de prendre un raccourci alors que je transportais de la marchandise de contrebande. Je l'ai fait même en connaissant tous les risques et en utilisant mon droit d'avoir tort. Je fus pris et emprisonné pendant 11 mois. Paradoxalement, je fus transféré à la prison d'Iquique, la même ville où j'ai vécu tellement de beaux moments. Je ne pense pas qu'il y ait des endroits pires que les prisons, mais même dans ces conditions, je devais aller de l’avant, continuer à vivre, je devais passer par là. Bref, je suis allé tout droit à la bibliothèque de la prison et là j'ai trouvé un livre de J.J. Benitez intitulé «El Testamento de San Juan» (Le Testament de Saint-Jean). J'ai apprécié grandement ce livre, mais ce qui m’a plût particulièrement était son engagement. J’étais littéralement fasciné de l’opinion qu’il avait de la Fondation Urantia qui lui avait permis de «boire à la fontaine de la connaissance». La vérité était là, et ceci était la source qui a permis à Benitez d’écrire ce qu'il a écrit.

À ma sortie de prison, je suis allé au sud. En 1999 j’ai presque perdu la vie dans un accident de voiture, il en a fallu que d’un cheveu. Cet incident m’a fortement marqué et les choses se sont alors précipitées. En mars 2001 je me trouvais dans un endroit appelé Viña Del Mar, alors que je traversais un centre commercial où abondaient les librairies, j’eus une étrange attirance pour un gros livre bleu dans l’une d’elles. C’était «Le Livre d'Urantia». J’entrai, demandai l’aide d’un commis, payer le livre — et aussi longtemps que je vivrai — je crois que ce sera un compagnon inséparable. J’en suis à ma sixième lecture séquentielle — heureux bien entendu — et consacré à trouver à chaque étape, à chaque moment, à chaque minute de ma vie, à faire la volonté de Notre Père Céleste.

La Vérité comme nous le disent les révélateurs, est de plus en plus tangible, attrayante, fascinante, et en regardant à partir de cette planète tourbillonnante si éloignée, avec tant de problèmes dus à notre isolement spirituel, il est très difficile de trouver la vérité, car elle est occultée. C’est donc une bénédiction de l'avoir trouvé.

«Tidings», numéro 38, Mars-Avril 2009, page 6
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Témoignage 39 écrit par Nemias Mol

Ma recherche a commencé très tôt quand j’étais enfant et là mon grand-père m’a offert une bible. J’avais sept ans, c’était ma première année à l’école et cette bible était mon premier livre. 

J’ai grandi dans un environnement évangélique. Mes grands-parents, mes oncles, mes tantes, tout le monde allaient à l’église et j’ai été élevé dans ce milieu; études bibliques, réunions spirituelles, et les jours de fête religieuse à l‘église. Entretemps, plusieurs choses ne concordaient pas avec l’idée dont je me faisais de Dieu. Pour moi, ça ne faisait aucun sens un Dieu vengeur et un Dieu de colère. Ce Père aimant révélé par Jésus dans le Nouveau Testament ne s’apparentait pas à Jéhovah du désert de Sinaï décrit dans l’Ancien Testament. Comment expliquer un tel changement dans ce Dieu, alors que lui-même au début a dit qu’il était inchangeable?

J’ai eu de nombreux entretiens avec des pasteurs, et des travailleurs de différentes congrégations religieuses. Parfois je me sentais mal à l’aise avec mes questions controversées et c’est la raison qui m’a fait quitter l’église, car je doutais tout ce dont on m’avait enseigné. J’en suis arrivé au point ou lorsqu’on me demandait si je croyais en Dieu, je répondais, je crois en Dieu, mais pas le même Dieu que tu crois. 

Je me souviens du premier livre que j’ai lu lorsque j’ai quitté l’église, écrit par Erich von Däniken, le titre était : «Est-ce que les Dieux étaient astronautes.» C’est là que je me suis ouvert les yeux à d’autres vérités que la bible. De nouvelles réalités s’offraient devant moi. J’ai tout lu sur ce qu’écrivait von Däniken et la bonne chose est que je suis devenu un vrai chercheur. Pour moi, c’était devenu moins important de savoir si ce que je lisais était absolument vrai, ce qui importait le plus c’était la direction vers laquelle je me dirigeais, la recherche de Dieu.

Alors qu’un jour je discutais avec quelqu’un de la possibilité que Jésus ait été un extra-terrestre, il me dit qu’il avait en sa possession un livre qui me plairait beaucoup. De nombreuses fois je lui ai demandé ce livre avant qu’il me l’apporte. C’était un livre de JJ.Benitez, «Le cheval de Troie». Ce fut le début à la lecture de tous ses livres. J’ai bien sûr trouvé que c’était un très bon livre de fiction, mais ça résonnait en moi. Les paroles de Jésus et tous ces merveilleux discours me séduisaient. Tout cela était ce en quoi je voulais croire, c’était à cette relation de Dieu le Père que je m’identifiais intérieurement.

J’avais raison, aucun homme ne pouvait parler avec autant de connaissance que Jésus. Comment était-il possible qu’un livre de fiction puisse apporter un message avec tant de vérité, des mots si puissants pour me transformer? C’est là que j’ai trouvé des lecteurs de la série OCT TV sur Internet. Certains croyaient que de voyager dans le temps avait existé, d’autres n’y croyaient pas du tout, mais dans l’air existait un mystère. D’où provenaient ces paroles magnifiques que Benitez avait écrites?

Un jour où j’étais dans un groupe de discussion sur internet, quelqu’un a mentionné que les livres de Benitez étaient inspirés d’un autre livre, «Le Livre d’Urantia». C’était en 2001. J’ai alors cherché sur Internet URANTIA et j’ai trouvé certains fascicules traduits en portugais par des bénévoles. C’était les fascicules 119 à 124 qui étaient hébergés sur un site qui n’existe plus aujourd’hui. J’ai copié tous les fascicules qui existaient. Petit à petit d’autres fascicules étaient traduits. Je me suis inscrit à ce moment-là à un groupe d’étude ou nous étions une dizaine de personnes. Après un certain temps, la page web a disparu, mais lorsque quelqu’un voulait soit un fascicule ou un article, je lui envoyais par courriel. C’est à ce moment que l’idée est venue de créer une nouvelle porte d’entrée sur le web afin de répertorier tout ce matériel et ainsi fut créé le site ELUB pour les étudiants du «Livre d’Urantia» au Brésil avec un groupe de discussion. À cette date, nous avions toute la quatrième partie de traduite. 

Le 10 juin 2003, l’Association Urantia du Brésil fut accréditée et la traduction entière du «Livre d’Urantia» en portugais était disponible. Le 28 février 2004, je devins le vice-président de l’AUB et le 19 juillet de l’an dernier je devins président. 

Ceci n’est qu’une petite partie de l’histoire comment le «Livre d’Urantia» m’a trouvé et s’est introduit dans ma vie. Le meilleur reste à venir, car le travail ne fait que commencer.

La Vérité comme nous le disent les révélateurs, est de plus en plus tangible, attrayante, fascinante, et en regardant à partir de cette planète tourbillonnante si éloignée, avec tant de problèmes dus à notre isolement spirituel, il est très difficile de trouver la vérité, car elle est occultée. C’est donc une bénédiction de l'avoir trouvé.

«Tidings», numéro 33, Mai-Juin 2008, page 6
http://urantia-uai.org/tidings
Témoignage 40 écrit par Aida Diaz
 
Durant les années 80, étudiant à Odessa, j'ai été exposé à plusieurs idéologies politiques différentes, j'y ai aussi étudié les différentes religions et croyances du monde : hindouïsme, catholicisme, bouddhisme, musulmane, communisme et certaines sectes chrétiennes.
Mes confrères de classe et moi passions nos heures libres à discuter de ces idées. Nous étions inspirés par un professeur juif des plus brillants qui nous enseignait à réviser nos habitudes et nos croyances. C’est à cette période que mon père a commencé à souffrir d’un cancer. Nous avions grandi en l’écoutant discourir sur les alchimistes des temps médiévaux, les initiés, les cathédrales gothiques, la pensée, les grandes énigmes de l’univers et les dieux. À la maison, nous avions le livre de l’écrivain espagnol J.J. Benitez :  l’Évangile de San Juan et, à la fin du livre, on retrouve une référence à la Fondation Urantia.
En 1996, peu de temps après que notre père ait reçu le diagnostic fatidique de cancer terminal du poumon, j’ai trouvé le «Livre d’Urantia». Le pilier principal de ma vie allait disparaître et sa mort  imminente me plongea dans un profond désespoir. Mon frère Jafet et moi avions entrepris une recherche effrénée et décousue de la vérité, un miracle ou une histoire qui nous permettrait de croire que nous ne perdrions pas notre père complètement. C’est dans une librairie de Santiago que nous avons trouvé un bouquin bleu rédigé en anglais, intitulé «The Urantia Book». À l’intérieur, trois cercles concentriques et le mot URANTIA, Urantia Foundation.
Je me suis dit : voilà le secret de Benitez!
Tout de suite, je l’ai ouvert à la table des matières et après un regard rapide sur l’introduction, j’ai su que si je débutais la lecture du «Livre d’Urantia» je ne m’arrêterais plus qu’à la !n. Mon frère a lu quelques paragraphes et la table des matières puis m’a dit : achetons-le! Le propriétaire de la  librairie qui nous observait attentivement nous mentionna qu’il croyait en avoir une édition espagnole dans son entrepôt. Comme nous ne pouvions nous offrir qu’un seul livre, nous avons convenu que  mon frère serait le premier à le lire. Je ne pouvais le lire que les rares fois ou mon frère le déposait. Les histoires et les réponses qu’il contenait me touchaient profondément et m’amenaient à  concevoir une vision cosmique nouvelle tandis que ma pensée s’ouvrait et prenait encore plus d’expansion. La mort imminente de mon père perdait son côté tragique et nos conversations devenaient plus agréables et profondes. Mon père a réussi à me transmettre le plus beau message et le plus extraordinaire qu’un être humain puisse recevoir : je te laisse avec ton Père, le vrai.
Par la suite, la route tracée par le LU me fut facile à suivre. J’étais enchantée par la narration que l’on nous donne de la réalité du cosmos. Les métaphores me semblaient rafraîchissantes et m’ont permis une deuxième découverte : l’effusion d’un Fils du Paradis. J’entrepris une nouvelle recherche, quoique différente de la précédente, mais des plus excitante et fascinante. Ça ne me suffisait pas de connaître une nouvelle vision du cosmos ni d’être assuré de l’existence de Dieu. J’avais lu la Bible durant ma jeunesse et connaissait toutes les paraboles de Jésus contenues dans l’évangile, mais je n’arrivais pas à comprendre quel genre d’homme était Jésus. La quatrième partie du livre m’a introduit dans la vie de Jésus et ses enseignements. Les derniers fascicules décrivent le caractère de Jésus et de sa foi. Après cette lecture, j’avais les réponses à toutes mes questions. Je n’avais plus besoin de théories au sujet de Dieu. Le défi maintenant était d’identifier la présence de Dieu dans ma vie et à chaque moment de ma vie. J’avais besoin de son expérience, sa perception et même la connaissance de sa Personnalité. La vie de Michael de Nébadon, Jésus de Nazareth, et ses sages paraboles m’ont sorti de ma léthargie. J’avais trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps. Durant cette période, j’étais membre d’une petite communauté chrétienne à Santiago qui se consacrait aux enseignements du Christ Michael. Depuis, nous sommes de plus en plus conscients de la présence du Père dans toutes ses manifestations, de sa façon de nous guider en synchronisme avec l’Acteur conjoint tandis que toutes les personnalités de l’univers s’activent auprès de nous dans cette merveilleuse course vers l’infini.

Aida Diaz est architecte et peintre en République Dominicaine.
«Tidings», numéro 40, Juillet-Aout 2009, page 5
http://urantia-uai.org/tidings
Témoignage 41 écrit par Claude Gauthier

Merci, Père, de m'avoir fait connaître cette merveilleuse révélation qu'est «Le Livre d'Urantia».

Un jour, il y a seize ans, une de mes nombreuses soeurs (10) m’apprend qu’elle est atteinte d’un cancer des os. Après plusieurs visites à l’hôpital et voyant que la maladie devenait de plus en plus généralisée, elle me dit: “Je me suis acheté un billet pour un voyage sans retour et je suis une femme comblée!”. Je ne pouvais pas concevoir une telle attitude face à la mort évidente à l’âge de 53 ans. Alors, je lui ai posé cette question: “Comment peux-tu être aussi sereine face à une situation aussi pénible?” Elle me répondit: “Mon petit frère, tu comprendras pourquoi quand je serai partie. Moi, j’ai le privilège de savoir quand je vais faire mon grand voyage alors que vous tous, vous n’en savez rien.”

Quelques semaines plus tard, elle décédait. Tristesse, rage, incompréhension, refus d’accepter, tel était mon état mental après cette mort.

Après sa mort, sa fille Hélène me téléphone et me dit: “Oncle Claude, maman a des livres que moi, je ne lirai pas. Est-ce que tu veux venir faire ton choix?” Je me suis rendu chez elle et j’ai regardé les livres. J’en ai choisi plusieurs et, au fond de la boîte, il y avait trois livres qui se ressemblaient et dont le titre était «LA COSMOGONIE D’URANTIA». Je les ai pris, j’étais un peu intrigué, je les ai apportés chez moi.

À cette époque, j’étais propriétaire d’un dépanneur et, avec les longues heures, j’avais du temps pour lire. Je me suis obligé à le lire une première, une deuxième et une troisième fois, mais, hélas, je n’y comprenais pratiquement rien. C’est alors que j’ai dit à ma soeur (en pensée) : “Si cela est la réponse à la question que je t’ai posée avant ta mort, alors aide-moi”. C’est ce qu’elle fit. Elle me fit comprendre que, si je ne demandais pas d’aide de tous ceux qui me côtoient (invisiblement), je n’y parviendrais pas.

Quelle découverte cela fut pour moi! Depuis ce temps, je n’ai jamais cessé d’étudier cette merveilleuse révélation et je me fais un devoir de la faire connaître à tous ceux que je sais être à la recherche de la Vérité. Merci à mon Ajusteur et à mon Ange gardien pour toute cette évolution.

«Tidings», numéro 40, Juillet-Aout 2009, page 10
http://urantia-uai.org/tidings
Témoignage 42 écrit par Éric Messier

1. Comment avez-vous découvert le livre d’Urantia? 
Il y a quelques années, j’étais enseignant dans une école secondaire de Boisbriand. À chaque midi, je prenais le repas avec les autres enseignants dans la salle à dîner. Il y avait un enseignant de géographie, Denis, dans la cinquantaine, que je connaissais quelque peu, étant l’oncle de ma meilleure amie. Un midi, il s’installe et il place sur la table ce gros livre bleu. Pour une raison que je ne saurais dire, ma curiosité a été immédiatement piquée. Il faut dire que je suis toujours intéressé, intrigué, pas les gros bouquins. 
J’ai demandé à Denis si je pouvais jeter un œil, il a aquiescé, et j’ai tiré le livre vers moi. Sa présentation m’a aussitôt intrigué. On n’y voyait que «Le Livre d’Urantia»  et rien d’autre sur la pochette. 

2. Quelles furent vos premières réactions en prenant connaissance du livre?
J’avais toujours été croyant, j’étais un lecteur de la Bible tout en sachant la critiquer. Et dans les derniers temps, avant de tomber sur ce livre à l’école, j’avais lu plusieurs livres et articles de nature philosophique. Je pense que j’étais «prêt», dans une certaine mesure, à découvrir cette révélation.  Sans être féru de physique, je m’intéressais de plus en plus à cette discipline à cette époque. Au parc, en été, j’apportais un gros bouquin de physique plutôt qu’un roman quelconque. Ainsi, avec du recul, je trouve intéressant de noter que le premier fascicule sur lequel mes yeux se sont posés, en ouvrant le livre au hasard, est celui parlant de la physique stellaire. 
Mon intérêt était capté pour de bon. Ce qui me frappait le plus était cette façon assurée d’affirmer des choses qui pourrait passer pour de la science-fiction pour un sceptique endurci. Et pourtant j’avais le pressentiment que ce n’était pas de la science-fiction. On m’interpellait. 
J’étais enthousiaste, excité, stimulé. En fait, je comprenais mal le calme de Denis. C’est que pour lui, la révélation n’était pas toute nouvelle. C’est donc avec calme qu’il m’en parlait, en me signalant que la révélation s’adressait aux esprits ouverts et prêts à la recevoir. Il m’a aussi expliqué la structure des univers selon le livre.
Plus tard j’ai remercié Denis d’avoir rendu possible cette heureuse rencontre. Peu après, j’ai commencé à lire le livre à la bibiothèque municipale. Un peu plus tard j’ai acquis mon propre exemplaire. 

3. En quoi la révélation a-t-elle changé votre mentalité et votre vie? 
Elle m’a poussé vers l’humilité, un chemin jamais terminé je crois, un nouveau défi à chaque jour. Elle m’a aussi forcé à réévaluer ma place et mon rôle dans l’univers; ma place et mon rôle sont importants, mais s'ils le sont, ce n’est sûrement pas pour les raisons que j’avais imaginées dans ma perception narcissique des choses. J’ai donc sérieusement relativisé mes problèmes et mes souffrances.
J’ai commencé à me sentir en confiance, convaincu que je n’étais pas abandonné à mon sort dans cet univers intriguant. J’ai pris un peu plus conscience que l’univers est vivant et que ses parties sont interreliées, qu’il existe des réseaux de communication à travers l’univers et que j’en fais partie. J’ai ainsi vu sous un nouvel angle le phénomène des «coïncidences» qui m’avait toujours intrigué.
J’ai eu le goût de commencer à agir, connaissant l’importance et la brièveté de l’expérience charnelle. J’ai eu le goût plus que jamais d’entrer en contact avec le plus de personnes possible, d'établir des liens et le faire autant que possible dans l’amour, le respect et l’honnêteté. Pas facile.  Par-dessus tout, ma peur de la mort s’est énormément estompée. J’ai commencé à ressentir une chose que j’ai de la difficulté à expliquer aux gens et que j’avais moi-même toujours eu du mal à accepter : c’est possible d’aimer la vie terrestre tout en ne craignant pas de la quitter, tout ça c’est la même Vie, d’un «côté» comme de l’autre. 
La révélation m’a aidé à mieux comprendre, enfin, ce que signifie la «vague» notion de royaume de Dieu. Il est difficile d'expliquer ce que la révélation a changé concrètement dans ma vie. Chose certaine, j'ai commencé à faire en sorte plus souvent que mes agissements reflètent vraiment ma foi. Je me demande dans quelle mesure c’est possible d’y parvenir vraiment durant une vie charnelle. Mais j’ai l’éternité. 
4. Auriez-vous un message pour les sceptiques ou les indifférents? 
Donnez une chance à la révélation, donnez-vous une chance. Faites confiance à l’action de l’esprit et à votre mental; la révélation ne s’impose pas, elle traverse les portes que le mental lui ouvre. Ne fermez pas vos yeux et votre cœur, recherchez la vérité, ce qui compte n’est pas de savoir quel livre la contient ou quel individu la possède; ce qui compte, c’est votre propre recherche.  L’esprit qui vous habite vous montrera la direction, que ce soit par la 5e révélation («Le livre d’Urantia») ou d'une autre manière. 

Site Internet : ericmessier.com
http://www.ericmessier.com/continent/inconnu/26urantia.htm
Témoignage 43 écrit par Jean-Simon

Depuis quelques mois seulement, j’ai le plaisir de m’être ouvert à la lecture du «Livre d’Urantia» et aux enseignements qu’il contient d’une façon directe, en faisant sa lecture. Quelle excitation et quelle expérience cela a été pour moi de simplement faire la lecture du «Livre d’Urantia». Porté par un enthousiasme ressenti, je ne comprenais pas comment il était possible que la révélation d’Urantia ne soit en fait connue et étudiée que par un nombre limité (dans une certaine mesure et sans dénigrer les acquis) d’être humain. Je pouvais comprendre, mais en même temps je me disais que la révélation est si intéressante, bien écrite, saine, importante, une source d’inspiration, de ressourcement si grande que cela me dépassait un peu. Je me suis immédiatement questionné à savoir comment faire afin que les gens avec qui je suis en contact accèdent eux aussi à ces enseignements supérieurs et si précieux.

Je me suis rapidement aperçu qu’on ne parle pas du «Livre d’Urantia» de façon directe à tout le monde comme on parle de la dernière nouvelle qui fait la une… J’ai fait le test à plusieurs reprises déjà et lorsque je partageais ouvertement les enseignements de la révélation, quand j’essayais de faire voir à mes interlocuteurs ce que j’y percevais, il y avait souvent la présence de doutes. Ces doutes s’exprimaient rapidement en interrogations visant à savoir d’où venaient ces affirmations, qui les avaient écrits. Je voyais bien que la plupart du temps, mes interlocuteurs n’en étaient pas à avoir une réelle discussion spirituelle, mais revenaient rapidement sur les bases plus sécurisantes (disons) répandues de façon plus générale par la société et tentaient plutôt d’intellectualiser les propos. Souvent, en parlant des enseignements de la vie de Jésus, on s’apercevait que mon discours «clashait» avec les enseignements plus répandus du christianisme (la Bible). Inévitablement, à chaque fois où j’ai parlé de façon directe des enseignements du livre, on me questionnait sur la source de mes affirmations.


OUPSS! Dans un souper d’amis où l’ambiance est plutôt à parler d’économie, de finance, d’affaire où à avoir des discussions ayant des bases scientifiques et rationnelles, cela en a fait tiquer plusieurs, lorsqu’on affirme que le livre est écrit par des êtres qui ne sont pas de notre catégorie, non visibles dans la chair comme nous le sommes. Ça en a fait sursauter plus d’une personne lorsqu’on ajoute que c’est facilement compréhensible si on sait que notre monde a été isolé suite à la rébellion de Lucifer, mais qu’en fait les auteurs du «Livre d’Urantia» eux ont toujours été plus connecté sur les canaux de l’Univers et donc sont plus aptes à en connaître sa structure et sa Source, Dieu. RE-OUPS!! On ne parle plus autour de moi… Des regards suspicieux se posent sur moi… J’ai l’impression de les entendre penser : ce mec a toujours été un peu spécial, mais va-t-il bien? A-t-il toute sa tête?

Bref, quant à mon désir fortement ressenti de partager les enseignements de la révélation, la première réalité à laquelle je fais donc face (ce n’est pas sans un petit pincement au coeur), est en fait que je ne peux efficacement partager directement les enseignements du «Livre d’Urantia» dans une grande mesure dans la plupart des cas. Cela m’a donc renvoyé à des réflexions sur le comment j’en suis arrivé à être assez ouvert pour démarrer la lecture du «Livre d’Urantia» et donc un apprentissage plus direct.

Je dois vous dire que c’est préalablement grâce au service que mon père m’a rendu à m’enseigner subtilement, en douceur, sur plusieurs années sans pourtant me parler du Livre.

Dès mon jeune âge, mon père était un lecteur convaincu du «Livre d’Urantia». Il a su joindre d’une belle façon sa responsabilité de lecteur de la révélation à son rôle de père bienveillant quant à mon éducation. J’ai fréquenté une école primaire qui était dirigée par une congrégation de soeurs religieuses catholique. On y mettait donc une bonne emphase sur la religion catholique et ses traditions. Je suivais les cérémonies comme les autres, telles que la première communion ou encore la confirmation. Je demandais parfois le week-end d’aller avec mes grands-parents à la messe…

Mon père ne devait pas être sans questionnement à me voir suivre un enseignement qu’il pouvait juger ne pas être le plus adéquat et qui m’entourait grandement socialement et scolairement. Il n’est jamais venu me dire ouvertement que ce que j’apprenais à l’école n’était pas bon ou incomplet. Il n’a jamais voulu effacer ou encore enrayer ce que je croyais savoir pour le remplacer par de nouvelles choses. D’ailleurs, n’est-ce pas Jésus lui-même qui a dit quelque chose du genre qu’il ne fallait pas essayer d’enlever des croyances ou connaissances dans le coeur d’un homme pour ensuite y en substituer de nouvelles, mais bien qu’il suffisait d’y semer les semences de vérité plus grande pour que cette dernière finisse par y prendre la place? Je crois que mon père s’est armé de patience et de courage et a essayé d’en faire de même à sa façon.

Par rapport à moi, il a encouragé les aspects de la religion chrétienne en harmonie avec le L.U. Le soir au coucher, alors que j’étais dans mon lit, il venait me voir et me disait : « Simon tu sais le petit Jésus dont on te parle à l’école, il est vraiment là, lui et son Père. Ils peuvent t’entendre et t’aider si tu leur parles dans ton coeur. Je vais te souhaiter bonne nuit et avant de t’endormir j’aimerais que tu leur parles. » Dès mon jeune âge, il voulait encourager un dialogue intérieur conscient. Je me rappelle lui avoir demandé, mais de quoi je dois leur parler pour bien faire? Il me disait simplement : «Simon, dis-leur n’importe quoi, raconte ta journée, des trucs simples pourvu que tu leur parles.» Il savait que l’important était d’encourager le dialogue intérieur, faisant place même dans une humble mesure, à mon Ajusteur. Croyez-moi cela a fait son petit bonhomme de chemin sans que je sois au fait du L.U. Il ne m’a jamais encouragé à répéter des prières comme on faisait l’école. Jamais il ne m’a parlé du livre directement avant que mes questionnements se fassent plus précis et avant mon adolescence.

Quand on parlait de la prière en tant que telle, il mettait l’emphase sur le fait que c’est un dialogue que j’ai à trouver intérieurement avec Dieu. Si j’en venais à le questionner sur les prières formules qu’on répétait comme des «brainwashés» il avait une attitude et un discours qui me faisait comprendre que ce n’était pas grave ou très mauvais, mais qui en même temps ce n’était pas ce qu’il avait de mieux par rapport à ce qu’on peut vraiment faire : rechercher à développer un réel dialogue spirituel. Chaque fois qu’il le pouvait, où le contexte y était opportun il passait un commentaire visant à me détacher des façons de faire qui pouvait freiner mon réel apprentissage et aussi à me rapprocher de celles qui pouvaient le favoriser.


De 10 à 15 ans, je pratiquais la guitare classique et faisais quelques petits concours. Il a saisi l’occasion pour venir vers moi me dire qu’il pouvait aider ma concentration avec une technique simple. Il m’a appris une méditation de base en me disant que cela allait simplement me mettre dans un meilleur état pour pratiquer la guitare. Cela résonnait chez moi, car il avait raison sur ce point. Ce qu’il ne m’avait pas dit tout de suite, c’est que je faisais de la place à la parcelle de Dieu qui vivait en moi lorsque je méditais. Même si je n’en étais pas conscient, j’apprenais doucement certains concepts et réalités. On ne parlait pas encore du «Livre d’Urantia» ouvertement.

Un truc qui m’a marqué était son refus de venir à l’église à la messe de minuit chaque Noël. En faisant cela, il était intègre avec lui-même, mais suscitait des interrogations autour de lui et chez moi. Il me disait ensuite que Jésus et Dieu préféraient que je parle avec eux régulièrement dans mon for intérieur à ce que j’aille à la messe de minuit. Cela était bien différent de ce qu’on me disait à l’école et ce que je voyais socialement. Il préparait le terrain… On ne parlait pas ouvertement du Livre… Il commençait à me dire doucement que les religions et plus particulièrement le christianisme avait bénéficié d’une réelle et bonne influence spirituelle, mais que là où il y avait de l’homme il y avait de l’hommerie et que par conséquent on ne pouvait pas tout accepter sans questionnement du contenu et de la façon de divulguer ce dernier par ces religions…

Lorsqu’en grandissant je lui exposais certains de mes soucis, il avait toujours le mot pour me faire voir que j’étais en fait en train d’apprendre, que moi je voyais que je me butais à une tâche en particulier, mais qu’en fait cela faisait partie d’une expérience plus grande d’apprentissage. Il a toujours eu le mot pour susciter et cultiver chez moi le désir d’apprendre en me disant que c’est en cela que réside notre réel travail… Il finissait toujours par dire avec un petit sourire… et on n’a pas fini d’apprendre!!! Il faisait allusion à notre carrière d’ascension vers le Paradis. Dès qu’il le pouvait, il faisait des petits clins d’oeil au L.U., mais juste à la limite qui faisait en sorte de susciter mon intérêt sans provoquer de questionnement trop direct sur la source dont les réponses ne m’auraient pas satisfaite de toute façon. Qui sait, possiblement que trop de vérité lancée vers moi à ce moment aurait été assez pour avoir l’effet contraire et de me refermer à ces mêmes vérités.

Quand on regardait les étoiles il me disait, Simon, ne crois-tu pas qu’il faut être bizarre pour penser qu’on est seul à vivre dans un si grand Univers?!? Il s’arrêtait là… Il préparait le terrain... Il ouvrait subtilement des petites portes une à une sans que je m’en aperçoive pratiquement.

Ce n’est que plus tard, vers 16-17 ans, lorsque je vivais un moment creux dans mon adolescence et que je cherchais des lumières et de la vérité dans la vie, qu’il m’a remis un petit document d’une page contenant les citations pré-morontielle. J’ai lu le document et j’en ai été très ému. Ce qu’il y avait là – dedans me rejoignait droit au coeur. Mais qui avait écrit cela? C’était du vrai et l’on ne pouvait me faire croire le contraire. En simplicité, il m’a communiqué ces principes à un moment où il pensait que je pouvais en absorber davantage et aussi où je semblais probablement en avoir besoin.

Cela a suscité des questionnements et discussions ouvertes sur la source et le L.U. Je m’ouvrais davantage, mais là encore il suivait mes questionnements n’allant pas plus vite qu’eux et ne voulait pas m’ensevelir sous une tonne d’enseignements que de toute façon je n’aurais pu assimiler en même temps. Il m’en a donné un exemplaire, mais quand j’ai essayé de lire le L.U..OUFFF…HEIN?!? QUOCÉ CA?!? C’était «too much» pour moi. À ce moment-là, je me suis dit que ce qu’il y avait là-dedans était probablement vrai, mais je ne voyais pas comment concilier ces apprentissages dans ma vie dans ce temps-là. J’avais encore des réticences face à la technique de révélation… Je l’ai donc mis au tiroir… Par la suite, je suis déménagé de ville pour les études. Mon père a été malade et a aussi déménagé dans l’Ouest canadien. Nos contacts étaient moins réguliers, mais je crois qu’à chaque fois qu’on se voyait j’en venais à lui poser des questions sur le L.U. et de fois en fois j’étais de plus en plus ouvert à entendre parler des enseignements du L.U. de façon directe. À chaque fois il se faisait un plaisir de répondre à toutes mes questions même s’il fallait se coucher tard. Avec lui, il n’y avait jamais de mauvais moment pour parler du L.U.


Ce n’est qu’il y a quelques mois qu’une pensée soudaine m’a traversé l’esprit. Mais où est donc mon gros livre bleu?!? Je dois le lire! Je relaxais devant un petit feu de foyer et BANG me voilà en train de remuer toutes les armoires et à mettre des vieux cartons sens dessus dessous pour enfin le retrouver. J’ai débuté la lecture et il n’y avait plus de doute dans mon esprit, il n’y avait plus de barrière quelconque et j’étais désormais ouvert à prendre la source entre mes mains, à la télécharger sur mon IPHONE et sur mon IPAD et à la lire pour ce qu’elle est, la révélation de Dieu et de l’Univers pour notre monde, faite par des êtres d’une autre nature que nous, célestes et plus évolués visant à nous aider.

Depuis quelques mois j’ai l’impression d’apprendre et de comprendre davantage de chose (dans mon humble mesure). En réalité, l’idée entretenue et cultivée par mon père, du travail de préparation subtil, doux et patient face à mon ouverture me permet probablement d’écrire ce texte. C’est ce travail de préparation qui m’a donné accès au livre. On pourrait même dire un travail de longue haleine dans notre contexte de la chair puisqu’il s’est étendu sur plusieurs années. Voilà ce qui m’a ouvert à un apprentissage conscient des enseignements du L.U. Une personne de mon entourage qui a caressé l’idée et le désir, de me partager ce que lui comprenait et apprenait de la révélation d’Urantia le faisant avec une main de fer dans un gant de velours. Il n’y a pas eu de chocs. Mon père a fait un travail en douce. (Smooth operator). Il n’aura pas vu de son passage dans la chair, mon ouverture plus concrète à la lecture du L.U., car le travail a mis un certain temps à s’effectuer, mais so what? Je suis arrivé au livre et c’est grâce à lui.

Voilà ma petite expérience que j’apprécie partager avec vous. J’imagine que chaque lecteur du L.U. se questionne à un moment ou un autre sur comment faire connaître la révélation à son entourage ou encore de façon plus élargie. C’est un très bon questionnement et j’imagine qu’on ne fait que débuter à trouver des pistes à ce sujet. En tous les cas, je crois qu’il ne faut surtout pas dénigrer le travail de préparation en douceur et en subtilité, celui qui ne choque pas, qui ne confronte pas, même si on juge ne pas en voir les fruits rapidement.

Dans mon cas, cela a fonctionné et j’aimerais que cela puisse vous encourager dans vos efforts. Je souhaiterais aussi que ce témoignage puisse inciter les jeunes parents (comme je suis) à trouver la façon d’enseigner les vérités contenues dans le L.U. à leurs enfants tout en préservant leur bon développement social en harmonie avec notre époque.


http://www.urantia-quebec.ca/media/other/613270Reflectivite_MAR2012_Web.pdf

Témoignage 44 écrit par Michael Berry
 
Ce que «Le Livre d’Urantia» signifie pour moi.

Durant les premiers 55 ans de ma vie éternelle, j’ai fait l’expérience de nombreux évènements «jeu-changeant» qui ont eu un impact sur ma vie : la première conscience de la vie physique, la première décision morale, le premier jour d’école, le premier «home run» (coup de batte marquant un point) de Little League, avoir 13 ans, gagner enfin une bagarre contre mon frère ainé Daryl, être le «batboy» (garçon de bat) de Toledo Mud Hen, la remise de diplômes de vos êtres chers, le premier amour, le premier baiser, la perte de votre innocence, Secrétariat gagnant le Derby (Secrétariat était un célèbre cheval de course), devenir le capitaine de l’équipe de baseball de mon collège, donner ma vie à Dieu, la vraie reconnaissance de ma famille, quitter la maison, le premier jour de vrai travail, vivre sur la plage, se faire des amis, les réalités des problèmes de santé de la famille, le retour à la maison, le sourire continu de ma mère, le décès des amis, le mariage (finalement) et mes guides, ma mère et mon frère – juste pour en nommer quelques-uns. 

Et bien que je ne le réalisais pas en ce temps-là, il y a 35 ans, l’évènement qui a le plus changé ma vie, fut le jour où j’ai trouvé «Le Livre d’Urantia» ou peut-être où il me trouva. – Je ne sais pas lequel des deux.

«Le Livre d’Urantia» m’a tout appris ce que j’avais vraiment besoin de savoir. Il m’a révélé les vérités les plus profondes et les mystères de la vie et m’a fait connaître tant de merveilleux amis, lecteurs du «Livre d’Urantia». Cela a donné un sens ultime au passé, au présent et à la destinée éternelle de l’humanité. C’est mon guide de vie spirituelle et la source de toutes choses éternellement significatives. Il m’a appris les beaux attributs d’une grande vie et la valeur d’être bon, raisonnable, sage, fidèle, compatissant, tolérant, honnête, confiant, faisant confiance, reconnaissant, courageux, plein d’espoir, patient, compréhensif, loyal, désintéressé, humble, sincère, aventureux, curieux, intrépide, gentil, équitable, juste, au service des autres, aimant le travail, drôle, joyeux, zélé, enthousiaste, positif, calme, tranquille, vertueux, sans égo, avec peu d’orgueil, qui prie et qui adore - seulement pour en nommer quelques-uns.

Quelle bénédiction et quel privilège, cela fut-il de vivre la plus grande partie de cette première vie en connaissant juste quelques-unes des vérités que Micaël connaissait lorsqu’il vécut sa vie ici sur terre en tant que Jésus. Combien ce fut magnifique lorsque «Le Livre d’Urantia» m’a rendu conscient du fait du fragment de Dieu vivant en moi et que je puisse avoir une relation avec Dieu à travers son don divin… que Dieu habite en moi et me guide vers lui à chaque pas et qu’en choisissant de coopérer avec Dieu et de faire sa volonté, la vie continue après la mort physique.
Je suis pour toujours reconnaissant que «Le Livre d’Urantia» m’ait appris à me préparer pour l’éternité de la vie ; de chérir chaque jour de vie ; d’aimer la vérité ; de désirer de faire le bien aux autres ; que la vie est une carrière d’aventure sans fin ; une vie d’anticipation perpétuelle ; un voyage éternel de découverte ; et de simplement s’aimer les uns les autres.
J’aime «Le Livre d’Urantia» !

Restez vous-mêmes, mes frères et mes sœurs. J’attends avec impatience de croître avec vous à travers l’éternité et de devenir des esprits rendus parfaits au Paradis avec vous.
La vie est belle !

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Témoignage 45 écrit par Alice Wood

Comment être un enfant de Dieu.

Les humains ont un sens inné pour “L’amour de l’aventure, la curiosité et la peur de la monotonie.” (159.6) 14:5.10. Avant d’avoir mon fils Huck, je contemplais ma propre vie, les habitudes que j’avais acquises, la routine dans laquelle j’étais tombé et je voulais faire quelque chose de nouveau. Ironiquement, en m’engageant dans l’aventure parentale, cela me conduisit à la monotonie d’être parent. Quand je me sens accablée par le fait de devoir refouler mon désir d’aventure (le Grand Canyon m’appelle depuis des mois), je me console en sachant que mon expérience parentale a une valeur illimitée pour élargir ma compréhension de la relation entre Dieu et ses enfants. «Le Livre d’Urantia» dit : une véritable famille — une bonne famille — révèle aux parents procréateurs l’attitude du Créateur envers ses enfants. (942.1) 84:7.30. Cette affirmation m’a donné un objectif qui m’influence quotidiennement. Chaque moment me donne l’opportunité d’en apprendre plus sur l’attitude idéale d’être comme un enfant envers le Père.

Il y a quelques mois, je parlais à une bouddhiste et avec un autre lecteur du «Livre d’Urantia». La bouddhiste dit qu’elle ne voulait pas avoir d’enfant parce qu’elle voulait se concentrer à atteindre la Lumière. Ma réponse immédiate fut de faire un signe de tête affirmatif, pensant que, comme lorsqu’on apprend le violon, atteindre la Lumière, mettrait au ralenti le plan d’avoir des enfants. Néanmoins, le lecteur du «Livre d’Urantia» lui posa la question, “Ne pensez-vous pas que l’expérience d’avoir des enfants vous aiderait à atteindre la Lumière ?”

Oui, c’est vrai, chanter des chansons enfantines toute la journée, peut être monotone et lorsque l’enfant pleure et que j’ai de la purée de petits pois dans les cheveux, je me raccroche à la connaissance que le sens général d’être parent sera édifiant.

Je ne peux évaluer combien du temps je passe à faire des choses n’ayant aucune valeur spirituelle, forçant mon Ajusteur de Pensée à attendre que j’ai fini de regarder ma série du jeudi soir et de repousser, je suis sure bien trop souvent, l’incitation de mon Ajusteur. Mais Dieu continue à m’aimer et à encourager ma croissance inlassablement. Comme moi, Huck doit apprendre beaucoup sur la confiance et c’est plus facile dans certaines situations que d’autres. Il a récemment commencé à marcher et j’ai été frappée par combien il est facile de le faire marcher là où je veux. Lorsque je me mets à son niveau, montre du doigt et dis “ allons par là ” il marche juste à côté de moi. Il ne sait pas où nous allons ; tout ce qu’il sait c’est qu’on lui a dit “ ici ” c’est un bon endroit. Par contre, chaque changement de couches s’accompagne de beaucoup de coups de pied et de cris. Ne serait-il pas plus facile si Huck acceptait le changement de couches et avait confiance que c’était pour son bien ? Ne serait-il pas plus facile si j’acceptais la volonté de Dieu et avais confiance qu’il me guiderait vers le meilleur chemin ?
Heureusement, je serais capable de regarder en arrière sur cette expérience avec satisfaction et de bénéficier d’une amitié longuement attendue avec Huck. D’un point de vue universel, il y aura un finalitaire de plus s’embarquant dans la glorieuse aventure des niveaux d’espaces extérieurs, un finalitaire de plus qui contribuera à la croissance du Suprême. Aussi beau que ce soit, ce qui me soutient dans ma vingtième interprétation de “ Old Mac Donald ” est le savoir que, par ce challenge, je vais développer une plus grande compréhension de comment être un enfant de Dieu.

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Témoignage 46 écrit par Bernard Gabriel Belarski

À un moment donné quand je revois toutes ces années de lecture et d’étude de mon «Livre d’Urantia» bien aimé, il me semble que la Révélation possède certains éléments qui sont plus pertinents durant les différents niveaux de développement du mental. Pendant plusieurs périodes de ma vie, certains enseignements ont captivé mon attention.

Je me rappelle de l’énorme joie qui monta dans mon âme lorsque je terminai ma première lecture du «Livre d’Urantia» l’été 1977. Lorsque je refermai le livre, je réalisai qu’après de nombreuses années de recherche de la vérité, j’avais fini ce que j’estimais être le plus grand livre jamais publié ! Comment était-il possible que tant de questions aient leurs réponses dans un seul livre ? Un peu plus tard, je me rendis compte qu’une vie entière serait nécessaire pour apporter de la réalité à ce que je venais de découvrir.

Je me rappelle combien j’étais impressionné par la philosophie de Rodan et combien les paroles du Maitre étaient si profondes de perspicacité et de sagesse. Combien de temps ces enseignements prendraient-ils pour devenir une partie de moi-même ? J’ai passé plus de dix ans à interpréter le sermon d’ordination et après tous mes efforts pour comprendre ces paroles, j’en trouvais une compréhension significative que seulement vingt ans plus tard.

Le fait d’avoir une foi personnelle dans la vie éternelle fut l’élément le plus important de ma façon de voir les choses durant toute cette vie mortelle. Le fait de croire que cette aventure continuera durant toute une carrière universelle m’a amené à un endroit de compréhension qui permet les réussites et les échecs.

Faire de ces enseignements une compréhension personnelle, demanda de nombreux ajustements de compréhension et de changements d’attitude. Plus important encore, cela voulait dire être capable d’en parler avec mes propres mots. Et donc j’aimerai partager trois compréhensions qui découlèrent de mes années d’étude.

La première est à propos du premier jubilé. Plutôt que de vous dire la compréhension que j’en glanais, je recommande d’étudier le fascicule 27, qui amènera à une compréhension et à une appréciation en soi et permettra de voir combien il est important d’avoir cette expérience durant notre vie mortelle.

La seconde se trouve dans le fascicule 140 : “ L’ordination des douze ”. Ce fut mon modèle pour le bonheur. J’ai trouvé dans ces paroles plus de vie et de valeur que dans toutes les autres. Et combien incroyable fut-il de savoir que notre Fils Créateur du Paradis donnait des conseils à vous, à moi et à toute vie intelligente. Arriver même seulement à une compréhension partielle de ce message, améliorera la qualité de vie de chaque chercheur de vérité.

La troisième est pour moi l’expansion de la maturité et l’équivalent de la croissance de l’âme. Je pense que nous pourrions lire le plus profond partage de vérité dans le fascicule 118, section 1 : “ Le temps et l’éternité ”. Pendant l’été 1977, l’affirmation : “ et cela représente notre meilleur concept de l’éternité et de l’éternel ” me fit trembler par la puissance contenue à l’intérieur de cette section et même aujourd’hui encore, lorsque je relis ces passages, je fais l’expérience d’un grand sens d’humilité et de gratitude.

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Témoignage 47 écrit par Samantha Nior 

J’appartiens à la deuxième génération de lecteurs du «Livre d’Urantia». Mes parents, français d’origine, commencèrent à lire le livre quand j’avais trois ou quatre ans. Ils étudièrent pendant des années, souvent m’emmenant avec eux, chez Henri et Bauk Begemann. Évidemment, je n’y comprenais rien en ce temps-là, mais plus tard en grandissant, j’eus mon propre livre, je le lisais de temps en temps mais trouvais ça difficile à comprendre. Néanmoins, je le gardais toujours sur ma table de chevet parce que cela me rassurait et me sécurisait.

À la puberté, je me posais de nombreuses questions et ma mère répondit à beaucoup d’entre elles. Ainsi, je connaissais l’essentiel des enseignements du livre et y croyais. Quand je fus une jeune femme, je passais par des périodes difficiles et éprouvantes, et m’intéressais peu à la spiritualité. À l’âge de 29 ans, je décidais de lire «Le Livre d’Urantia» sérieusement, vu que je me sentais perdue et déconnectée par les décisions prises jusqu’à maintenant. Je me sentais comme Pinocchio, comme si on coupait mes ficelles une par une.

Je décidais de participer à un groupe d’étude, qui se poursuivit pendant deux ans. C’était il y a huit ans et depuis, j’ai tellement compris de choses à propos de la vie, de l’amour, de dessein et de Dieu. En ce moment, j’anime deux groupes d’étude et suis la présidente de l’association Urantia néerlandaise. Je sais que de belles opportunités et de la gouverne me sont encore réservées. Je n’aurais pas tout ça si je n’avais pas prise la décision de lire «Le Livre d’Urantia» et de faire la volonté de Dieu.

«Le Livre d’Urantia» a été une source d’inspiration, une influence calmante en périodes d’inquiétude, un guide en périodes de confusion, une sécurité dans les moments d’insécurité, une source d’espoir dans les moments d’anxiété, une perspective de la totalité dans les moments d’étroitesse d’esprit et la source de connaissances générales de l’amour de Dieu et de la gouverne brillante et aimante de l’univers.

La vie est parfois difficile, mais lorsqu’elle l’est, c’est que je ne vis pas ma vie comme je le devrais. Sortir des “sentiers” apporte les difficultés et le malheur. Rester sur le sentier apporte le bonheur, l’amour et la paix.

J’apprends chaque jour. Je suis bénie par la fraternité avec d’autres lecteurs, des gens qui continuent à m’enseigner et à m’inspirer. Les connections avec les autres lecteurs à travers le monde, continuent de se produire et les opportunités pour servir le projet du «Livre d’Urantia» se présentent toujours.
Vraiment, j’ai été bénie en recevant le cadeau du «Livre d’Urantia».

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Témoignage écrit par 48 écrit par Joel Wood 

«Pendant que vous voyagez vers le but paradisiaque en acquérant perpétuellement des connaissances additionnelles et une habileté supérieure, l’occasion vous est constamment fournie de transmettre à d’autres la sagesse et l’expérience que vous avez déjà accumulées … on ne vous compte pas comme ayant acquis du savoir et possédant des vérités avant que vous n’ayez prouvé votre aptitude et votre bonne volonté à communiquer à d’autres ce savoir et ces vérités.» (279.13) 25:4.12

Je chéris «Le Livre d’Urantia». J’aime le lire et le relire, mais j’aime particulièrement l’étudier avec d’autres.

Mes parties préférées du Livre sont les réponses sages et aimantes de Jésus à des questions, même aux questions idiotes. Jésus était maitre dans la communication non verbale appropriée, il savait quoi dire et comment le dire. À propos de communication non verbale, vous rappelez-vous ce que le livre dit après que Jésus eut parlé en privé avec l’homme qui maltraitait sa femme, à l’accostage du bateau à Tarentum ? Le livre dit : «Le cœur de l’homme fut touché, moins par les paroles de Jésus que par le regard affectueux et le sourire compatissant accompagnant la conclusion de ses remarques.» (1470.2) 133:2.1 «Jésus n’a jamais dit : «Quiconque m’a entendu a entendu Dieu.»  Mais il a dit : «Celui qui m’a vu a vu le Père.» (1857.3) 169:4.12

«Le Livre d’Urantia» est un texte incroyable - spirituellement édifiant et intellectuellement stimulant, c’est pourquoi j’aime les groupes d’étude. Des questions sont posées et ont leurs réponses. Les groupes d’étude nous donnent l’opportunité d’être à la fois enseignants et élèves. Les nouveaux lecteurs acquièrent la compréhension et la perspicacité par les lecteurs expérimentés, qui eux-mêmes glanent de nouveaux points de vue venant des lecteurs débutants.

Nous n’aurions pas de groupes d’étude si nous pouvions avoir la même expérience en lisant le livre seul. Le fait est que nous avons besoin les uns des autres. Notre mental a besoin d’être poussé et d’être piqué pour pouvoir apprendre. «Il ne peut y avoir de croissance sans conflits psychiques et sans agitation spirituelle.» (1096.6) 100:4.2 Nous devons écouter les opinions de chacun. Nous devons lutter et chercher des mots pour exprimer des concepts et des émotions. Nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin des groupes d’étude.

Chérissez votre groupe d’étude si vous en avez un. Si vous n’en avez pas, pensez à vous joindre à l’un d’eux ou à en commencer un. Vous ne le regretterez pas. 

«Un groupe social d’êtres humains opérant dans une harmonie coordonnée représente une force beaucoup plus grande que la simple somme de ses éléments.» (1477.1) 133:5.7

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Témoignage 49 écrit par Janet Falbo 

Tant de réponses à mes questions

Lorsque je pense à la façon dont mon mental s’est développé cosmiquement à cause des enseignements du «Livre d’Urantia», je ressens une profonde gratitude et une profonde reconnaissance. J’ai maintenant des explications tangibles à propos de qui est Dieu le Père ? Qu’est-ce que la Trinité ? Comment Jésus est-il le Fils engendré de Dieu ? Comment Dieu peut-il être à la fois partout et en moi ? Quelle est ma place dans le plan de perfection ? J’ai maintenant un concept de ce qu’omnipotent, omniprésent, omniscient signifient.

J’ai appris combien ma vie et les décisions de mon libre arbitre sont importantes et comment elles ont un effet sur la vue d’ensemble, l’Être Suprême. Cela a développé mes pensées et mon mental à propos des autres dans de différentes dimensions de réalité. Pour moi, le fait de réaliser que nous sommes une vaste famille d’êtres créés travaillant tous à rendre parfait le plan de perfection du Père, est le meilleur «concert» du moment ! Si notre Père Universel se présentait aux élections de la Source Centre Première, je voterais encore pour lui. Il est le Meilleur Absolu !

Ce livre m’a révélé tant de vérités. Il a répondu à tant de questions que j’avais à propos de savoir qui je suis, ce qu’est la vie et ce qui se passe après celle-ci. Je suis tellement emballé par le voyage éternel de vie immortelle. C’est immortel parce que vous ne pouvez jamais apprendre tout ce qu’il y a à savoir à propos de notre Père infini, jamais !

Merci, les créatures médianes pour votre persévérance à demander cette révélation et à tous les autres auteurs invisibles pour ces fascicules de vérité révélée à notre planète Urantia.

Je suis béni et reconnaissant !

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Témoignage 50 écrit par  Jim Watkins

Paroles inspirées d'un lecteur du «Livre d'Urantia»

À l’âge de quinze ans, je suppliai Dieu de me montrer la vérité. Je Lui dis que je n’avais pas peur de la connaitre si seulement Il me montrait le chemin. À l’âge de 19 ans, je découvris «Le Livre d’Urantia» et ai continué à le découvrir depuis. Trente ans plus tard, je me suis rendu compte que j’étais la personne la plus chanceuse sur cette terre. Notre Père, par les efforts incessants de ses enfants d’esprit, nos amis invisibles, m’a confié la dernière révélation de vérité religieuse.

Réfléchissez un moment à ce que nous avons reçu : un aperçu du ciel, un coup d’œil à travers le trou de la serrure de la porte d’un univers vivant et vibrant, rempli d’êtres d’esprit qui nous protègent et s’occupent de nous si affectueusement, au nom de notre Père céleste qui a rendu tout cela possible. Ce sont les vérités contenues dans les pages du «Livre d’Urantia».

Je remercie nos cousins d’esprit pour avoir apporté cette révélation dans ma vie et m’avoir permis de connaitre et d’aimer Dieu, ainsi que d’apprendre quelque chose à propos de toute Sa famille spirituelle dont je suis un membre fier et dévoué.

Le fait d’avoir la chance de vivre à cette époque et d’être parmi les premiers êtres humains à recevoir cette révélation, me donne l’impression d’avoir gagné la loterie spirituelle.

J’espère seulement que «Le Livre d’Urantia» transformera votre vie comme il a transformé la mienne. 

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Témoignage 51  écrit par Bill Martin
 
L'histoire d'un lecteur de longue date du «Livre d'Urantia»

Le fait d’avoir passé mes années formatrices, lorsque j’étais un adolescent, dans un groupe d’étude composé presque entièrement des membres du Forum et des étudiants de la deuxième génération de lecteurs, fut une serre fertile pour la culture de mon âme embryonnaire. Les réponses à mes questions étaient données en profondeur et souvent bien au-dessus de ma compréhension, mais la persévérance augmenta ma capacité de compréhension et maintenant environ quarante ans plus tard, je suis toujours un étudiant, dans cette même pièce, répondant aux questions sincères d’autres âmes affamées de vérité. Les relations forgées durant ces années dans ce groupe d’étude seront à jamais une partie de moi-même. Elles sont un peu de ce que mon Contrôleur de Pensée et mon Gardien utiliseront pour mon réassemblage sur le maisonnia numéro un.

Avec le temps, j’ai appris que la connaissance conceptuelle n’est pas une substitution de fruit spirituel dans la vie courante. Nous devons «apprendre à arroser le jardin de votre cœur aussi bien qu’à rechercher les sables arides de la connaissance.» (554.6) 48 : 6.32  Nous devons rafraichir nos âmes avec l’eau de la vie et pardonner nos débiteurs comme nous avons été pardonné. Chaque âme, si humble qu’elle soit, a son histoire à raconter. Notre Père aime tous Ses enfants de la même manière et inconditionnellement et l’Amour Divin révèle la nature de Dieu et nous rend réel et plus rassasié.

Une révélation personnelle et vivante, au-dessus et au-delà des pages d’un livre, a rendu réels les enseignements qu’une âme potentiellement immortelle et quasi illimitée est en train d’être forgée depuis mon cadre mental du choix. «Les actes d’aujourd’hui forment la destinée de demain.» (557.10) 48 :7.26  Le Père de Lumières est entré dans mon mental pour l’élever, le transformer et le transfigurer par un fragment de réalité d’esprit la plus pure de l’univers, qui rendra éternelle mon identité temporelle pour que je puisse entrer “d’un pas de frappe” dans la procession progressive de l’éternité.

Une chose est devenue très claire : le travail désintéressé et sans conscience de soi-même pour vos compatriotes, spécialement s’ils sont dans le besoin et en détresse, est la vraie mesure de grandeur planétaire. «Il faut faire quelque chose aussi bien qu’être quelque chose.» (1260.1) 115 : 0.1

«Le service est le but du temps et la destination de l’espace.» (316.4) 28 : 6.19

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Témoignage 52 écrit par Guy Peron 

Que signifie «Le Livre d'Urantia» pour moi ?

Comment pourrais-je répondre à cette question, alors que les enseignements du «Livre d’Urantia» furent une réalité de ma vie intérieure de tous les jours ? Je les ai utilisés dans mon service spirituel journalier envers mes frères et mes sœurs pendant près de 11 ans maintenant. Le livre a été une bénédiction incroyable ! 

Lorsque j’ai trouvé «Le Livre d’Urantia» tout en étant encore engagé dans une école “Fourth way”, une école de conscience, j’ai su tout de suite que le contenu de ce livre me donnerait les réponses à toutes mes questions existentielles et bien plus encore. Et c’est ce qui arriva, tellement que cela devint pour moi, le “Waouh” livre. Page après page, j’étais rempli de stupéfaction, depuis la nature de Dieu, notre Père, jusqu’au bout, à la dernière page du livre ou le plus grand challenge de l’homme sur terre est expliqué.

Pendant le mois et demi que la première lecture du livre me prit, j’étais complétement immergé chaque jour, du matin jusque tard dans la nuit, dans les enseignements du «Livre d’Urantia», assemblant les morceaux du puzzle. Et pendant cette période, je fus touché par la grâce de Dieu quand Il me permit de le ressentir avec tout mon être et me fit percevoir qu’Il était et est vraiment mon Père, notre Père Universel, une personne avec laquelle je peux avoir une relation de personne à personne.

Waouh ! Et Il n’est pas seulement mon Père, mais Sa Divine Présence, un guide parfait, qui se trouve à l’intérieur de moi, un fragment de Lui-même, est dans moi, vit dans moi pour que nous puissions être un, finalement waouh !

Puisse notre Père continuer à bénir chacun de vous abondamment.

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Témoignage 53 écrit par Alexiane Arsand
 
En mars 2009, me rendant à la bibliothèque pour y chercher des documents pouvant me servir à l’écriture de mon roman, je tombai sur le «Livre d’Urantia». Je lisais les documents divers sans y voir quoi que ce soit de personnel, je me forgeai une pensée pour un de mes personnages et, en ouvrant le «Livre d’Urantia», je fus intriguée, d’abord puis mon intérêt grandit de plus en plus.

Pendant près de sept mois, j’y revenais souvent. À l’automne 2009, le cancer de mon beau-père me fit réfléchir davantage, j’ouvrais périodiquement le «Livre d’Urantia» sur n’importe laquelle des pages. Une prière de Jésus à son Père, des renseignements sur la naissance de notre planète.

Mon beau-père décéda le 26 février 2010, mais deux jours avant soit le 24, seule chez moi, ma conjointe Diane étant au chevet de son père mourant, j’ouvris le «Livre d’Urantia» au fascicule 47 et lu le premier monde des maisons et dès le premier paragraphe, mes yeux se remplirent de larmes. Je me mis à parler à voix haute en disant : s.v.p., faites-moi un signe, dites-moi que mon beau-père s’en va vers une telle place, me rappelant tout à coup que ma mère était simplement sous terre, il m’arriva la plus belle chose de ma vie. Les larmes sur les joues, comme une force incroyable muée par je ne sais quel mouvement, mes mains se rejoignirent et montèrent à la hauteur de mon visage. Je continuai de demander une réponse et tout à coup, je sentis que je ne pouvais plus détacher mes mains l’une de l’autre puis, dans un mouvement assez brusque, elles montèrent plus haut que ma tête. Les yeux fermés, je ressentis mon âme, la vaste étendue de l’Univers et surtout l’Être suprême. Mes larmes de peur, de peine se changèrent en larmes de libération, de bonheur. Après que j’ai pu ressentir tout ça, mes mains se délièrent et je téléphonai à ma conjointe, Diane pour lui faire part de ce que je venais de vivre. Je suis née ce jour-là, je le sais, je le comprends, et le ressens, au plus profond de mon être. C’est ce que je voulais vous dire sur moi, je suis réellement née de l’Esprit le 24 février 2010.

http://urantiafamilyties.com/alexiane-arsand-canada/
Témoignage 54 écrit par William

Laissez-moi vous conter une histoire...
Voici bien longtemps de cela je passais devant une librairie et mon regard fut attiré par un livre étrange : un gros pavé, avec une couverture blanche laissant entrevoir un contenu des plus surprenant, l'univers central et les superunivers, notre univers local, l'histoire d'Urantia, la vie et les enseignements de Jésus... Quant aux auteurs, on pouvait lire : présenté par un Corps de Personnalités de l'Univers local de Nébadon agissant par autorité de Gabriel de Salvington...
Tout cela était bien surprenant et en même temps très attirant! Je m'empressai de feuilleter le livre, par curiosité d'abord puis de plus en plus fébrile : c'était là ce que je recherchais depuis si longtemps, toutes les réponses à mes questions!
Je l'achetai aussitôt et me mis à le lire avec avidité. Il me fallut de longs mois pour en venir à bout, puis je recommencai...
Le livre d'Urantia venait de me séduire et de me happer par le bout de l'âme...
Depuis, il ne me quitte pas et emplit ma vie toute entière! Je ne suis pourtant pas un fanatique mais juste un homme ordinaire qui cherche des réponses et en trouve (et avec beaucoup d'autres questions aussi) grâce à ce livre : «Le livre d'Urantia» (le LU, comme j'abrège souvent).

Je ne suis pas un érudit non plus et je vous livrerai simplement mes impressions, mes compréhensions et mes questionnements aussi. Vous ne trouverez pas ici de cours savants ou d'opinions toutes faites mais seulement ma propre vision de ce livre essentiel!

http://etudedulu.blogspot.ca/2006/07/de-quoi-parle-ce-blog.html
Témoignage 55 écrit par Mary Ann Leader 

«Le Livre d’Urantia» entra dans ma vie au début de mes quarante ans, une période de crise intense dans ma vie personnelle. Je cherchais la vérité pour une base sur laquelle reconstruire ma vie affective, intellectuelle et spirituelle. Quand on me suggéra que je pourrais trouver «Le Livre d’Urantia» intéressant, je le rejetai catégoriquement. Je ne voyais pas «Le Livre d’Urantia» comme un moyen de m’aider avec mes bouleversements. Je tournai le dos à l’homme qui me suggéra le livre et partis.
Trois ans plus tard, le livre me fut présenté une seconde fois. Cette fois, un livre à couverture cartonnée fut fourré dans mes mains, littéralement, par quelqu’un qui était prêt à le donner. Il dit qu’il n'était pas en mesure de le comprendre, mais il semblait que son contenu comprenait de nombreux sujets que nous avions abordés. Il dit que je pourrai comprendre «Le Livre d’Urantia» et lui expliquer. Je pris le livre, et lors de vacances, je l’ouvris et commençai à le lire.
Je trouvai une confirmation à l’une des croyances fondamentales que j’avais développée au cours des 20 dernières années de ma vie. Dire que j’ai eu «le souffle coupé» par ce que je lisais serait en dessous de la vérité. Je n’ai pas posé le livre de toute la semaine, et au cours de mes lectures, j’ai trouvé des confirmations à presque toutes les nouvelles croyances inspirantes que j’avais développées au cours des 20 années précédentes.

Durant ces 20 années, j’avais fait une étude comparative privée des religions. J’avais épuisé les ressources de la bibliothèque de ma petite ville sur de nombreux sujets, à commencer par l’astronomie et ensuite l’anthropologie, qui me conduisit dans l’archéologie et dans les différentes religions et civilisations anciennes. Je fis une étude sur les cultures amérindiennes, les anciennes cultures d’Amérique du Sud, d’Amérique Centrale et d’Amérique du Nord. Durant ces 20 années, mon concept de Dieu, ma compréhension religieuse personnelle et mon expérience croissaient. Je décidai de ne plus participer à la religion organisée et je ressentis une rupture dans ma vie personnelle. Je me sentis poussée à connaître Dieu personnellement.
En réfléchissant sur ces expériences, je pense que je n’ai pas choisi Dieu. Dieu m’a choisi ! Cela peut sembler être une déclaration arrogante, mais par expérience, je sais que c’est vrai. Dieu m’a choisi. L’expérience de la vérité de cette déclaration a commencé quand j’avais huit ans et se poursuit à ce jour. J’ai eu de nombreuses expériences de vie difficiles pendant mon enfance. Et en vieillissant, et lorsque je me trouve dans une situation difficile, je me demande : «Qu’est-ce que Dieu essaie de m’apprendre maintenant par cette expérience ?» Plusieurs fois, ces expériences ont blessé mon âme, mais Dieu ne m’a jamais quitté et j’en suis arrivée à connaître Dieu comme «mon Père céleste». Dieu est devenu une personnalité aimante pour moi, je vois mon Père céleste me menant à une relation plus personnelle et spirituelle avec lui.
J’avais l’habitude de garder «Le Livre d’Urantia» sur mon étagère. Parfois je le prenais et le lisais ça et là, mais il retournait toujours sur l’étagère. Cependant, au cours des cinq dernières années, mon Livre d’Urantia est posé à côté de mon bureau, et maintenant je le lis quotidiennement.
J’ai aussi suivi des cours donnés par l’École Internet du «Livre d’Urantia», et j’ai appris la valeur du livre. Sa lecture est une activité pour la vie. L’apprentissage ne s’arrête jamais ! «Cette impulsion vers Dieu est intense et inéluctable.» (155.1) 14:2.7

«Le Livre d’Urantia» m’a donné l’expérience du Père céleste aimant, de la connaissance des Personnalités Trine et de notre Fils Créateur, du Christ Micaël, et de la merveille de l’Ajusteur de Pensée et de l’Esprit Infini. Il m’a aussi donné la paix de savoir que la mort est une transition de l’aventure de la vie spirituelle. Comme je suis dans les «années du crépuscule» de ma vie, je suis reconnaissante pour le poème de Francis Thompson, «The Hound of Heaven», qui m’inspira à devenir une lectrice du «Livre d’Urantia» et à apprendre la vérité et la beauté qu’il contient du début à la fin. Par la vérité, l’homme atteint la beauté, et par l’amour spirituel, il s’élève à la bonté. (1142.1) 103:9.10

http://www.urantia.org/fr/news/2013-09/ce-que-le-livre-durantia-signifie-pour-moi-par-mary-ann-leader
Témoignage 56  L'auteur de cet article tient à rester anonyme. 

Je suis le traducteur du ««Livre d'Urantia» en langue farsi (persane). En 1990, j'ai découvert «Le Livre d'Urantia» dans le bureau d'un médecin persan. A cette époque, je me considérais comme un penseur musulman progressiste, et je pratiquais l'Islam, la religion de mes parents. J'avais lu le Coran et la Bible. Bien qu’ayant trouvé quelque inspiration dans ces deux livres, ils n'ont pas répondu à mes questions fondamentales sur la vie, l'univers, Dieu, la vie après la mort, et l'histoire de la terre. La Bible et le Coran n’ont pas étanché ma soif intellectuelle et spirituelle, et leurs réponses à mes questions ne firent pas appel à mon esprit scientifique et à mon âme. Il me semblait, que le créateur de l'univers devait être beaucoup plus compréhensif, universel et aimant, que la représentation de Dieu dans le Coran et la Bible. Par ailleurs, je pensais que nous n'avions pas pu être placés sur la terre juste pour vivre une vie courte et finirent soit au ciel ou en enfer, selon notre conformité à un certain système de croyance.

Alors que je luttais pour trouver des réponses, j'ai commencé à lire «Le Livre d'Urantia» avec une immense curiosité. Bientôt, il est devenu évident pour moi que j'avais rencontré un trésor surnaturel. Son attrait intellectuel et la sagesse de ses auteurs dépassaient de loin tout ce que j'avais déjà lu. Les questions sans réponse de toute une vie trouvaient maintenant des réponses satisfaisantes qui parlaient à mon être intérieur. Quelle magnifique Dieu avons-nous! Quel univers glorieux dans lequel nous vivons! J'attends maintenant avec impatience une carrière universelle de croissance et de découverte. Je me demandais: Comment puis-je partager mon bonheur et ma pensée avancée avec d'autres âmes affamés, en particulier ceux qui parlent la langue farsi?

J'ai commencé par traduire quelques passages du livre et à les partager avec des amis. Je décidais alors de traduire le livre.J'en ai traduit près de la moitié. Je suis certain que, lorsque la traduction sera terminée, et le livre publié en farsi, il transformera la pensée et la philosophie des Iraniens et d'autres personnes de langue farsi dans le monde entier.

Quel plaisir et quel honneur que d'être un traducteur du «Livre d'Urantia» et d'être ici sur Urantia lorsque, comme il est dit dans le livre: «Tout Urantia attend que l’on proclame le message ennoblissant de Micaël, débarrassé des dogmes et doctrines accumulés au cours de dix-neuf siècles de contact avec les religions d’origine évolutionnaire. L’heure a sonné de présenter au bouddhisme, au christianisme, à l’hindouisme et même aux peuples de toutes les religions, non pas l’évangile à propos de Jésus, mais la réalité vivante et spirituelle de l’évangile de Jésus.» (1041:5) 94:12.7

http://www.urantia.org/fr/news/2013-06/traduction-du-livre-durantia-en-farsi-lhistoire-inspirante-de-la-facon-dont-ce-projet
Témoignage 57 écrit par Michael Edwards

Je fus d'abord introduit au «Livre d'Urantia», au printemps 1985, par un homme du nom de Clyde, qui allait bientôt devenir mon parrain et conseiller spirituel pour les vingt prochaines années, jusqu'à sa mort en 2005. Dire que j'ai étudié ce livre de façon continue depuis mon introduction serait exagéré, mais dès que je me suis familiarisé avec certains de ses concepts de base, je suis retourné au «Livre d'Urantia», encore et encore. Mon étude s'est intensifiée au cours des dix dernières années en grande partie en raison d'une motivation intérieure croissante afin d’avoir une meilleure compréhension et un mode de vie plus dévoué aux vrais principes spirituels.

«Le Livre d'Urantia» ne ressemble à aucun livre, déjà lu. Quand j'ai commencé ma lecture, j'avais beaucoup de questions concernant les incohérences observées dans mon exposition limitée au christianisme traditionnel. Par exemple, il m'était impossible de croire que, si Dieu existait vraiment, l'univers et Dieu fonctionnaient de manière incohérente comme je l’avais appris à l'église.

Un autre gros problème pour moi était l'idée que Dieu «sauvait» et envoyait au ciel seulement certaines personnes parce qu'elles adhéraient à un ensemble de croyances et que tous les autres gens qui n'avaient pas exactement le même ensemble de croyances, devaient être jetés en enfer éternellement. Il me semblait que les quelques enseignants religieux de ma jeunesse avaient sélectionné et choisi uniquement les parties de la Bible qui correspondaient à leur propre intérêt, et que beaucoup de ces personnes supposées religieuses vivaient vraiment des vies qui me semblaient être beaucoup plus hypocrites que beaucoup d'autres sans préférence religieuse.

Un autre problème était l'absence de logique dans leurs points de vue sur la façon dont l'univers fonctionne. L'idée que Dieu pourrait être l'originel «JE SUIS» et en même temps fonctionner avec amour et intérêt envers chacun de ses enfants, semblait impossible à expliquer. Aucune explication pour chacune de ces questions n'avait jamais été donnée. On s'attendait à ce que je le crois parce que "la Bible me le disait". Ma solution fut de rejeter la religion dans sa totalité.

Quand j'ai trouvé «Le Livre d'Urantia», je faisais partie depuis un an d’un programme de douze étapes. À cette période de grande difficulté personnelle et en travaillant ces douze étapes, j'avais commencé à découvrir un «Dieu de ma propre compréhension». À certains égards, cette période fut un moment très passionnant de ma vie parce que je développais une conception personnelle profonde de Dieu et voyais le propre miracle de mon être, en mesure de vivre la vie chaque jour, sans utiliser de produits chimiques psychotropes. Pour la première fois de ma vie, j’arrivais à croire que Dieu existait vraiment et qu’il semblait avoir un réel intérêt pour moi, bien que cette réalisation soit vague.

Une partie essentielle de mon travail des douze étapes consistait à pratiquer la méditation et la prière quotidiennement. Étant totalement incapable de méditer à ce moment-là de ma vie, ce maître spirituel suggéra que je commence à lire quelque chose du «Livre d'Urantia» chaque jour. Entre autre, Clyde dit qu'il croyait que c'était le seul livre qu'il connaissait contenant les plus hauts concepts de valeur spirituelle que nous, les humains fussent capables de comprendre, qu'il qualifia de «connaissances essentielles».

Dans un premier temps, j’ai commencé à ne lire que de petits morceaux recommandés de l'ouvrage et à les discuter plus tard avec Clyde. Au début et très souvent je trouvais que le livre était extrêmement difficile à comprendre, mais je sentais aussi que chaque fois que je le lisais, je gagnais quelque chose. Le plus important pour moi était un indescriptible «sentiment» ou «intuition» dont je faisais souvent l’expérience, même lors de la lecture d'un Fascicule qui au premier abord était presque incompréhensible. Clyde appelait ça une forme de «conscience de Dieu».


Le temps passant, ma compréhension s’accrut. Assez vite, le jour est venu où j’ai commencé à lire les Fascicules sur Jésus. Après quelques mois de lecture de l’histoire de la vie de Jésus dans «Le Livre d'Urantia», je connaissais quelque chose de la personne actuelle de Jésus, une personne étonnamment différente du Jésus de la religion traditionnelle. Je pense maintenant que la Bible et «Le Livre d'Urantia» décrivent des attributs du même Jésus, mais la différence est la profondeur, le contexte et le ton du message dans «Le Livre d'Urantia».

L'un des résultats les plus étonnants de mon étude du «Livre d'Urantia», c'est que tout cela avait un sens et répondait aux questions religieuses et spirituelles que j'avais eu depuis que j’étais enfant. Cela élargissait ma conception de Dieu! «Le Livre d'Urantia» synthétise aussi logiquement la philosophie, la psychologie, l'astronomie et l'histoire.

Le livre reste très simple et à la fois incompréhensiblement complexe. Mais il a expliqué, à ma satisfaction, comment Dieu peut être l'originel «JE SUIS» et le Dieu d'amour personnellement disponible, ainsi qu'une vaste gamme de manifestations de Dieu entre les deux. Dans les pages du «Livre d'Urantia» se trouve un concept d'un «ordre divin» et des réponses aux questions qui semblaient auparavant sans réponse. «Le Livre d'Urantia» m'a fourni un cadre entièrement nouveau de référence par laquelle je peux me voir moi-même, mes frères humains, et l'univers des univers. 

http://www.urantia.org/fr/news/2013-03/ce-que-le-livre-durantia-signifie-pour-moi-par-michael-edwards
Témoignage 58 écrit par Karen Van Aarde

Ce qui me motive est la vérité, rechercher la vérité. Déjà toute jeune, je sentais qu’il y avait davantage à savoir sur Dieu, davantage à faire l’expérience de Dieu.
Dès le début, ma relation avec le Père fut relativement proche, et j’avais un désir sincère, une faim intense, à connaître le Père.

Quand j’avais cinq ans et demi, je me souviens de réveiller ma mère au milieu de la nuit pour lui demander de me lire La Bible. Plus tard, j’arrachais les pages de La Bible et les mettais dans mes poches et sous mes vêtements. Je supposais que d’avoir ces pages avec moi me rapprocherait de Dieu. À un certain moment, La Bible fut insuffisante pour étancher ma soif de vérité. Je voulais plus.

Bien que pratiquant la religion de ma famille, je commençai à chercher la vérité dans les autres religions. Je le fis en secret car «d’autres systèmes de croyance» comme les apocryphes, l’hindouisme, le bouddhisme, la méditation orientale, le mysticisme, le gnosticisme, la Kabbale et les croyances «new age» étaient considérés comme hérétiques.
J’ai trouvé des morceaux de vérité, mais trop peu pour être satisfaite. Je lus avec voracité des livres religieux et spirituels, mais réalisai qu’aucun de ces livres et «autres systèmes de croyance» et les religions ne m’aidaient à trouver la vérité.

C’est étrange comme nous aspirons à quelque chose, sans même savoir ce que c’est, mais nous savons quand nous le trouvons, aussi sûrement que nous savons que le ciel est bleu.
Mes amis ne pouvaient pas comprendre mon manque de passion et mon mécontentement pour l’église et certaines écritures de la religion avec lesquels nous avions grandi. Je voulais davantage et avais confiance que notre Père céleste me conduirait à des vérités supérieures.

Enfin, un samedi soir je rencontrai un ami au supermarché. Nous partagions la même passion pour la vérité, et il me demanda ce que je cherchais dans la vie ? Il me testait pour savoir si j’étais ouverte pour «Le Livre d’Urantia».
Lorsque j’eus partagé avec lui mes pensées, mes sentiments et ma quête de vérité, il dit qu’il comprenait ce que je vivais. Il dit qu’il connaissait le livre parfait pour moi.

J’étais excitée, mais aussi lassée de trouver encore un autre livre qui dansait autour de la vérité, qui parlait de choses qui étaient en désaccord avec mon cœur. Mais je le commandai, et quand il arriva, je fus comme une enfant la veille de Noël. Je déchirai la boîte et fut surprise de son épaisseur. Alors que j’en feuilletai les pages, je m’aperçus que je tenais en fait ce que je cherchais. Je trouvai confirmation après confirmation sur toutes les choses que je connaissais clairement dans mon cœur. Plusieurs fois, lors de la lecture du «Livre d’Urantia», je criai : «je le savais, je le savais !» Parfois, j’avais envie de rire aux éclats de pur plaisir.

Vraiment, pour la première fois, je me sentais changer d’une manière que les mots ne pourront jamais exprimer. C’était comme si «j’ingérais» la vie elle-même. Chaque jour il devint plus facile de faire la chose «juste».
Je suis plus heureuse maintenant, plus en paix.
Je développe un amour profond et indicible pour le Père, pour moi, et pour mon prochain. Je construis vraiment une relation personnelle avec le Père et une compréhension personnelle, privée, et puissante de la Paternité de Dieu et de la fraternité des hommes.
Toute ma vie je fus un grand point d’interrogation. Maintenant, plus je comprends les enseignements du «Livre d’Urantia», plus il est facile d’être celle que Dieu veut que je sois. Être plus comme le Père est à ma portée. Ce n’est pas toujours facile, mais plus je comprends la vérité, plus j’ai de force. Pour la première fois, je peux dire que je suis vraiment libre !

http://www.urantia.org/fr/news/2013-12/ce-qui-me-motive
Témoignage 59 écrit par Par John Strobel

Bien que ma femme lisait «Le Livre d’Urantia» depuis des années, je ne commençais à le lire qu’après la visite d’un grand ami qui avait un flot de questions à poser à Joanne, à propos du livre. Ce furent les réponses réfléchies de Joanne à ces questions qui m’intriguèrent et finalement provoquèrent mon intérêt à le lire. Je lus en premier la Partie IV, la Vie et les enseignements de Jésus. Ensuite, je lus les fascicules sur Adam et Ève, je n’ai toujours pas lu tous les fascicules.

Ce qui me frappa immédiatement fut la perfection du livre ; je n’avais aucun doute quant à son authenticité. Alors que j’avais trouvé que beaucoup de La Bible était de l’interprétation (de nombreux érudits ont passé leur vie entière à étudier et à interpréter seulement quelques livres de la Bible), «Le Livre d’Urantia» est en anglais clair.

Plus je le lis, plus ma reconnaissance et mon désir sont grands de continuer à le lire. Je me suis aperçu que le groupe d’étude auquel je participe a été une aide merveilleuse pour dévoiler les trésors des enseignements du «Livre d’Urantia» .

Ce qui me tient le plus à cœur est de lire «Le Livre d’Urantia» avec Joanne et de partager mon expérience avec elle. Je sais qu’elle a dû prier souvent pour que je m’intéresse au livre et qu’enfin je change d’avis.

http://www.urantia.org/fr/news/2012-06/la-perfection-du-livre
Témoignage 60 écrit par Luis Coll

Je me souviens d'aucune période de ma vie ou je ne croyais pas en Dieu. Ce fait a toujours été naturel chez moi. On pourrait dire que je connaissais déjà «Le Livre d'Urantia».

Comme la plupart d’entre nous ici en Espagne, je fréquentais l’école Catholique, mais je n’étais pas convaincu au sujet de ce Dieu qu’on nous y enseignait, de la messe obligatoire tous les matins et du rosaire tous les après-midis. C’était très difficile pour moi et éventuellement j’en suis venu à mépriser toutes choses reliées à Dieu et la manière dont on nous l’imposait. 

Mes plus beaux moments avec Dieu avaient lieu dans la nature, dans la tranquillité des montagnes. Ce Dieu personnel, je l’appelais mon ami. 

Comme plusieurs personnes dans ce monde, j’étais un chercheur de vérité et, comme beaucoup de jeunes, je voyageais et j’essayais un tas de choses pour trouver des réponses.

Mon premier contact avec «Le Livre d’Urantia» remonte à 1994 par le biais du livre de J.J. Benitez (comme la plupart des Espagnols) El Testamento de San Juan (Le Testament de Saint-Jean). Il s’est alors produit quelque chose de lumineux et fantastique, quelque chose à propos de Dieu et son monde paradisiaque, de la vie de Jésus et de ses enseignements et aussi de l’univers.

La chose la plus importante que je puisse dire au sujet de ma rencontre avec le livre c’est tout ce grand nettoyage d’idées et de concepts de Dieu remplacés dans toute sa grandeur et sa magnificence par un Dieu personnel, un Dieu d’amour, dépouillé des religions, des dogmes et toutes les idées fausses qu’on nous avait enseignés depuis longtemps. Voilà, à mon avis, la caractéristique la plus importante et la plus attachante du livre.

J’aime tout particulièrement la première partie, qui décrit le Père Universel et les mondes paradisiaques, les différents univers et la vie des humains. La quatrième partie (la vie et les enseignements de Jésus) m’attire beaucoup parce qu’elle dépeint un Jésus vivant et dynamique, humain autant que divin vivant sa vie comme nous la vivons. De cette manière, ses enseignements prennent tout leur sens. Dans le livre, il n’y a pas de place pour un Dieu vengeur et colérique créé à l’image de l’homme comme les fausses religions nous l’ont enseigné.

Sans aucun doute, «Le Livre d’Urantia» aide les gens à développer un concept plus clair, plus enrichissant de Dieu, de l’univers, la vie, l’histoire humaine et les merveilleux enseignements de Jésus. 

Pour moi, la chose la plus remarquable du «Livre d’Urantia» c’est ce Dieu personnel et tous les concepts le décrivant comme un Dieu d’Amour, l’AMOUR en majuscules.

http://www.urantia-quebec.ca/media/other/520579Tidings_Janv__F_v_2010_Fra.pdf
Témoignage 61 écrit par un auteur inconnu
 
«Livre d'Urantia» : imposture? Par qui? Pour quoi? 

«Le Livre d'Urantia» peut se définir comme une révision majeure de l’enseignement des religions monothéistes. On peut parler d’un «correctif» ou une mise au point de la Bible. Une suite de la Bible pourrait-on dire, un «Troisième Testament» 

William S. Sadler, fondateur de la Fondation Urantia, était psychiatre, il est considéré comme un des pères de la psychiatrie américaine, il eut des échanges avec Freud et Jung, il était docteur en religion et était connu pour sa virulence contre le «spiritisme» qu’il dénonçait avec sa femme. Il étudia pendant 18 ans les manifestations d’un homme en sommeil impliqué dans la réalisation du livre.

L’ensemble des sujets traités est extrêmement vaste. Sur plus de 2000 pages réparties en 196 fascicules le livre aborde : la déité, la Trinité, le paradis, les personnalités «célestes» à l’origine des croyances dans les «messagers de Dieu» des grandes religions, science avec force de détails, cosmologie, histoire des civilisations, anthropologie, gouvernements, etc.
 
La quatrième partie développe sur plus de 700 pages la vie et les enseignements de Jésus dont l’évangile fut la paternité de Dieu et la fraternité des Hommes. Texte prodigieusement complet et impressionnant digne d’être qualifié de «cinquième évangile».

Voici une copie d'un article trouvé sur le blog: www.planete-urantia.com

Livre d'Urantia: imposture? Mais par qui? Pour quoi?
Si le postulat de base du Livre d'Urantia est difficile à croire, à savoir qu'il s'agit d'un enseignement matérialisé par des messagers suprahumains (ne pas confondre avec "extraterrestres"), alors il faut se demander: qui l'aurait écrit et pourquoi?

Un canular?
Si effectivement il s'agit d'un canular, il aurait donc fallu dépenser énormément de temps, d'énergie et de matière grise pour boucler les 2097 pages de la version originale en langue anglaise. Il aurait aussi fallu convaincre beaucoup de monde pour le rendre crédible (les 300 membres du forum original et tous les sympathisants). On peut soupçonner les premiers membres de la Fondation dont le docteur Sadler d'avoir inventé cette supercherie, mais dans quel but? Et pourquoi y avoir consacré tant de temps et d'énergie? Pour tromper qui au juste?

Si vous connaissez juste un peu la nature humaine, la thèse d'un canular ne tient pas la route. D'autant plus qu’habituellement celui qui élabore un plan de cet ordre se dévoile après coup pour démontrer leur crédulité à ceux qu'il a piégés. Un canular a pour but de tromper ou faire réagir une cible et cela de façon humoristique. Ce n'est pas du tout le cas du livre d'Urantia.

L'œuvre d'un fou ou d'un génie?
Si une seule personne a réussi a écrire ce livre, c'est soit un fou, soit un génie. Certains qualifient d'ailleurs «Le Livre d’Urantia» de remarquable ouvrage de science-fiction, et sa lecture peut passionner même un non croyant. Mais «Le Livre d'Urantia» n'est pas un roman, c'est plutôt un enseignement pluri-disciplinaire. Avec un livre aussi structuré et remplit d'autant de références et de concept révolutionnaires, comment concevoir que l'auteur soit resté anonyme et qu'il ait confié tous les droits à la Fondation plutôt qu'à une maison d'édition déjà existante! Non, encore une fois, cela ne tient pas debout. Si on connaît la nature humaine, il faut se demander : pourquoi réaliser un tel projet et rester dans l'anonymat, et pour en tirer quoi? Surtout qu'il n'y a pas de revendication dans le livre d'Urantia.

Plagiat?
Critique qui tombe à plat. Ceux qui l'ont évoquée prouvent qu’ils n’ont pas lu le livre, car les révélateurs eux-mêmes expliquent que l’une des méthodes utilisées consiste à prendre le mieux de la connaissance humaine de l’époque (années 40), et de présenter cette connaissance dans un nouveau contexte beaucoup plus large : c’est le but de toute révélation, disent les révélateurs. C’est pourquoi nombre de passages du livre «ressemblent beaucoup» à des extraits d’autres livres qui existaient déjà à l’époque.

Écrit par des chrétiens adventistes du Septième Jour?
Critique qui a zéro crédibilité, détruite aisément avec les trois contre-arguments suivants:

1. Aucune des 2097 pages du livre ne contient le mot "homosexualité", ni "homosexuel", ni "sodomie", ni en fait le moindre jugement sexuel que ce soit. Pensez-vous sérieusement qu'un chrétien de droite aurait pondu cette oeuvre sans en profiter pour faire un peu de morale sexuelle? Ce seul argument suffit à détruire la critique. La plus proche allusion qu'on trouve dans le livre est le mot "bisexualité", dans le passage expliquant la nature bisexuelle de l'homme (pas en termes de coucher avec les deux sexes, mais en termes génétiques).

2. Des proches de William S. Sadler, dont M. Kellog's, dit-on, auraient pratiqué la circoncision et l'insensibilisation du clitoris dans le but de décourager la quête du plaisir sexuel chez les enfants. Vous croyez que ces personnes auraient pondu ce livre sans passer un seul jugement sur les comportements sexuels?

3. Le livre fait longuement le point sur les sept principales religions du monde, en insistant sur leurs qualités. Par exemple, la seule critique qu'il fait à l'encontre de l'islam est le traitement dégradant réservé aux femmes.
Il parle aussi du christianisme, mais attention! Si le livre décrit cette religion comme "la meilleure du 20e siècle" (de même que le bouddhisme, qui n'est toutefois plus une religion depuis son abandon du concept de déité), et qu'il consacre 500 pages à la vie du Christ, il fait de sévères critiques contre le christianisme, qui ne fut pas fondé par Jésus, mais par Paul, qui déjà mofidiait les enseignements de Jésus.
Le livre explique que les enseignements de Jésus ("ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse") seraient bénéfiques s'ils revenaient à l'avant-plan, mais pas dans une religion institutionnelle, que ce soit le christianime ou autre.

Voilà pour cette thèse sans aucune crédibilité.

Une manipulation sectaire?
Encore une hypothèse apparemment plausible. Dans tous les cas de sectes, il faut étudier deux pistes: soit son créateur cherche le pouvoir et la reconnaissance, soit il cherche à gagner de l'argent par manipulation.
Gagner de l'argent : vendre un livre ésotérique et rien d’autres n'est pas une activité lucrative pour une secte. En outre, dans le cas du «Livre d’Urantia», les dons fait à la Fondation servent à développer les activités d'éditions et les traductions. Les sympathisants peuvent librement joindre et quitter un des groupes de lecteurs (non payant) indépendants de la société éditrice. Le mouvement Urantia fait très peu de publicité, et pas du tout de prosélytisme agressif. Il n'y a rien là-dedans qui ressemble à une secte du type église de scientologie, basée sur modèle économique extrêmement lucratif, agressif, voire arrogant.
Cette brique de 2097 pages coûte seulement 50$ en librairie, ça ne laisse pas beaucoup de profits! Et d'ailleurs on peut le LIRE EN LIGNE gratuitement en huit langues.
Pour le pouvoir : une personne aurait pu créer «Le Livre d'Urantia» pour asseoir un pouvoir temporel d'autorité divine, affirmer une religion nouvelle pour faire des adeptes, créer une nouvelle église et cherche la gloire personnelle. Il s'agirait là d'une magnifique manipulation pour servir le culte d'une personnalité avide de reconnaissance et de pouvoir. Mais rien de tout ça ne s’applique au «Livre d’Urantia». Aucun leader n'a émergé du mouvement Urantia; il n'existe ni chef, ni maître, ni gourou, ni hiérarchie, ni rituel, et le livre interdit au lecteur d'en faire une religion, ce qui a été respecté depuis l'apparition des fascicules il y a 70 ans.
Encore une fois, connaissant la nature humaine, la thèse de la manipulation sectaire n’a aucun fondement. 

En conclusion, j’adhère à ce que les révélateurs eux-mêmes disent : le livre doit être jugé sur la seule base de son contenu. Le plan de révélation est sage et efficace, très peu de dérives sont à constater dans le mouvement et surtout aucune religion n’en a émergé depuis la publication du livre il y a 55 ans et de l’apparition de ses fascicules il y a près de 70 ans.

URL: http://my.opera.com/urantia/blog/
Témoignage 62 écrit par  Rolande L. Martin

Les réponses que les adultes me donnaient ne répondaient pas à mon désir de comprendre et de savoir. C'est ce qui me donna le goût de chercher.

Enfant, dès que je sus lire, je cherchais des réponses à mes questionnements. Je dévorais tout ce qui entrait dans la maison même si l’on me disait que ce n’était pas pour moi. Quand j’avais épuisé mes sources de lecture, le dimanche après midi je lisais dans le missel de ma mère, laissé sur la table du salon.


En ce temps-là, était Le Verbe et le verbe était la parole et la parole était Dieu. Je me demandais qu’est ce que cela voulait bien dire et je ne trouvais pas de réponses à mes questions. Je ne questionnais pas les adultes présents, car cela ne me satisfaisait pas ou l’on me disait, crois-tu qu’on a le temps de s’amuser à des questions comme cela?


J’avais de bons parents, mais peu instruit. À ce moment-là, je ne réalisais pas leur état. Je comprenais déjà qu’il y avait une limite à ce que je pouvais leur demander. Puis la vie m’a repris la présence de nombreux frères et soeurs et avec le quotidien j’oubliai un peu.


Je restais cependant friande de lecture. Après mon mariage lorsque j’eus trois enfants, j’étais bien occupée et je profitais de mes repas pour lire jusqu’au jour ou je vis mes deux ainés arriver à la table avec chacun un livre. Ils étaient tout petits et là je compris que si je leur interdisais cela, je devais en faire autant et c’est ce que je fis, car les livres seraient abimés par la nourriture.


Je me procurai plusieurs livres de développement personnel et de progression. Le pouvoir du subconscient de Joseph Murphy, Rampa et bien d’autres. Ma bibliothèque en était pleine.


Puis un jour, quelqu’un me parla de «La vie des Maitres» que j’ai lue et à la fin, Spalding recommandait aux chercheurs, «La Cosmogonie d’Urantia». J’en parlai à mes fils et à Noël cette année-là, nous le reçûmes en cadeau de mon fils Denis. Je ne l’ai pas abandonné depuis, sauf qu’étant bien occupée je le lisais par période et je le trouvais assez difficile à comprendre. Bien souvent épuisée, je tombais endormie sur mon livre.


Mon mari et moi avons donc décidé de la lire ensemble en commençant par ce que nous en connaissions le plus c’est-à-dire la vie et les enseignements de Jésus. Je ne dormais plus; nous allions de découverte en découverte si bien qu’à Noël, nous nous posions la question, mais qu’est –ce qu’on va fêter? Les bergers partis, les anges envolés, le 25 décembre, zut ça aussi. Le 21 aout, cela avait plus de sens, car sur la paille dans sa robe de linon, le petit Jésus risquait plutôt une pneumonie et les bébés de ce temps étaient emballés comme des saucissons pas les petits petons à l’air.


Je blague; nous avons quand même fêté Noël, car il y avait maintenant les petits enfants.


Ce livre-là, nous l’avons lu à reculons. Puis nous l’avons relu du début à la fin par intervalles. Guy travaillant à l’extérieur était souvent absent et moi m’occupant des grands jardins, serres et potager.

Puis à la retraite nous sommes revenus demeurer à Lévis. Il y eut un contact avec un lecteur pour former un groupe de lecture et depuis nous lisons très assidument chaque jour et allons de découvertes en découvertes. C’est un livre de progression. Nous en sommes à la neuvième lecture. Je ne me demande plus si tout ce qui est écrit est vrai, j’ai compris. Toutefois, il n’est pas facile d’intéresser d’autres personnes; si nous en parlons avec trop d’enthousiasme, nous leur faisons peur plutôt que de les intéresser.



Dans mon quotidien, les enseignements du «Livre d’Urantia» me guident et j’applique toute la sagesse que j’y puise avec toute la sincérité dont je dispose. Je râle encore parfois, je demande de l’aide et je l’obtiens. Ce livre a changé ma vie en mieux… il y a tant d’êtres invisibles à nos yeux, mais qui sont quand même là pour nous aider.


Et comme me dit mon ami Gilles, les cadeaux sont là, il faut les demander. C’est une école de vie, de progression et d’échanges.


Après un moment difficile, je me dis, voilà une marche de plus à gravir. Il ne faut pas se sentir orphelin malgré la mise en quarantaine de notre planète, car un jour je reçus un cadeau mystérieux, inattendu, une parole de réconfort. « Ma bien-aimée Rolande Lévesque ».


Je crois que je suis en route pour un long long voyage plein de surprises, de découvertes et ma curiosité va être satisfaite au plus haut point.


Le but à atteindre pour moi est la trans­parence qui devient l’attirance. Mon modèle est Jésus. On dit qu’il faisait du bien en passant. Il parlait peu et était convainquant. Il n’en fallait pas beaucoup pour que ces hommes abandonnent tout, femme, famille, pêche et travail pour le suivre, car ils étaient attirés par quelque chose de plus grand qu’eux.


N’aurions-nous qu’une vieille robe de bure en surplus, serions-nous prêt à la donner? C’est là pour moi la leçon de ce livre.


Témoignage 63 écrit par  Sandra Burga-Cisneros Pizarro 

Quand je pense à la perfection et le mandat: «Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est aux cieux est parfait» , je pense à l'amour, l’amour pur et divin que notre Père nous donne, l'amour dans sa forme la plus altruiste et désintéressée, l'amour comme le chemin que chaque être humain peut choisir afin d'être parfait comme notre Père est parfait. 

J'ai appris que chaque être humain a «une vie à vivre». Nous faisons tous l’expérience de ce labyrinthe de la vie et essayons d'atteindre le bonheur à travers nos actions au travail, avec nos familles et amis, ainsi qu’avec les autres. Quand je pense aux moments de la vie qui m'ont vraiment comblé, ce fut quand j’étais motivée par l'amour et poussée par un ministère désintéressé que je ressentis une vraie connexion avec notre Père.

Bien sûr, ce n'est pas facile, et je me demande: «Comment puis-je ressentir cette connexion plus souvent?». Je me repense à :
Si un mortel a des mobiles spirituels sincères et se consacre sans réserve à faire la volonté du Père, puisqu’il est spirituellement doté de façon si sûre et si efficace d’un Ajusteur divin intérieur, ne peuvent manquer de se matérialiser dans l’expérience de cet individu la conscience sublime de connaître Dieu, et l’assurance céleste de survivre pour trouver Dieu en faisant l’expérience progressive de devenir de plus en plus semblable à lui. (63,4) 5.1.6.

Constamment, je dois me dire à moi-même: «Soyez conscient de Son étincelle de divinité en vous». C'est seulement en étant dans une liaison quotidienne avec mon Ajusteur de Pensée, mon aide céleste, que je Lui permets de m’enseigner et de me guider. Si je me promène hors du sentier ou si je deviens distraite, il arrive un moment où je dois faire face à la réalité du vrai but de ma vie. Nous devons tous le faire, car une fois que nous avons goûté à un tel mode de vie, nous ne sommes pas en mesure d'oublier, ni de vivre en paix tant que nous ne revenons pas sur ce chemin.

Jésus, au cours de sa vie dans la chair, nous a montré cette voie.Il nous enseigna le chemin, et Il nous tient et nous soutient jusqu'au moment où nous décidons de marcher sur le chemin avec Lui. Néanmoins, c’est de notre décision de le faire ; nous devons faire notre choix. Notre but dans la vie est d'être comme notre Père et de nous aimer les uns les autres comme Il nous aime. «Jésus révéla un Dieu d’amour, et l’amour englobe entièrement la vérité, la beauté et la bonté.» (67,5) 5:4.7

Chaque jour, nous devons faire face à l'ordinaire, et il est parfois difficile d'avoir une attitude portée vers la perfection quand nous sommes entourés de frères et de sœurs se plaignant et pensant négativement. Mais chacun de nous a été béni avec un fragment intérieur de notre Père, ce qui signifie que nous avons le modèle de perfection à l'intérieur de nous. Et ceux qui ont le privilège d'être conscient de cette vérité ont également la responsabilité de montrer la voie à ceux qui ne pensent pas comme nous.

«L’homme est spirituellement habité par un Ajusteur de Pensée qui survit. Si un tel mental humain est motivé sincèrement et spirituellement, si cette âme humaine désire connaître Dieu et devenir semblable à lui, si elle veut faire honnêtement la volonté du Père, alors nulle influence négative de frustration, nul pouvoir positif d’interférence possible ne sauraient empêcher cette âme divinement motivée de s’élever en toute sécurité jusqu’aux portes du Paradis.» (63.5) 5:1.7

Quand j'ai lu le «Livre d'Urantia», je me suis sentie en expansion, comme un oiseau peut se sentir lorsque qu’il vole. Bien que le sentiment soit difficile à décrire, je me sens connectée avec toute la création de Dieu. Je suppose que tous les lecteurs sont touchés de la même manière. En tant qu'êtres humains, nous sommes limités dans la compréhension de l'amour que notre Père ressent pour nous.Mais même avec nos limites, nous pouvons faire l’expérience d’immenses sentiments d'amour, une connexion indicible avec notre Père.

Ne laissons pas cette connexion disparaître lors de l'exécution de nos tâches quotidiennes! Qu'elle devienne un rituel quotidien, une partie de nous sans laquelle nous ne pouvons vivre! Luttons contre nos limites et passons courageusement tous les tests que la vie nous donne. «Apprendre à se délecter d’incertitudes, à se nourrir de désappointements, à s’enthousiasmer sur des défaites apparentes, à se fortifier en présence de difficultés, à faire preuve d’un courage indomptable en face de l’immensité et à exercer une foi invincible quand ils font face au défi de l’inexplicable.» (291.3) 26:5.3

N'oublions pas qui nous sommes et où nous allons! Rappelons-nous chaque jour de l'engagement que nous avons pris de rechercher la vérité. Et avec une si importante révélation dans nos mains, mettons les enseignements en pratique, pas seulement en y croyant, mais en les vivant, motivés par l'amour, poussés par un ministère désintéressé, et avec une véritable relation avec notre Père.
Quand j'ai lu «Le Livre d'Urantia», je me suis sentie en expansion, comme un oiseau peut se sentir lorsque qu’il vole. 

http://www.urantia.org/fr/news/2013-06/atteindre-la-perfection
Témoignage 64 écrit par Andrew Story 

La valeur, la signification et la beauté que je trouve dans «Le Livre d’Urantia» est directement le résultat de mon expérience de connaître Dieu et de savoir que Dieu est mon Père.

Le moment de ma vie où j’ai trouvé «Le Livre d’Urantia» fut un temps de nombreux changements personnels. Je grandis dans une famille chrétienne, et mon père était un pasteur d’une église chrétienne. Je me souviens de ma première confirmation et d’avoir beaucoup de questions sur ma relation à Dieu et le sens de la vie de Jésus, comme étant lié à notre croissance spirituelle personnelle et notre capacité à atteindre la vie éternelle.

J’ai demandé à mon père pourquoi il était nécessaire que quelqu’un accepte Jésus comme son sauveur pour avoir la vie éternelle. Je ne pouvais pas comprendre comment quelqu’un ne serait pas allé au ciel s’il n’avait jamais entendu parler de lui. La réponse que j’ai eue expliquait seulement que c’était le plan de Dieu, et que, pour que la relation de l’homme avec Dieu soit restaurée, Jésus devait mourir sur la croix. Cette réponse m’a amené à me distancer de la vie spirituelle. Je pensais que le fait de vivre une bonne vie devait être suffisant pour avoir une relation avec Dieu.

Plus tard, je me suis intéressé à la lecture des autres religions et de livres new-age. Quand j’ai lu le livre de Léon Tolstoï «Le royaume de Dieu est en vous», j’ai eu un rajeunissement de ma recherche spirituelle.. Tolstoï écrivit de rechercher spécifiquement les enseignements de Jésus et la façon dont il vécût sa vie, comme étant la meilleure approche pour la compréhension de son message. Il estimait que le message de Jésus était que Dieu est en chacun de nous, une partie de chacun de nous, et que, lorsque nous ferons l’expérience de cette vérité, nous commencerons à voir la vérité de la règle d’or.

Quelques mois plus tard, je dis à un ami que je voulais vraiment connaître Dieu. Je laissais aller mes peurs liées à mes précédentes expériences religieuses, et je m’ouvris et permis à Dieu d’entrer. Mon ami m’a ensuite présenté «Le Livre d’Urantia».. J’y ai jeté un coup d’œil tout seul et lu au dos à propos de groupes d’étude. Je voulais rencontrer d’autres lecteurs et partager avec eux ce que je vivais. J’ai demandé à mon ami s’il connaissait un groupe d’étude dans notre région, et il a suggéré que nous en commencions un.

Je me souviens de la lecture du Fascicule 1, « Le Père Universel », et de sa résonance si claire avec les mots décrivant le dessein de Dieu, sa bonté et son plan pour chaque personne à atteindre la perfection.

Le paragraphe suivant du Fascicule 1 a une profonde signification pour moi :
«Sur les mondes où un Fils du Paradis a vécu une vie d’effusion, Dieu est généralement connue par quelque nom indiquant une relation personnelle, une tendre affection et une dévotion paternelle. Au siège de votre constellation, on se réfère à Dieu comme Père Universel. Sur différentes planètes de votre système local de mondes habités, il est diversement connu comme le Père des Pères, le Père du Paradis, le Père de Havona et le Père Esprit. Ceux à qui Dieu a été révélé par les effusions des Fils du Paradis, finissent par céder à l’appel sentimental de la touchante relation d’association entre créature et Créateur et appellent à Dieu «notre Père». «Le Livre d’Urantia», (23.2) 1:1.5

Il y a beaucoup de signification dans Le Livre d’Urantia, mais la vérité de la Paternité de Dieu et la fraternité de l’homme est la vérité la plus proche de mon expérience à connaître Dieu.

http://www.urantia.org/fr/news/2012-08/je-sais-que-dieu-est-mon-pere
Témoignage 65 écrit par Meredith Sprunger 


Comment j'ai trouvé «Le Livre d'Urantia»?

Mon pèlerinage spirituel commença à l’âge de quatre ans; je me rappelle que je me disais : «Il y a quelque chose à propos de la vie que je ne comprends pas, mais je vais le découvrir.» Pendant les années qui suivirent, ma vie fut formée par une série d’expériences majeures qui me dirigèrent vers les sujets académiques comme la philosophie et la théologie préparatoire à l’ordination de pasteur dans l’Église Unie du Christ.


Après avoir pendant des années développer des sermons et des écrits formulant ma propre expérience spirituelle qui était centrée sur la religion de Jésus plutôt que sur la religion à propos de Jésus, je réalisais qu’une nouvelle approche spirituelle était nécessaire dans les grandes lignes de la théologie chrétienne.


J’ébauchais timidement deux livres qui avaient besoin d’être écrits et après quelques procrastinations, je m’engageais finalement dans la discipline d’écrire ces livres. Tout de suite après avoir pris cette décision, «Le Livre d’Urantia» fut placé entre mes mains.


En décembre 1955, ma femme, Irène, et moi-même firent une visite à nos amis Dr. et Mme Edward Brueseke à South Bend, Indiana. En plus, de ses activités de pasteur, Ed servait comme président d’une commission théologique dans l’Église Évangélique et Réformée (plus tard unie avec la confession Chrétienne Congrégationaliste qui devint l’Église Unie du Christ). Durant le cours de la visite, Ed prit un gros livre bleu et me le tendit en disant: «Le juge Louis Hammerschmidt ( un membre de sa congrégation ) me donna ce livre. Certains hommes d’affaires pensent que c’est la nouvelle Bible.» J’ai regardé la table des matières et lu le chapitre intitulé «L’armée des messagers de l’espace», écrit par un Élevé en Autorité, et le «Corps de la finalité», présenté par un Conseiller Divin et un Dépourvu de Nom et de Nombre! Tandis que je rendais le livre à Ed, nous rîmes de bon coeur à la pensée que les hommes d’affaires pensaient avoir la nouvelle Bible. Je supposais que c’était la dernière fois que je voyais le livre.


En ce temps-là, j’étais le vice-président de la conférence d’Indiana-Michigan et le Juge Hammerschmidt était le profane de notre conseil d’administration de la conférence. En janvier, j’allais chercher le juge pour assister à un conseil d’administration à Jackson, au Michigan. Pendant le voyage, Hammerschmidt souleva le sujet du spiritisme, qu’il n’acceptait pas et était surpris de voir que je l’étudiais. Après un moment de silence, il se tourna vers moi et dit : «Dites donc, j’ai un livre que je voudrais que vous lisiez et me disiez ce que vous en pensez.» Je savais qu’il parlait du «Livre d’Urantia», mais pour ne pas le blesser je répondis : «D’accord, Juge. Envoyez-le-moi.» Lorsque le livre arriva, je le mis de côté, ne voulant perdre mon temps à lire ce qui semblait être ou bien des sottises ésotériques ou un système élaboré de théosophie. De temps en temps, je lisais un peu ici et là, mais je n’étais pas impressionné. Cet été-là, je l’emportais en vacances mais je ne m’ennuyais pas assez pour y jeter un coup d’oeil. En septembre, je réalisais que j’avais une réunion avec Hammerschmidt en octobre et que je devais en lire quelque chose et lui dire ce que j’en pensais.


En regardant la table des matières, je vis qu’il y avait une section sur la vie et les enseignements de Jésus. Je pensais qu’à cause de ma formation en théologie, je pourrais aller rapidement dans cette section. Lorsque je commençais à lire, je ne trouvais pas ce à quoi je m’attendais, quelque chose comme «Le gospel du verseau de Jésus le Christ», par Levi. L’histoire de l’enfance de Jésus était plus crédible que les récits que l’on trouve dans les histoires apocryphes de la jeunesse de Jésus. C’était quelque chose qui aurait bien pu se passer. Tout en continuant sur cet aspect de la vie de Jésus décrite dans le Nouveau testament, j’étais encore plus impressionné. Certains des problèmes théologiques traditionnels étaient traités par les évènements de cette histoire d’une manière qui avait plus de sens que tout ce que j’avais lu jusqu’à maintenant. Je trouvais les récits du «Livre d’Urantia» solidement ancrés dans les réalités du Nouveau testament. Il y avait des moments où je lisais avec les larmes ruisselant sur mon visage. Quand je finis de lire «La vie et les enseignements de Jésus», je fus inspiré théologiquement et spirituellement. Quiconque ayant produit une vie de Jésus de cette qualité, pensais-je, devait avoir quelque chose à dire d’important dans le reste du livre.


Dès lors, motivé, je commençais par l’Introduction et lus le livre en entier. Je découvris que les premiers trois quarts du livre étaient encore plus stupéfiants et plus profonds que «La vie et les enseignements de Jésus»! Les enseignements du «Livre d’Urantia» résonnaient et s’harmonisaient avec mon expérience et la pensée la plus haute. La substance des deux livres que j’avais l’intention d’écrire était exprimée d’une manière bien meilleure ici que je n’aurais jamais pu le faire. Je me dis que si cela n’était pas une image authentique de la réalité spirituelle, c’est comme cela que cela aurait dû être. La science, la philosophie et la religion étaient intégrées plus efficacement dans «Le Livre d’Urantia» que dans n’importe quel autre système philosophique ou théologique que je connaissais. Il n’y avait aucun doute dans mon esprit que c’était l’image la plus inspirée et la plus authentique de réalité spirituelle disponible pour l’humanité.


Je distribuais des exemplaires du «Livre d’Urantia» à peu près à une douzaine de mes collègues et tous sauf un, qui admit qu’il ne l’avait pas lu, confirmèrent mon évaluation de sa haute qualité.


Notre groupe du clergé passa de nombreuses années a interrogé les gens liés à la publication du livre et fait des recherches concernant les évènements associés à son origine. Depuis, je me suis consacré à partager «Le Livre d’Urantia» avec des collègues étudiants et avec le clergé des grands courants du Christianisme.


http://www.urantia.org/sites/default/files/docs/foundation_2012_june_newsletter_french.pdf
Témoignage 66 écrit par Neo2842

Je poste parce que je suis moi aussi un lecteur du «Livre d'Urantia». J'en ai lu une très grande partie (quasiment tous les fascicules des parties 3 et 4, et un peu des deux premières parties), et je peux vous dire que La Bible, ni même aucun autre livre sacré, ne tient la comparaison avec LU. Je n'avais jamais voulu lire la Bible avant, car tout est mis en vrac. C'est dit parfois simplement, mais on ne sait pas forcément d'où ça vient, ni où ça veut nous emmener. Et des fois, c'est tout simplement imbuvable. Pour moi, la Bible est importante, car elle est une des plus grandes compilations des "légendes" et "contes" que les gens savaient et se transmettaient. La Bible a donc un caractère historique, et peut être un bon axe directeur de certaines recherches. C'est ce que je pense maintenant, grâce au «Livre d'Urantia». Avant, je ne le voyais que comme un livre imbuvable et assez bizarre, malgré ma croyance en Dieu (très petit, je croyais en un Dieu de toutes les religions, mais je n'accordais pas d'importance à leurs écrits sacrés, que je jugeais imbuvables).

Par exemple, avant, si j'avais lu l'Exode, j'aurais vu des tours de magie, des malédictions, un Dieu vengeur, des morts, une mer qui s'écarte. Et il y a des choses que j'aurais trouvé assez bizarres. La Bible, il faut vraiment l'étudier pour comprendre et assimiler ses subtilités.
 
Au contraire, je trouve «Le Livre d'Urantia» très fluide, il se lit comme du petit lait, surtout pour les parties 3 et 4, que je me suis empressé de lire il y a quelques mois de cela. Je finirai de le lire plus tard, quand j'aurais le temps.

«Le Livre d'Urantia» est cohérent, et ce qu'il révèle, c'est-à-dire que la révélation se fait au fur et à mesure, se voit dans la Bible, surtout grâce aux explications de Jésus. On voit une progression et une amélioration de la foi juive. Jésus s'est incarné au bon moment.

Au contraire, puisque la Bible révèle une foi qui change au fil du temps, elle est moins cohérente. D'ailleurs, Les Elohims, en début de Genèse, ont été changé en "Dieu", pour la cohérence de l'ensemble, pour moins rendre visible cette progression de la foi et de la compréhension de Dieu.

Certains ont lu la Bible avant, et voient en LU un plagiat sauce SF (Science-fiction). On refuse la vision cohérente de LU pour une vision plus simpliste, qui ne tient pas la route, mais qui est simple à comprendre, une vision à laquelle on est habitué. Mais quand on part de LU et que l'on lit la Bible, on a vraiment l'impression de lire quelque chose qui a plein de trous, qui n'explique rien, et qui a des prises de position très bizarres.

Ceux qui disent que LU et le NWO (New World Order) font un est faux. Le NWO, c'est un monde uni, sous la dictature économique de la dette.

LU, c'est une vision juste de notre monde, qui dit que tant qu'il y a plusieurs souverainetés sur une même planète, il ne peut y avoir la paix. Ce qui veut dire par exemple que les USA ont la paix car les 50 états sont sous une même souveraineté. Pourtant, allez dire, deux siècles avant, aux Américains, que ces 50 parties allaient vivre en harmonie et sous une même souveraineté, on vous aurait traité de bisounours, de travailler pour le compte des sociétés secrètes, et tout le tralala. Pourtant, personne aujourd'hui ne remet en cause les 50 états aux USA.

LU dit simplement que ce monde, composé de 200 pays, pourrait devenir un seul pays. Notre planète est un seul pays, qui serait composé de 200 états, provinces, appelez les comme vous voulez. Le commerce des armes est animé non par ceux qui les produisent, mais ceux qui les demandent. S'il n'y a plus de problème de souveraineté, il n'y aura plus de problème du marché d'arme.

Pour ce qui est de la langue, ils ont raison de dire qu'une langue est l'avenir, tout comme le français s'est imposé en étouffant des dizaines de dialectes. On ne dit pas qu'il faut détruire les autres langues, mais on pourrait tous avoir une langue universelle, et une langue locale. On peut tous être bilingue, l'enseignement doit être modifié en connaissance, c'est tout.

Quasiment tous les Chinois sont bilingues. J'habite en Chine, et je sais parler chinois, donc je sais de quoi je parle. Tous les Chinois qui ont eu le programme de mandarin à l'école sont bilingues : leur dialecte qu'ils parlent avec leurs amis, et le mandarin, qu'ils parlent avec les Chinois des provinces extérieures et les étrangers.

Les Chinois ne sont pas plus intelligents que nous, le système d'éducation doit être changé. Et le mandarin à l'école n'a pas tué les dialectes chinois, au contraire.

Depuis l'âge de 4 ans, je crois à l'âme et en Dieu. A ce moment-là, j'ai vu ce que l'on peut appeler des âmes de personnes âgées resplendissantes. Elles souriaient, et avançaient vers moi. Cela ne vient pas de mon imagination, et ma mère m'a expliqué ce qu'étaient les âmes, ce pourquoi j'y crois depuis ce très jeune âge. A partir de l'âge de 12 ans, je n'ai plus réussi à en voir, mais ce n'est pas grave, l'effet est indélébile, le souvenir me restera toute ma vie, de toutes ces âmes vues dans ma maison. C'est aussi à l'âge de 12 ans que j'ai commencé à lire des livres qui parlaient des expériences d'hypnose, et à m'intéresser à la physique. Vu que les livres d'hypnose ne peuvent avoir accès à des informations que basiques sur l'âme et ses vies antérieures, et à cause de la physique que je commençais à apprendre, j'ai commencé à douter de Dieu, pour ne plus y croire. Comme on dit, "un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène".

Puis en mars 2009, j'ai eu une mauvaise expérience avec des jeunes de banlieues, qui m'avaient pris comme bouc émissaire, en me faisant des dégâts corporels certes superficiels, mais niveau mental, je l'ai très mal vécu. Que dix personnes veuillent m'attaquer juste parce que ma tête ne leur revenait pas, alors que toute ma vie je n'avais voulu être que gentillesse et bienveillance, je ne comprenais pas. Je le vivais mal, tous les jours j'y repensais, j'avais envie de descendre chez eux et que ça finisse mal, je m'énervais tout seul, dans mon coin, je me rendais triste tout seul.

Puis en septembre 2009, pour certaines raisons je suis tombé sur un site de channelling (Monique Mathieu pour ne pas la citer). Leurs écrits m'ont laissé une trace profonde, et j'ai appris ce qu'était le pardon, la lâcher-prise, tout.

J'ai appris que ce qu'il m'était arrivé ce jour-là n'était pas une malédiction mais une bénédiction. Que ces personnes-là étaient des personnes qui n'avaient pas compris la vie, qu'elles ne l'avaient pas encore comprise, mais qu'elles la comprendront plus tard, si ce n'est dans une autre vie.

Qu'en leur pardonnant ce geste, ils m'ouvraient une nouvelle porte, c'est comme une renaissance que j'ai vécu ce jour-là. Que le pardon, on ne le comprend pas autant dans un monde juste que dans un monde de dualité comme la Terre. Tous les textes le disent, la Terre est la plus merveilleuse école de notre univers local.

Si tu vis dans un monde où tout le monde est tolérant, tu ne sais pas vraiment ce qu'est la tolérance. Par contre, dans un monde où tu as le choix entre la vengeance et le pardon, tu sais entièrement ce que fait le sentiment de pardonner. De remercier celui qui t'a offensé auparavant pour t'avoir permis d'avancer dans la vie, de comprendre la vie. C'est à ça que sert le libre arbitre.

Et depuis ce jour de septembre 2009, je n'ai plus eu aucune mauvaise pensée sur cette évènement.

Cela m'a appris que tout comme Dieu pardonne à ses créatures ses exactions car elles sont ignorantes de la vraie réalité des choses, nous sommes à notre échelle un Dieu en naissance, un Dieu en formation, qui apprend en faisant comme Dieu, et donc aussi comme Jésus : pardonner et lâcher-prise. Comment puis-je leur en vouloir, alors qu'au fond d'eux-mêmes ils n'étaient pas conscients de ce qu'ils faisaient ? Peut-on reprocher à un Africain de laver des objets avec des produits chimiques dans la rivière, s'il ne sait pas ce qu'est un produit chimique ou la pollution que cela peut induire ? Bien sûr que non, il ne l'a pas appris. On ne peut pas juger quelqu'un s'il fait quelque chose en toute ignorance, si cela dépasse son entendement. On ne peut pas dire que cet Africain est mauvais, il agit par ignorance. Tout comme ces jeunes ont agi parce qu'ils étaient en groupe sans conscience divine pleinement réveillée dans leur poitrine. En soi, ils ne sont pas mauvais, ce sont simplement des êtres en formation.

Voir des gens proférées des critiques acerbes contre les channellings, je n'approuve pas. Comme Jésus l'a dit avant (dans LU), toutes les religions ont à l'intérieur d'elle-même des parts de vérité. Le channelling a du bon et du moins bon, de l'inexact, mais les êtres supérieures qui nous donnent des informations par channelling le font quasiment tout le temps par bonne foi. Ils ne cherchent pas à nous tromper, et s'ils nous donnent des mauvaises informations, c'est tout simplement parce que ce sont les informations que eux croient vrais. Seth, par Jane Roberts en est un excellent exemple. Au niveau du bouddhisme et de l'âme, vu que c'est une âme qui a arrêté de se réincarner relativement récemment, connaît bien l'âme. Pour une âme aussi jeune, avoir écrit des choses aussi complètes, je trouve ça fantastique. Le style d'ailleurs est aussi "pompeux" (comme certains aiment à le dire) que la première partie du «Livre d'Urantia». Il faut le relire plusieurs fois. Mais après, notre vision des choses change. Et force est de constater, en comparant avec d'autres sources, que ce qu'il dit est vrai et réel. Par contre, pour Jésus, tout comme pour toutes les autres âmes qui font du channelling, il s'embourbe dans des descriptions peu précises et des rumeurs. Jésus ne serait pas mort, mais il y aurait eu un remplaçant, il aurait eu une femme, etc. Bref, des affirmations gratuites, un peu à la manière de la Bible. Cela veut dire que si l'on vit sur Terre avec des dogmes et des visions très strictes sur certaines choses, on reste avec quand on passe de l'autre côté.

LU est entièrement différent. Quand il se penche sur quelque chose, il ne va pas y aller avec des descriptions succinctes et imprécises. Il va développer en long en large et en travers. Et va être plus précis que tout le contenu compilé de centaines de livres sur le spirituel. C'est en cela que Claude et Théophile, ainsi que moi, le voyons d'un oeil entièrement différent comparé à vous.

Par exemple, pour Moïse, certains scientifiques essaient tant bien que mal de faire coller la Bible avec la réalité. LU nous dit simplement que l'histoire de Moïse a été écrite 1000 ans environ après l'épisode réel de l'exode. Et que l'imaginaire collectif a inventé tout le reste, des tours de magie à la mer se coupant en deux. En quoi LU est compliqué? Il simplifie beaucoup de choses que l'on trouve trouble dans la Bible, qui nous sont imposés comme ça. Noé aussi est un bon exemple.

Après, je ne vous impose rien, que ce soit mon expérience étant petit ou en 2009, je ne fais que vous donner quelques explications, ma vision des choses. Le channelling est aussi important que les religions. Je n'ai pas de religion. Si on me la demande, je dis que je suis universaliste, c'est-à-dire que ma religion, c'est la religion universelle, que j'ai trouvé intéressant de nommer "universalisme".

Le plus important comme l'explique Jésus, ce n'est pas d'où vient notre croyance en Dieu, mais d'avoir la croyance en Dieu. C'est pour cela que les religions sont importantes, c'est pour cela que les channellings sont importants. LU étant obtenu par voie de channelling, c'en est un, mais au contenu absolument impressionnant. Vu que j'étudie la physique et les sciences (je suis en Master), je peux vous dire que la physique n'est pas aussi sûre que vous la croyez, et que beaucoup de choses ne sont pas encore certaines, même les 13,7 milliards d'années de notre univers.

Il y aussi ces histoires de race. Sans entrer dans les détails, c'est un peu comme pour les langues et les pays, nous sommes un. D'abord se diviser pour cultiver nos différences, et ensuite se mélanger pour obtenir les bénéfices de chacun, jusqu'à une uniformisation. LU dit donc que ce qui est valable pour les pays et les langues l'est aussi pour les races (qui n'en sont plus vraiment actuellement), et que l'avenir est au mixage. Refuser cet état de fait, c'est refuser le mixage inter-ethnique. Un peu comme ce gars qui m'a bien fait remarquer qu'avec ma copine chinoise, notre enfant ne sera pas de la même couleur que moi. Oui, et? C'est justement là la beauté de la chose. Il n'y a d'ailleurs rien de plus beau qu'un bébé de deux parents de pays différents. C'est ce qui est dit dans le livre. Alors quand j'en vois certains faire des parallèles avec le nazisme, je me dis que tant qu'on a pas lu le livre, on ne peut pas le comprendre...
http://religion-et-spiritualite.forumjv.com/1-1836-43554-39-0-1-0-le-livre-d-urantia.htm#message_123868 Témoignage 67 écrit par David Carrera Ibanez

URANTIA : une secte ?


Il s’agit là d’une question légitime. Quelqu’un qui, par hasard, entend des gens parler de la Fondation d’Urantia ou du livre, et qui n’y connaît rien, peut fort bien s’interroger en ce sens. Nous, qui avons lu le livre, savons déjà que la meilleure façon de trouver la réponse à cette question est justement de lire le livre. Toutefois, il s’agit d’un ouvrage assez volumineux, qui n’a peut-être pas encore été traduit dans la langue de celui qui s’interroge. C’est pourquoi j’ai rédigé cet article, dont l’objet est d’éclairer quelque peu ceux qui cherchent à en savoir davantage et qui n’ont pu encore avoir accès au livre.
Tous nous croyons à un modèle explicatif quelconque, qui nous permettra de justifier et d’ordonner le réel. Tous, à certains moments de nos existences, nous demandons: qui sommes-nous? Et où allons-nous? Quelle est notre origine et quelle est la raison d’être de la vie? Quelle est notre destinée? Ni les paradigmes culturels ni les paradigmes scientifiques ne satisferont ce besoin intime d’obtenir des réponses à ces questions. En ce qui a trait à l’aspect épistémologique du problème, je prends pour acquis que les lecteurs éventuels admettent l’existence d’une réalité objective et sont d’opinion que l’esprit humain à l’intérieur des limites qui sont siennes peut se déployer pour appréhender et comprendre le réel. La religion seule représente une manière valable de soulager cette angoisse. Et nous croyons qu’un manuel, un mode d’emploi ou, à tout le moins, une tradition orale, devrait exister pour aider dans cette quête.


Présentement, beaucoup de gens se satisfont de ce que les grandes religions peuvent offrir sur ces questions. Si celle qui est prédominante dans le pays où vous vivez ne convient pas, vous pouvez chercher ailleurs, parmi les cultes dominants du globe. Si cette recherche exploratoire déçoit, vous étudiez les nouvelles religions (assez souvent des sectes) et s’il s’en trouve à proximité, il y a d’autant plus de probabilités que vous optiez pour cette solution. Ou peut-être abandonnerez-vous simplement toute recherche, car vous ne pouvez vous fier à ce que vous découvrez et alors vous élaborerez pour vous-mêmes une théologie et une religion. Dans les deux cas, vous devenez les victimes de la dynamique de l’invention. Vous n’êtes plus engagé dans un véritable processus de recherche de la vérité. Simultanément vous cherchez la vérité et tirez des conclusions auxquelles vous amalgamez les conjectures d’autres personnes, qui sont tout aussi les fruits de l’imagination que les vôtres . Vous mettez de l’avant un enchaînement d’hypothèses sur la réalité et vous ne trouverez le repos que lorsque que vous aurez élaboré, ou que l’on vous aura présenté, un ensemble explicatif où toutes les pièces de ce puzzle - que vous appelez la réalité - auront trouvé leur place. Toutefois, certaines conclusions seront utiles, justement parce qu’elles auront été acquises à travers votre propre expérience ou celle des autres et elles s’articuleront de façon cohérente. Des caractéristiques personnelles comme le discernement, la sincérité et le degré d’exigence se conjuguerons dans ce processus que l’on peut qualifier de tout, sauf de facile.


Des êtres intelligents et sensibles, nés dans des mondes où règnent la violence et la confusion comme le nôtre, en arrivent toujours à ressentir d’indicibles souffrances à un moment ou l’autre de leur existence. Plus nos observations de la réalité auront été profondes, plus les hypothèses que nous devrons formuler pour satisfaire notre soif de vérité se devront d’être complexes, sophistiqués et décisives. Dans ces conditions, il est facile de se retrouver dans un cul-de-sac, où tous et toutes se retrouvent avec leur part de questionnement inquiet, leur anxiété. Indépendamment de l’intensité de nos expériences, les idées que nous nous faisons de la réalité sont plus ou moins adéquates. Vous pouvez être plus ou moins conscient de ce fait. Si vous ne l’êtes pas, vous pouvez facilement devenir les victimes de l’orgueil, du fanatisme et de l’intolérance. Si vous êtes conscient de votre incapacité à appréhender le réel, et si aucune source de savoir fiable et exhaustive, plus efficace que votre intellect, n’est à votre disposition, vous pouvez décider de tout laisser tomber. A nouveau, nous nous retrouvons devant deux options possibles:

1. La véritable intention de cesser temporairement cette quête, en attendant quelque chose de mieux. Cette approche est la plus sensée, mais elle requiert une bonne dose d’humilité. Vous pourrez alors trouver des textes d’origine humaine, qui contiennent des aperçus spirituels élevés; ou vous pourrez vous consacrer à la méditation en solitaire. Le progrès sera lent, mais il sera tout de même réel.
2. L’érection de l’incroyance en système. Parce que leurs propres efforts à trouver des réponses satisfaisantes aux questions fondamentales ont échoués, certains en arrivent à la
conclusion que ces réponses n’existent pas, ou , si elles existent, elles demeurent inaccessibles. On retrouve beaucoup de souffrance derrière cette position rigide, mais vous pouvez tout de même l’adopter et ce choix de la psyché ne sera pas plus étrange que d’autres choix surprenants de la psyché humaine.


Avec votre permission, j’aimerais partager avec vous une opinion qu’accompagne une prise de position.
La confusion et le désordre règnent dans notre monde. Et les facteurs suivants se conjuguent pour donner naissance à un cocktail propice à l’éclosion de sectes individuelles ou collectives. L’absence de connaissances officielles, fiables et véridiques sur les questions fondamentales. A cela s’ajoute le désir de tout humain, à un moment ou à un autre de son existence, de savoir qui il est. Ce désir se combine au besoin intense de l’homme de se définir comme un être digne de respect et à la nécessité pour l’esprit d’engendrer des paradigmes qui décriront la réalité. Intellectuellement, l’humanité a progressé. De plus en plus de gens considèrent insatisfaisants les enseignements et les rites des grandes religions. Sur le plan affectif, l’absence de chaleur, d’empathie culturelle et sociale contribue à rendre les sectes attrayantes pour l’individu de nos sociétés, et généralement les sectes savent très bien exploiter ce facteur pour contrôler la volonté de leurs adhérents et leurs extorquer de l’argent. Ce besoin plus ou moins grand grégaire chaleureuse détermine si un individu choisit une secte à caractère individualiste, une secte sans existence officielle et sans prise de conscience de son existence en tant que secte, ou une secte à caractère communautaire fortement accentué. Vous retenez ce que vous aimez où ce qui vous convient dans une ou l’autre religion, vous mélangez le tout avec des croyances qui sont vôtres et qui vous confèrent une philosophie originale de la vie, et le tour est joué.


L’athéisme même, la négation absolue de l’existence de Dieu, peut également se présenter comme un phénomène à caractère religieux et donner naissance à une secte. La secte donne à votre esprit en stagnation l’illusion du mouvement dont il croit avoir besoin. Elle procure également une communauté chaleureuse, un substitut potentiel à des carences affectives d’ordre familial; bref, une raison de vivre.


C’est pourquoi les sectes sont partout florissantes. Et on en retrouverait d’avantage si les gens étaient moins informés sur les désirs tragiques qu’ont connues certaines d’entre elles: celles du Temple du peuple, des Davidiens, du Temple solaire et enfin, celle d’Edelweiss, très active en ce moment en Ouganda. Tous sont au courant de ce qui s’est passé. Si vous avez de la chance, la secte à laquelle vous adhérerez ne se dirigera pas vers une catastrophe finale, ne présentera pas un caractère destructif. Ou, plus précisément, son leader ne sera pas paranoïaque. Voilà donc le paysage dans lequel croissent les "nouvelles religions". Les gens s’y perdent dans une avalanche de renseignements contradictoires. Devant un abondance d’informations les humains ont tendance à simplifier, c’est plus facile. Et à placer à la même enseigne, de définir comme secte, tout ce qui fait référence à la religion ou à la spiritualité. J’ai pu observer que ceux qui sont convaincus que " tout groupement s’intéressant à la religion ou à la spiritualité est une secte" appartiennent eux aussi à une secte: celle des incroyants incurables et des bornés. Cette secte est sans nom, sans organisation formelle, mais elle exerce tout de même une influence culturelle sur ses adhérents. Leurs attitudes de refus de toute transcendance leur confère un sentiment de supériorité en ce sens que personne n’existe dans l’univers spirituel qui aurait préséance sur eux.

Quand j’ai une conversation avec quelqu’un sur des questions fondamentales, et que je me sens en confiance de ce que la personne ressent, il m’arrive d’amener des concepts nouveaux à mon vis-à-vis. La question fuse alors : " Comment sais-tu cela ? " La plupart du temps, je ne peux répondre sans mentionner «Le Livre d’Urantia». La deuxième question ne manque jamais d’être: "Mais qui l’a écrit? " Pas question pour moi de répondre que des hommes ou des femmes en sont les auteurs. Je réponds toujours: " Bien, il ne s’agit pas d’auteurs humains, ni d’extraterrestres... Et je ris. Le cosmos déborde de formes de vie et ce livre a été rédigé par des êtres mi-chemin entre Dieu et nous, qui appartiennent au sommet d’une hiérarchie d’être." Et je ris de nouveau, car j’imagine ce qui se passa dans la tête de mon interlocuteur.


J’ai déstabilisé mon vis-à-vis: ou bien ce que je viens d’avancer est incroyable, mais vrai, ou bien Urantia est une autre secte.


L’interlocuteur est perplexe. Il tient une réponse satisfaisante aux questions cruciales que nous avons soulevées; mais il y a aussi cette référence à ce livre mystérieux... Il pourrait bien s’agir d’une autre de mes nombreuses excentricités: peut-être suis-je sous l’influence d’une secte obscure qui m’aurait complètement subjugué? Mais ces dernières impressions ne coïncident pas avec ce qu’il connaît de moi. Des divers aspects de ma personnalité, celui que je viens de lui présenter apparaît de loin le plus positif, dans tous les sens du mot, et le plus serein, le plus posé. Beaucoup d’idées s’entrechoquent dans son esprit. Ses mouvements oculaires le laissent deviner. Derrière ce silence, il y a beaucoup d’agitation, pas seulement intellectuelle. Sa structure de pensée a été ébranlée, fortement. Relier les faits et les idées entre eux n’est pas seulement logique, mais également la chose à faire. Je comprends très bien que quelqu’un vérifie la source d’une information importante. Ne discernant rien de négatif dans mes propos, ne ressentant aucun pressentiment inconfortable, sachant que je suis toujours aussi critique intellectuellement et que je suis enclin à l’émotivité, mon interlocuteur écarte temporairement l’option de secte.


Ce que je suis sur le point d’écrire construira un choc pour plusieurs : lorsqu’on considère la multitude de sectes dans le monde, il est compréhensible que le mouvement Urantia soit considéré comme une secte par ceux qui ne connaissent pas le livre. Je suis même d’avis que cette attitude représente une saine prudence : après tout, on pourrait avoir affaire à une de ces sectes dangereuses. En un mot, cette attitude est vouable aussi longtemps que quelqu’un n’a pas recueilli de l’information pertinente, non seulement sur le livre, mais aussi sur les divers organismes qui se rattachent à son enseignement: la fondation Urantia, l’Association Internationale, les groupes d’étude...
Mais attention! J’avance également que l’on doit conserver l’esprit ouvert. Plus encore, afin que mon interlocuteur et moi puissions continuer à discuter sur ce thème, je lui rappelle que nous sommes vraisemblablement pas seuls dans l’univers, qu’il ne doit pas rejeter catégoriquement l’existence d’anges et d’autres êtres, ni possibilité qu’un processus progressif de révélation prenne place; qu’il doit reconnaître comme possible la présence d’une hiérarchie d’êtres célestes et leur insertion dans un structure administrative.


A mon avis, la problématique que je viens de présenter est de toute première importance à bien saisir pour tous ceux qui souhaitent disséminer et faire connaître «Le Livre d’Urantia». Elle se présente fréquemment, au moins à l’intérieur de la culture dans laquelle j’évolue, soit la culture hispanique, plus précisément celle du nord de l’Espagne, où les gens sont des plus conformistes, s’accrochent à des croyances immuables et s’opposent par principe à toute idée nouvelle. Le livre ne s’y répand donc que lentement. Par contre, un ouvrage y a connu un réel succès: «Caballo de Troya» («Le cheval de Troie») dont l’auteur est J.J. Benitez, journaliste et chercheur dans le domaine du paranormal. Il s’agit de re-créations littéraire qui s’inspirent de la Partie IV du Livre d’Urantia. Les lecteurs considèrent moins difficile d’accorder foi à un voyage temporel fictif à l’époque de Jésus que de croire à une révélation présentée par des êtres supra-humains.


Des barrières d’ordre intellectuel ferment l’accès au livre à beaucoup de gens simples. D’autres barrières découlent de l’environnement social, de la tradition, des coutumes, de la culture régnante et des présupposés scientifiques. En ce qui a trait aux facteurs d‘ordre génétique, il n’y a pas grand-chose que l’on puisse y faire.


Malgré tout, les obstacles seront assez faciles à lever si les interlocuteurs s’en tiennent à la logique humaine. Toutefois, je suis d’avis qu’on ne devrait pas gaspiller son temps avec quelqu’un qui fait preuve d’orgueil et d’obstination délibérée.


Une des questions suivantes que votre interlocuteur formulera sera probablement celle-ci:
"Pourquoi cette révélation n’apparaît-elle donc que maintenant? Pourquoi n’est-elle pas apparue plus tôt dans l’histoire humaine?" A cela, je réponds: "Tout arrive au moment opportun". D’une part, l’humanité n’a pas toujours été réceptive à un tel enseignement (et, peut-être, comme vous pouvez le constater, ne l’est-elle pas encore?). D’autre part, l’humanité doit expérimenter une évolution de l’intérieur qui soit en rapport avec sa capacité à maîtriser son environnement et la matière. Une autre raison, qui me traverse l’esprit, c’est que le respect du droit d’auteur n’est apparu que récemment dans l’histoire. Si l’on souhaitait livrer une information de grande importance et si, simultanément, on souhaitait préserver cette information de toute distorsion comme la chose est arrivée trop souvent dans le passé à des enseignements religieux, n’était-il pas logique d’attendre que de telles lois la protègent?
Si nous examinons l’histoire contemporaine, nous en retirons l’impression que l’humanité souffre d’angoisse et de confusion comme jamais. Serait-ce parce que l’information disponible, l’outil de base de la connaissance essentielle, aurait échoué à s’adapter aux récents progrès intellectuels et matériels de l’homme? Si c’est le cas, n’est-ce pas l’heure opportune du «Livre d’Urantia»? Le moment où son destin exhorte l’humanité à un important bond évolutionnaire, aussi bien religieux et spirituel que scientifique? Ne serait-ce pas logique et souhaitable que les progrès dans différents domaines intéressant l’humanité se fassent de façon cohérente?


Nous retrouvons à l’intérieur du livre les raisons qui expliquent le pourquoi de cette révélation, combien nous avons souffert de l’absence de communication avec le reste de l’Univers, pourquoi notre planète représente un cas exceptionnel dans l’histoire du système.


"Attendez, attendez....Je ne sais pas..." , reprendra notre interlocuteur. Et le seul moyen qu’il reste de le convaincre est de faire en sorte que le livre soit disponible en espagnol et qu’il puisse le consulter.

La retenue et la discrétion que ses adeptes pourraient montrer dans leur prosélytisme, pourrait faire en sorte que les gens ne considèrent pas Urantia une autre de ces sectes obscures. Le livre lui-même n’enseigne-t-il pas la patience? Que tout arrive au moment opportun? Soyons donc conscients que la compréhension et l’acceptation des enseignements du livre par ceux que nous aimons surviendront lorsque le temps sera venu. Contentons-nous de les informer que nous connaissons l’existence du livre et, de temps en temps, livrons quelques brides de son enseignement, nous devrions éviter l’insistance. Laissons les vicissitudes de leurs vie préparer le bon moment, le temps où , spontanément, jaillira leur intérêt pour le contenu du livre. Également, le fait que nous ne soyons les disciples d’aucun gourou, ni d’aucun groupe de personnes, mais que nous nous rattachons plutôt aux enseignements d’un livre, devrait réassurer nos interlocuteurs. Le contenu d’un livre ne peut se modifier arbitrairement et inconséquemment. Une personne, un leader, peut subitement opter pour d’autres objectifs. Le livre représente le lien fondamental entre les lecteurs; si quelqu’un veut connaître la nature de ce lien, il devra le lire.


Ma mère est âgée de 70 ans et est une catholique fervente. Lorsque le sujet de nos discussions en arrive à Jésus, chacun de nous deux puise dans les sources qui sont siennes; mais, assez rapidement, la discussion prend comme objet la validité même de ces sources. Je laisse de côté le fait que des autorités ecclésiastiques aient gauchi ces sources par intérêts temporels depuis 2000 ans, et que la révélation qu’elles portent ait pu également être distordue. Je m’en tiens à obtenir de cette bonne catholique les admissions suivantes:

1. les anges existent et leur appréhension de la réalité est beaucoup plus vaste que la nôtre;

2. rien n’est impossible à Dieu.


Conséquemment, un processus révélationnel peut très bien découler je l’accule ainsi et elle
m’appelle Uriantero. (Évidemment, j’en ris.)


Un autre aspect à considérer: cette aura d' "extraterrestrialité" qui entoure les lecteurs. Nous, lecteurs du livre, savons différencier l’essentiel de l’accessoire et cela nous confère une sérénité qui transparaît dans nos attitudes et fait que nous nous démarquons dans un groupe. Les gens nous observent et s’interrogent à notre sujet, se demandent ce que nous avons qui nous rende ainsi. Alors qu’un ami et moi examinons la photographie de deux lecteurs qui faisaient une présentation sur une question soulevée dans «Le journal», mon ami émit le commentaire suivant: "Ils ressemblent à des extraterrestres." Et c’est probablement vrai. Il ne saurait en être autrement. La transformation est majeure: le livre crée chez son lecteur des préoccupations et des besoins spirituels et intellectuels qui, jusqu’à maintenant, n’avaient pu qu’être médiocrement satisfait par les réponses limitées de nos sociétés confuses et souvent indolentes.


«Le Livre d’Urantia» favorise indubitablement ce charisme distinct, qui ajoute à l’étonnement de ceux qui nous observent. En prenant de l’âge, nous avons appris à discerner ce halo chez ceux qui ont adhéré avec succès à une philosophie de vie et qui, n’ayant aucune connaissance du livre, ont développé le charisme de l’amour, mais pas cette sérénité accordée par la connaissance certaine que je mentionnais plus haut. Les mérites de ceux qui sont proches de Dieu, sans avoir eu accès aux enseignements du «Livre d’Urantia», sont indiscutables. Toutefois, les connaissances que le livre influent sur l’image que projette une personne, ces connaissances distinguent ceux qui y ont accès.
Ces regards égarés et effarés que présentent les piétons de nos artères urbaines, se transforment. Une nouvelle race d’homme et de femmes, consciente de son rôle dans l’Univers et de ce que chacun de ses membres portent de très spéciale en lui, émerge enfin. Une telle révolution ne saurait prendre place sans manifestations observables.


Cette détention de savoir distinct n’engendrera ni crainte, ni méfiance puisque ce savoir sera partagé librement et fraternellement, sans contraintes imposées aux bénéficiaires. Ceci encore démarquera Urantia de la façon de fonctionner des sectes. Autre facteur: celui qui s’est plongé dans les enseignements offerts par le livre, n’a jamais senti qu'on cherchait à réduire son libre arbitre, n’est jamais devenu dépendant de quelque chose d’extérieur à lui-même. Celui qui se consacre à répandre les vérités contenues dans le livre, le fait par ses propres paroles, par ses façons d’envisager la vie et de s’y comporter et, par-dessus tout ça, il sourit! Il sourit sans demander la permission à personne pour ce faire; il sourit des lèvres et des yeux. Et nous savons que les yeux sont les miroirs de l’âme.

Je crois réellement que la première chose qu’un lecteur débutant doit vaincre, c’est la peur. D’après son type de personnalité, il s’attendra, plus ou moins inconscient, à ce que le livre le change. Et je ne nie pas cette possibilité, ni ne souhaite la cacher. Cette appréhension est fondée. Une fois que vous aurez lu ce livre, vous ne serez plus jamais le même. Nous savons qu’en réalité la personnalité ne se modifie jamais; ce qui change, c’est le caractère, l’âme en élaboration. Vous changez parce que la vraie connaissance vous permet de reconfigurer votre caractère, grâce à ces outils les plus performants et à l’accès à ce vaste projet que le livre offre à vôtre personnalité. Les pièces du puzzle tombent en place maintenant. Certes ont dû être déplacées, mais le jeu en valait la chandelle. Votre âme est enfin en harmonie avec les lois cosmiques. C’est ce que nous appelons se sentir libre.


http://lelivredurantia.forumactif.com/t3-urantia-une-secte

Témoignage 68 écrit par Louise Sauvé

Laissez-moi vous communiquer un témoignage que j'avais écrit à des non-lecteurs, il y a vingt ans, sur un livre extraordinaire n’étant nul autre que : «Le Livre d'Urantia».


Loin de moi de vouloir convaincre aujourd'hui, en 2010, des étudiants chevronnés comme chacun de vous, mais bien plus pour témoigner à nouveau, en temps actuel, mon fidèle engagement envers les 2097 pages de cette Révélation dont les enseignements transcendent toutes pensées humaines!


Cependant, il faut bien s'exprimer avec les moyens dont notre Père Céleste nous a gratifiés: le mental, le sentiment, l'âme, le coeur, l'amour, reflets de notre essence la plus profonde...


En ces jours-là, le texte commençait comme suit :

Je me souviens. . . C'était un soir de tempête. Dehors, le froid sévissait, m'incitant à demeurer bien au chaud, près du feu de mon foyer. Un nouveau livre, acquis le jour même, reposait sur la table du salon. Le moment était propice pour en ouvrir les pages. Il y a de cela douze ans.

En ce temps- là, j'ignorais que cette brique de deux mille quatre-vingt-dix-sept pages allait totalement changer ma vision de la Vie, de l'Homme, de la Mort, de la Survie, de l'Éternité, de Dieu et finalement de mon destin... Pendant les six mois consécutifs à ce mois d'hiver, la lecture de ce livre devint ma nourriture des yeux, du coeur, de l'esprit et de l'âme, le temps qu'il m'a fallu pour absorber sa densité, sa profondeur, sa lumière... Il m'engagea à la réflexion, à la prière, à la méditation comme aux chaudes larmes et à la joie indescriptible. Il répondait aux interrogations de mes trente-six dernières années sur le pourquoi de mon court séjour sur cette planète tourmentée... Jamais un seul instant, n'ais-je mis en doute la crédibilité de son contenu, rédigé non pas d'une pensée humaine, mais de pensée céleste. La Beauté dévoilée, la Vérité transcendante, l'amour ressenti à travers l'esprit du livre illuminèrent ma conscience humaine.


De fascicule en fascicule, je découvrais la réelle signification de ce livre. Les portes des cieux étaient grandes ouvertes... La Déité sortait de son mystère. Le grand univers ouvrait ses pages, si longtemps fermées à la race humaine. Le processus évolutif de la Création était révélé noir sur blanc, dans la plus grande clarté. Les origines de l'homme, du primate à celui de nos jours, sa destinée, tant planétaire qu'éternelle, ses âges du passé, et ceux à venir; comme un voile se soulevant... nous sortant de l'ombre et de l'ignorance pour nous diriger vers le réel but de nos existences, ici-bas. Rien n'était omis pour éclairer sous une nouvelle lumière, le chemin de l'humanité des temps modernes.


Les scientifiques, les astronomes, les spiritualistes, monsieur et madame tout le monde, sans distinction de race, de couleur, de religion y trouveraient leur compte. Ce livre avait été écrit pour l'humanité entière! Ma vie en fut totalement bouleversée et définitivement transformée.


Depuis ce temps lointain, depuis ce soir d'hiver, tout en tempête, je n'ai jamais refermé les pages de ce livre, si unique... devenu mon livre de chevet! Et aujourd'hui, je voudrais tout simplement vous dire ceci : si j'allais mourir demain, j'exclamerais dans la joie suprême à toute âme qui veut l'entendre: «Ne quittez point cette planète sans un jour ou l'autre, ouvrir les pages du «Livre d'Urantia». Ne cherchez point l'auteur, car il n'est pas de ce monde. Ils sont plutôt une multitude de là-haut à l'avoir rédigé, sous le nom de corps de personnalités célestes, simplement parce que les portes des cieux sont

grandes ouvertes... C'est le plus grand cadeau offert à l'humanité en cette fin du vingtième siècle, faisant de ce livre, le plus grand livre de la planète.


Permettez-moi de léguer mon unique héritage à travers ce témoignage, au cas où demain serait mon dernier jour... »


http://www.urantia-quebec.ca/pdf/refl_nov_2010.pdf

Témoignage 69 écrit par Olusegun Falola, Lagos, Nigéria

Je suis né et j’ai grandi au Nigeria, en Afrique, où je vis aujourd’hui. Notre famille allait à l’église baptiste. Lorsque j’étais enfant, mes parents ont fait en sorte que je suive les cours d’étude biblique, une partie était des tests de récitation de la Bible où j’excellais. Vers l’âge de dix ans, quelque chose de profond en moi me dit qu’il y avait plus de Dieu que tout ce que nous faisions et apprenions à l’église.

Alors j’ai commencé à prier : « Dieu, montre-moi tes secrets, les secrets sur le mal et les secrets du paradis et de l’enfer. Je veux en savoir plus que ce qu’ils nous enseignent à l’église. Au nom de Jésus, amen. » Pendant longtemps, je ne savais pas ce qui conduisait mon jeune esprit à offrir une prière si sincère, mais je savais que je n’étais pas satisfait par la religion traditionnelle.

Je suis resté dans cet état d’esprit pendant longtemps, jusqu’à ma dernière année à FUTA, l’Université fédérale de technologie à Akure, au Nigeria. A cette époque, les gens commençaient juste à accéder à Internet, au Nigeria. Les étudiants universitaires obtenaient leurs adresses e-mail et apprenaient à naviguer sur Internet pour la première fois. À chaque fois que mes camarades m’encourageaient à se joindre à eux pour naviguer sur Internet, je répondais : « Pas encore. » Quelque chose en moi disait : « Sois patient. En temps voulu, tu trouveras d’étonnantes informations sur Internet.» C'était une étrange prémonition.

En 2004, lors de ma dernière année à l’université, je pris un léger retard à propos de mon projet principal, et je dus passer plus de temps à le réécrire alors que mes camarades se réjouissaient de l’obtention de leur prochain diplôme. Cela me troublait parce que j’étais un excellent étudiant. Parce que je n’avais pas d’ordinateur, j’utilisais un ordinateur à un cyber-café pour faire plus de recherches. Un certain matin, j’entrais dans le café avec une certaine tristesse, contenu de ma situation. Après avoir fini mes devoirs, je pensais à chercher sur Google, mes questions au sujet de Dieu et de Jésus. Alors je tapais « enfance de Jésus » dans Google et appuyais sur entrée. Sur l’écran, apparurent de nombreux résultats, dont l’un était «Le Livre d’Urantia». Au début, j’étais un peu sceptique, pensant que ce livre était peut être l’un des livres, dits perdus, de la Bible. Mais après avoir lu pendant environ une quinzaine de minutes, je pensais : « Ce livre est différent. Il est plein de détails sur l’enfance de Jésus et les présente, chapitre après chapitre. »

Puis, je retournai sur Google et cherchai la réponse à une autre question que j’avais étant jeune : Que fut la chute du ciel de Lucifer ? Et de nombreux résultats arrivèrent, dont l’un d’eux était le même étrange «Livre d’Urantia» intitulé « La rébellion de Lucifer ». Je n’en croyais pas mes yeux et ma chance. Je commençai donc à lire aussi vite que je pouvais.

Quand j’eus terminé de lire, j’eus un peu peur. Puis je me souvins du sujet de la prière de mon enfance et je pensais : « Je sais où trouver les réponses à mes questions concernant les secrets de Dieu, du mal, et du paradis et l’enfer. Dans «Le Livre d’Urantia» ! Whaou ! Immédiatement après, je cherchai dans Google « Adam et Eve », et les fascicules ne me déçurent pas. Je hochais vigoureusement la tête en parcourant ces documents, pensant : « Eureka ! Oui, c’est ça, les chaînons manquants ; c’est le livre ! » Je mémorisai le site, «www.urantia.org», et fus rempli d’émotion, d’émerveillement, d’étonnement et de perplexité.

Ce que les églises enseignent se limite à la Bible; ce que «Le Livre d’Urantia» apporte est une extension de la connaissance. Quand je rentrai dans la maison où j’avais une chambre, j’entrai dans ma chambre, tombai à genoux et dit : « Merci, Père, merci, Jésus ! Merci de m’avoir conduit au «Livre d’Urantia» et merci d’avoir répondu à ma prière d’enfance. »

Alors que je baignais dans l’euphorie d’avoir trouvé «Le Livre d’Urantia», j’appelai mes parents et amis pour partager les bonnes nouvelles.

Le lendemain, j’achetai des paquets de disquettes que j’apportai au cyber-café, où je téléchargeai un bon nombre de fascicules du livre. C’étaient le début de l’Internet au Nigeria. Plus tard, quand j’eus un ordinateur, je transférai le livre, des disquettes sur mon ordinateur, où je le lus en continu pendant plus de quatre-vingt-dix jours.

Durant dix ans, je lus «Le Livre d’Urantia» en ligne, jusqu’au mois dernier où je reçus un «Livre d’Urantia» en papier, envoyé par Barnes & Nobel aux États-Unis. Je me sentis comme un enfant recevant son première « jouet ». Le livre reste dans ma sacoche de bureau parce que je le prends au travail tous les jours.

Mon expérience, d’avoir trouvé «Le Livre d’Urantia» en ligne, fut quelque chose d’intrigant. Pouvez-vous imaginer avoir une réponse à votre prière d’enfance, au-delà de votre imagination la plus folle ? Ce n’est que beaucoup plus tard que je lus l’histoire de la manière par laquelle le Forum commença à recevoir les fascicules. Honnêtement, le contenu du «Livre d’Urantia» est suffisant pour moi ; je ne suis pas vraiment intéressé par les informations sur le livre; je suis intéressé par les informations du livre. Le défi que j’ai, est comment semer cette révélation à mon peuple, le peuple d’Afrique qui est lié par la tradition et la religion dogmatique. Mais j’ai appris dans le livre que la révélation doit être introduite avec tact, sagement et patiemment, à notre monde évolutionnaire.

Un de mes collègues de travail ( oui je travaille maintenant, j’ai réussi à finir mon projet senior et ai eu mon diplôme à temps, avec mes camarades ), un membre de l’église Yahweh, a commencé à lire «Le Livre d'Urantia» avec un vif intérêt. Je poste régulièrement des extraits du «Livre d’Urantia» sur Facebook et autres médias sociaux.

Permettez-moi de conclure cet article en exprimant combien je suis reconnaissant aux trustees et au personnel de la Fondation Urantia, en particulier à ma chère amie Tamara, qui trouva le temps de répondre à mes courriels et mes très nombreuses questions.

Avec cette révélation, je sais d’où je viens, et je sais où je vais.

http://www.urantia.org/fr/news/2014-09/trouver-le-livre-durantia-au-nigeria-une-reponse-ma-priere-denfance

Témoignage 70 écrit par Myra Height, Lake Tahoe, Nevada États-Unis
 

Mon histoire commence vers mes cinq ans lorsque j’ai commencé à sentir Dieu. Mais j’étais mise au défi parce que mon père est athée ; étant jeune homme, sa foi chrétienne s’effilocha en regardant les ravages de la guerre de Corée. Ma mère avait été élevée comme catholique et avait été maltraitée par des religieuses dans le couvent où elle avait été laissée pour quelque temps alors que ma grand-mère venait en Amérique pour établir sa résidence. Inutile de dire que je n’avais pas été élevée dans une famille religieuse.


Quand j’avais environ onze ans, j’ai commencé à discuter avec mon père de l’existence de Dieu, et je me suis toujours senti frustrée parce que je ne pouvais pas prouver par des mots que Dieu existait. Je crois que ces discussions ont fertilisé mon esprit pour la révélation d’Urantia. Elles m’ont fait m’interroger sur ce que j’avais entendu, quand je suis allée plus tard d’église en église, et sur ce que j’avais lu, quand je suis allée de livre en livre à la recherche de réponses à mes questions. Ayant alors été imprégnée par la pensée critique de mon père, je trouvais de l’hypocrisie et une présentation confuse des croyances dans toutes. Rien de tout ça allait aider à prouver à mon père que Dieu existait! Je suis devenue presque en colère parce que je ne pouvais pas comprendre qu’avec toutes les connaissances du monde, il n’y avait rien d’écrit pour nous dire la réelle vérité ! Si Dieu était le Créateur, pourquoi ne pouvions-nous Le connaître? Mais où était-ce? J’ai prié fort pour « la » trouver et je me moquais de ce que c’était, pourvu que ce soit la vérité. Je continuais à chercher.


Un jour, en 1977 ( j’avais 17 ans ), j’étais assise sur une petite plage déserte, et un charmant petit garçon blond flânant, s’assît à côté de moi, et nous avons parlé. Il dit : « Vous devriez rencontrer ma maman », et je dis : « D’accord. » Nous sommes retournés à l’endroit où ils étaient, et Jeanne et moi sympathisèrent. Peu de temps après, nous avons commencé à parler de Dieu, mon sujet favori. Elle me regarda et dit : « J’ai un livre », et elle ouvrit «Le Livre d’Urantia» à l’Introduction, je la lus et pleurai. Je savais avec chaque fibre de mon corps, que je l’avais enfin trouvé, ou plutôt qu’il m’avait trouvé.

«Le Livre d’Urantia» me donne une « vue universelle » et il répond à mes questions : « Pourquoi j’existe » et « Qui est Dieu ». «Le Livre d’Urantia» est mon guide pour comprendre mon frère et à partir de là, de croître pour aimer mon frère. Cela fait du bien.


«Le Livre d’Urantia» me permet de savoir que les choix que je fais durant mon voyage ont de l’importance dans l’éternité éternelle. Il me donne une raison de me lever chaque jour pour voir ce que je peux faire pour contribuer au Suprême et à notre planète, Urantia. Il me permet de savoir que toutes les actions apportent vraiment quelque chose, et que je devrais donc faire de mon mieux. Les enseignements m’aident à surmonter les conflits découlant de ma faiblesse mortelle. Cela me donne un but pour vivre et la force de faire la volonté de Dieu.


«Le Livre d’Urantia» me permet de vivre sur cette planète déchirée par les conflits avec la plus grande compréhension que ceux qui souffrent survivront et que leur expérience apporte quelque chose au Suprême; la douleur n’est pas dépourvue de valeur. Il me dit qu’Urantia a une foule d’amis invisibles qui font tout ce que les lois de l’univers leur permettent de faire dans le cadre de leurs efforts pour faire avancer notre planète vers la lumière et la vie. Cette connaissance me donne de l’énergie et augmente ma capacité de briller de la lumière de Dieu et de vivre les enseignements de Jésus plutôt que d’être consommée par ou engourdie à la douleur.


Je me sens bénie d’avoir trouvée «Le Livre d’Urantia» à un jeune âge. Grâce à lui, j’ai trouvé les clés de connexion avec Dieu. J’ai toujours su que Dieu était à l’intérieur, et «Le Livre d’Urantia» me dit que nous sommes habités par nos Ajusteurs de Pensée bien aimés. «Le Livre d’Urantia» me dit que j’ai besoin de « prendre ma direction » conformément à la boussole morale de Dieu qui me guide sur le trajet éternel de ma vie. Cela veut tout dire pour moi.



J’ai donné un livre à mon père, et non, il n’a pas lu. Ce n’est pas grave ; je sais qu’il ira très bien. Jeanne fut ma seule partenaire d’étude pendant des décennies, même si nous avons toujours fait de notre mieux pour être de fidèles disséminatrices. En 2004, je suis allée à ma première conférence et eu la chance de rencontrer beaucoup de belles personnes que je chéris profondément. Maintenant que mes enfants sont grands, j’ai même du temps pour le travail de service, ce qui me donne de la joie. Je « vis le rêve. » Merci, Père.

http://www.urantia.org/fr/news/2014-03/comment-le-livre-durantia-ma-trouve-et-ce-que-cela-signifie

Témoignage 71 écrit par Devon Landis, Pennsylvanie, États-Unis


Dans mes moments d’appréciation ultime des choses célestes, «Le Livre d’Urantia» est littéralement les mots écrits d’un Conseiller Divin, un Archange ou une Brillante Étoile du Soir de Nébadon. À d’autres moments, mon «Livre d’Urantia» est utilisé comme un oreiller de fortune quand je suis en voyage.


Pour moi, les mots écrits sont comme un canal sec, creusé dans la terre. Quand je prends un livre, un livre quelconque, et commence à le lire, mon mental devient comme de l’eau qui remplit et s’écoule à travers le canal, en cascade, en flaque, en virant, en contenant, en se rétrécissant ou en s’élargissant dans un torrent intarissable de concepts.


Les livres sont aussi comme un cadre de fenêtre, permettant au lecteur de contempler un paysage nouveau et différent. Une connaissance m’a dit récemment que « les livres sont la liberté ».


«Le Livre d’Urantia» est mon livre préféré. Il commence comme ça:

« Dans le mental des mortels d’Urantia, ce nom étant celui de votre monde, il existe une grande confusion quant à la signification des termes tels que Dieu, divinité, et déité. Les êtres humains sont dans une confusion et une incertitude plus grande encore lorsqu’il s’agit des relations entre les personnalités divines désignées par ces nombreuses appellations. » (1.1) 0:0.1

Le Conseiller Divin poursuit en disant:

« À cause de cette pauvreté des concepts associée à tant de confusion dans l’idéation, j’ai été chargé de formuler cet exposé liminaire pour expliquer les significations qu’il faudrait attacher à certains symboles verbaux tels qu’ils peuvent être employés dans la suite des présents fascicules que le corps des révélateurs de vérité d’Orvonton a été autorisé à traduire dans la langue anglaise d’Urantia. » (1.1) 0:0.1

Ces auteurs orvotoniens, les Conseillers Divins, tentent de transporter le mental humain sur de longues périodes de temps et à travers des secteurs insondables de l’espace jusqu’au Paradis, la demeure de Dieu. De là, il reflue vers les rives de la personne physique, le foyer de l’humble monde que nous appelons « Urantia ». L’endroit où nous mettons en action l’accomplissement de la volonté de Dieu.


J’ai lu «Le Livre d’Urantia» une fois en entier, et je suis persuadé que certaines de mes pensées traversent cet immense fossé espace-temps entre le Paradis et moi, et que j’en suis infiniment meilleur.


En ce moment, ma tentative littéraire se concentre sur la lecture de la Bible catholique en entier ( j’en suis actuellement au Livre des rois ). Je suis également actif dans divers groupes


Facebook, y compris Livre d’Urantia Science, Livre d’Urantia Philosophie et Livre d’Urantia et l’Histoire. Un jour, je vais relire «Le Livre d’Urantia» du début à la fin et je creuserai plus profondément le canal intellectuel et spirituel entre Dieu et l’homme.


urantia.org/fr/news/2015-03/quest-ce-que-le-livre-durantia-signifie-pour-moi

Témoignage 72 écrit par Bill Evans, New York, États-Unis


C’était en 1969. J’avais une vingtaine d’années, poursuivant ma carrière insouciante de surf à Long Island, New York, quand quelques-uns d’entre nous prirent l’avion pour Porto Rico afin de trouver des vagues. Nous les avons trouvées dans une ville côtière inconnue, mais désormais célèbre, appelé Rincón...


Plusieurs membres du groupe décidèrent de prendre l’avion pour la Barbade, ayant entendu parler d’une tempête à cet endroit, ce qui signifiait de bonnes vagues. Cependant, ils y trouvèrent des conditions dégradées. Cherchant quelque chose à faire, ils descendirent dans une des grottes de la Barbade avec un radiocassette et le nouvel album de Led Zeppelin. Après être entré dans l’obscurité totale de la grotte, ils jouèrent la bande jusqu’à la fin et s’assirent en silence, lorsqu’une voix étrange se fit entendre, parlant du septième ciel, de Jésus et d’autres sujets. Quand ils sortirent de la grotte, un homme dans la cinquantaine vêtu d’un long poncho arriva. Il dit, en réponse à leurs questions: « Quand vous rentrerez aux États-Unis, chercher «Le Livre d’Urantia».


Je n’y étais pas, mais l’histoire me fut retransmise plus tard lors d’une fête. Ça déclencha quelque chose en moi et je dus trouver le livre. J’allai aux bibliothèques et dans les librairies, mais aucunes d’elles ne l’avait ou en avaient entendu parler. Il y avait, cependant, une librairie je connaissais à Sayville, Long Island. Elle était dirigée par un couple de personnes âgées pour qui les livres étaient toute leur vie. Mais ils n’en avaient jamais entendu parler non plus et affirmaient qu’un tel livre n’existait pas. J’insistai qu’il existait, jusqu’au moment où ils sortirent un grand volume marqué « U ». En le feuilletant, juste avant Uranus, je le vis: Urantia, Livre, Le. Il dit : « Je peux vous obtenir ce livre. » J’en commandai deux, et une semaine plus tard, je vins chercher deux grands livres bleus.


L’un d’eux est toujours mon livre avec ses pages gonflées et sa reliure brisée à force d’être sur les plages et de le montrer aux autres. Il a un tel caractère, et je le chéris !


Je lis ce livre bleu depuis le jour où je l’ai trouvé. Au début, je l’ai lu du début à la fin. Quelque part dans les fascicules sur Jésus, je sus que c’était la vérité. Ça a changé ma vie et m’a donné envie de transmettre son message aux autres. Je crois que le chemin de la damnation est large et bien fréquenté, alors que Sa route est étroite et que peu de gens la trouvent. J’espère que mes tentatives d’introduire les personnes au livre, les conduiront vers la route étroite.


Pour moi, cela m’a apporté un calme que je n’avais jamais eu auparavant. Je prie pour que les pièces que j’ai rendues au maître soient assez nombreuses pour me rendre au premier monde des maisons, pour que je puisse faire plus. Sûrement, je crois que Dieu est mon Père et que Jésus est son fils et mon frère, comme l’humanité l’est.


J’espère tous vous rencontrer, si pas ici, alors sur le premier monde des maisons.


http://www.urantia.org/fr/news/2015-03/comment-la-decouverte-du-livre-durantia-change-ma-vie